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Bonjour fidèles voyageurs,

‘’On the road again’’ comme dirait le chanteur Richard Séguin, reprenant l’expression de Jack Kirouac, grand voyageur franco-américain.

Aujourd'hui on délaisse la visite des villes et on opte pour les paysages, les jardins et les palais.

Notre arrivée au port de Malaga a lieu à 8 heures et, vite nous allons rejoindre notre guide Francis et sa collègue Lourdes, notre conductrice. Nous montons dans l’autocar pour nous rendre à Granada…ou si vous préférez Grenade comme la chanson de Luis Mariano avec ses castagnettes et ses trompettes : ‘’Granada Granada écoute ma voix qui t’appelle, Granada Granada pourquoi Dieu te fit-il si belle’’. Une distance de 125 km nous sépare de notre lieu de visite :  l’Alhambra. Mais avant,  notre guide, chemin faisant, nous donne quelques informations intéressantes sur Malaga. Cette ville de 600 000 "malagenios" est la deuxième plus grande ville d'Andalousie. On la surnomme Malageta.

On y retrouve un grand boulevard nommé Pablo Picasso en l'honneur du personnage célèbre, ce peintre qui y a vécu les dix premières années de sa vie. On y apprend aussi que les maisons importantes portent toutes des noms de femmes, belles attentions vu qu'elles y passent de grands moments. La cathédrale a été entrevue et semble un bâtiment imposant. Un grand boulevard à trois voies sépare la vieille ville de la nouvelle. Francis nous apprend qu'un gigantesque parc technologique fournit de l'emploi à...27 000 personnes et que Google a choisi Malaga pour y établir ses quartiers. La ville jouit d'un climat tropical...mais pas aujourd'hui où il fait environ 10 degrés C en ce début de journée.

On reprend la route. Le paysage regorge de surprises. Des collines, puis des montagnes puisque Grenade, notre destination se trouve à 700 m d'altitude. Les champs sont dessinés tels des allées de petits soldats de plomb, bien droites, bien entrenues d'une seule et même culture...les olives. La moitié des terres cultivables sont occupées par les oliviers. L'Espagne ne voudrait pas perdre son titre de premier producteur mondial d'huile d'olives. Imaginez 300 millions d'oliviers. La deuxième culture regroupe les céréales: blé, orge, maïs et tournesol et, la troisème mais non la moindre...le vin. Un vin doré avec muscat d'Alexandrie...avec, 16 degrés de pourcentage d'alcool. Ah c'est donc ça le secret des gens de la région pour faire la fête. 

Plus loin, on dirait des virevents au fond du paysages. En fait, une série d'éoliennes produit l'électricité d'une petite partie des besoins de la région. Et là, une indication routière nous confirme la présence de la ville de Santa Fe. Pour nous l'image que l'on a de ce nom, c'est le 4x4 de ...Hyundai.

Francis nous confie que Grenade s’inscrit comme ville espagnole andalouse et aussi comme capitale de la province de Grenade. Des légendes incroyables entourent la naissance de cette ville. Des théories des plus romantiques racontent que la ville a vu le jour grâce à Hercules ou aux filles de Noé…digne des contes de Fred Pellerin. Avec ses 237 000 habitants, elle devient la quatrième ville d'Andalousie (après Séville, Malaga et Cordoue). Élégamment située au pied de la montagne de la Sierra Nevada, à une altitude de 738 mètres, avec plus de trois millions de visiteurs par an, elle adhère au top 10 des villes les plus visitées d'Espagne. Telle une danseuse de flamenco avec ses jupes à volantsGrenade se déploie toutes en étages, sur plusieurs collines, au pied de la Sierra Nevada et de la citadelle de l’Alhambra

Pour bien comprendre le but de notre excursion, la visite de l’Alhambra qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco pour son chef-d'œuvre de l'architecture hispano-arabe, nous devons faire un bref retour en arrière. Grenade fût la capitale d’un puissant royaume maure – El-Andalus – pendant plus de deux siècles. Et ce fût la dernière à capituler lors de l’invasion des Rois Catholiques, au 15ème siècle.  Or, ce sont les superbes palais de l’Alhambra qui représentent l’apogée de cette succession de période arabe de plusieurs dynasties musulmanes qu’ils ont laissé en héritage. Des personnages remarquables de l'époque comme Charles V ou Juana la Loca ont investi des sommes considérables afin de restaurer, de conserver, et d'éviter de perdre l'architecture et l'art de l'islam médiéval. On ne vous remerciera jamais assez messieurs. Nous savons déjà que ce que nous verrons au cours de cet après-midi, recèlent  des trésors les plus précieux, simples mais raffinés!

Mais avant de débuter la visite, cassons la croûte à deux pas de l'Alahambra. J'avais annoncé un petit repas léger...c'était avant que je voies la variété de plats de tapas se défiler les uns après les autres. Des spécialités andalousiennes qu'on se mets au défi de deviner entre nous, les ingrédients de chacun des sept plats à déguster. Miam miam. J'ai comme l'impression que certains d'entre vous auront la chance d'être cobaye de ce type de plats lors de votre visite chez vos parents ou amis.

