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Agadir

Bonjour, lectrices et lecteurs assidus ou de passage,

 

Nous poursuivons notre long séjour marocain à Agadir, notre point d’attache d’où nous pouvons essaimer pour plonger dans une faune et une flore à faire rêver. Aujourd’hui, nous offrons une excursion facultative de la nature environnante et de la faune sauvage de la région de Souss-Massa. Un petit groupe de voyageurs et moi prenons la route vers le désert qui est un incontournable, surtout quand on vient d’un pays qui n’en compte aucun digne de ce nom. Au cours de la journée, nous effectuerons quelques arrêts qui, vous le comprendrez vite, méritaient le détour et bien des photos mémorables. 

Notre premier petit arrêt est sur un pont qui surplombe une rivière dont l’embouchure, sujette au mouvement des marées, reste en eau toute l’année pour le plus grand plaisir des ornithologues sérieux ou simples amateurs d’une faune ailée des plus diversifiées. C’est une eau saumâtre favorable au développement d’une chaîne alimentaire riche d’une multitude d’espèces animales, où les oiseaux et les mammifères se pressent pour s’alimenter d’insectes, algues, plantes et microorganismes de toutes sortes. L’embouchure, depuis longtemps organisée en réserve naturelle, est une halte migratoire et un lieu d’hivernage pour beaucoup d’oiseaux circulant entre l’Europe et l’Afrique via Gibraltar. Les limicoles, ces animaux qui vivent dans la vase, en sont les premiers bénéficiaires, dont certains, en voie d’extinction, ne sont plus observés qu’au Maroc. 

En route, notre guide Simo nous raconte un peu l’histoire du système de santé ici composé d’un secteur privé et d’un secteur public qui comprend plus ou moins 2700 centres de soins de santé primaire et près de 150 hôpitaux à différents niveaux : local, provincial, régional et tertiaire. Comme notre propre système, le système de santé marocain est confronté à des défis tels les disparités des ressources, le financement insuffisant et les maladies non transmissibles. Cependant, des réalisations telles que la couverture sanitaire universelle et l’amélioration des indicateurs de santé montrent des progrès.

Le paysage qui nous entoure est très beau, voire magnifique, sublime! Mes voyageurs sont en mode découverte, étonnement et contentement s’affichent sur leur visage; quant à moi, je ne me lasse pas de poser le regard sur ce paysage grandiose. Sur notre chemin, nous arrêtons faire l’achat de fruits, car c’est la pleine saison des oranges et des mandarines juteuses à souhait dont on ne voudrait pas se priver. Puis, petit arrêt à la médina pour voir les marchands qui vendent de tout, quand je dis de tout, je veux vraiment dire de tout : des noix fraiches et odorantes, salées, écalées ou non, puis des légumes de toutes les grosseurs et couleurs, des électroménagers (oui, madame, de tout), des vêtements, etc. Tout ce qu’on veut, on peut le trouver ici, mais attention, il y a beaucoup de contrefaçon et il ne faut pas se laisser prendre par les miroirs aux alouettes! Heureusement, Simo connaît la chanson et nous guide vers les bonnes échoppes. Ainsi, il nous suggère un petit arrêt chez un potier qui se fait un plaisir de nous fait connaître la fabrication de la poterie; c’est agréable et nous en profitons pour faire des achats pour des cadeaux ou des souvenirs. 

Ensuite, nous poursuivons notre route à travers champs et montagnes vers l’endroit où nous allons manger tout en admirant la nature calme et paisible. Ce midi, privilège entre tous pensé et organisé par Voyage Louise Drouin, nous mangeons chez Fatima  qui nous accueille chez elle dans sa famille berbère. Fatima a cuisiné spécialement pour nous un tagine de bœuf et légumes, un tagine végétarien, un couscous à la cannelle et comme dessert, nous dégusterons les fruits que nous avons achetés plus tôt. C’est délicieux, savoureux, succulent et très gouteux; l’expérience est fabuleuse! Nous finissons ce bon repas avec un thé à la menthe que Simo nous prépare avec joie. Nous avons été accueillis comme des rois! 

Enfin, malgré tout, il nous faut continuer vers la porte du désert, un must que mes voyageurs ne sont pas près d’oublier. Sur place, Francine et moi sommes les braves qui acceptent une promenade de quelques minutes à dos de dromadaire. Ouf! Pas évident! Je suis mal tombée, mon dromadaire ne m’aime pas, hihi! Mais nous ne sommes pas peu fières, car nous l’avons fait!

Nous reprenons la route pour voir le barrage de Youssef Ibn Tachfin qui alimente la région en eau. Inauguré en 1972, il irrigue la plaine des Chtouka. Le 23 février 2024, le barrage a reçu en une journée 6 millions de mètres cubes d’eau supplémentaires, ce qui a permis de faire des réserves d’eau susceptible de garantir l’approvisionnement en eau potable des zones concernées jusqu’à mars 2025, au lieu de décembre 2024. C’est vraiment impressionnant et nous avons pris de magnifiques photos. 

Toute cette journée de découverte a manifestement plu à mes voyageurs, tout comme à moi qui ne connaissais pas du tout ce dernier endroit. De retour à l’hôtel un peu fatigués, c’est avec plaisir que nous retrouvons les autres voyageurs pour leur raconter notre périple. C’est l’heure du souper et on bavarde de notre journée et eux de la leur. Tout se passe à merveille et tout le monde va bien et la température est magnifique. 

On en profite de chaque minute et de chaque heure pour faire le plein de bonheur!

Bonne soirée à vous et bonne nuit! 

Manon 

 

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