Un autre guide, Daniel, se présente comme le spécialiste qui nous fera découvrir l'Alhambra. Un homme sympathique avec un bon français et ricaneur. 

Le palais, digne des Mille et une nuits, camoufle un amalgame de pièces, entièrement couvertes de céramiques et de stuc (plafonds de bois sculptés), de la dentelle! Un jeu d’ombres et de lumières permet d’observer tous les arcs mauresques qui ouvrent sur des cours et des jardins où se mêlent l’arôme des orangers et le bruit apaisant des fontaines. Flâner dans les jardins et ses fontaines et, les anciens palais d’été se transforme en un spectacle… zen et fascinant. En prime?  Des vues incroyables sur la ville, sans parler des allées de cyprès et des fontaines…Un site à perte de vue qui se parcours un pas à la fois. Comme une photo vaut mille mots, on vous laisse plutôt regarder les photos qui malheureusement ne rendent pas  la magnificience des lieux.

Si certaines légendes sont un peu farfelues, d’autres prennent un ton plus corsé comme l’histoire abracadabrante de la colère d’un sultan. Pendant un banquet, un sultan et ses gardes ont coupé les têtes de tous les invités et les ont jetées dans les fontaines. C’est pourquoi la légende veut que la couleur rougeâtre de la fontaine du Patio des Lions et du canal qui en transportait l’eau, soit due aux taches de sang, en souvenir du massacre. Une dernière, plus près de la réalité peut-être, raconte qu’à une époque lointaine, une personne observant la ville à la lueur du soleil couchant, comparait l’image qu’elle voyait avec le fruit rouge, une grenade ouverte. Ainsi, lAlhambra signifie « la rouge » en arabe… Un rouge de feu! Ainsi, serait né le nom de la ville.

Alhambra, on pourrait y passer la journée tellement le site est vaste et magnifique.

Ah j'oubliais, il ne faut pas manquer de mentionner que Grenade est une ville universitaire prestigieuse et vivante en Espagne avec environ 60 000 étudiants.  Et qui dit étudiant dit, une vie nocturne animée et des bars à la mode. 

Grâce à son ‘’lifting’’, Grenade s'est transformée en ville d'un niveau touristique élevé grâce à la belle image de la ville, à son histoire qui évoque toute l’essence du mélange des civilisations, l’un des plus grands trésors que l’on puisse trouver en Espagne, mais également au nombre important de monuments qu'elle contient. Son importante valeur culturelle, sa valise pleine de secrets et de légendes, ses allures de gitanes, en font une terre d’elfes et d’enchantement.

Après  cette escapade, on repart la tête riche de toutes ses histoires et le cœur en ivresse!

Merci, merci…merci madame Drouin de nous avoir permis de découvrir ce monde des palais et jardins fabuleux des temps anciens!

Ce soir, on va rêver aux sultans et princesses,  mais avant...c'est la fête. D'abord, chacun de nos voyageurs s'est mis "sur son 36" pour bien débuter la nouvelle année. En salle à manger, le personnel a l'ambiance à la fête. Une procession de ces derniers, serviettes de table dans les airs a lieu et nous levons les bras nous aussi avec nos serviettes. Une belle façon de dire combien ce personnel est précieux pour nous, combien nous les apprécions et, combien leurs services sont courtois et professionnels.

Le navire présentait un spectacle de Broadway, danse, chants...avec de magnifiques costumes une fois de plus. Puis, juste après, notre petit groupe s'est rassemblé pour faire une santé à la nouvelle année, jouer de petits jeux où chacun cherchait très fort les réponses aux devinettes. Des vrais premiers de classe notre petit groupe! 

Juste avant le coup de minuit, nous nous sommes présentés pour la fête aux diverses étages du navire avec accès central aux musiciens et ...à la danse. Bien sûr que madame Nicole y était. Elle n'aurait manqué ce rendez-vous pour aucune considération, souliers de danse aux pieds. On avait tous les baguettes en l'air et entamions nous aussi, comme les 2000 passagers,  les chants avec le quatuor de chanteurs super dynamique qui menait le bal. Il y avait de la paillette sur les robes...et les souliers. C'est le capitaine qui a sonné le coup de minuit avec ses bons vœux.  Et la fête s'est poursuivie jusqu'à....

On espère que vous avez bien su vous divertir vous aussi.

Bonne année 2025 à tous, parents et amis.Santé, bonheur, paix...et voyages! On vous fera la bise à notre retour!



Lucie

PS 1 Grenade a noué des jumelages avec plusieurs villes dans le monde : Aix-en-Provence,  Charjah aux Émirats arabes unis, Marrakech au Maroc, entre autres.

PS 2 Jean de Dieu (1495-1550), saint de l'Église catholique, fondateur de l'ordre hospitalier, est décédé à Grenade. Vous vous souvenez que nos parents nous parlaient de lui comme du patron des malades et des professionnels du soin?Il est fêté le 8 mars

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