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Bon matin chers amis, parents,

Encore un excellent petit déjeuner puis nous sommes partis faire connaissance avec le célèbre explorateur James Cook, en fait pas lui-même en personne puisqu’il est décédé en 1779 mais avec une montagne à laquelle il a laissé son nom, le mont Cook. Mais monsieur Cook, trop pressé par ses découvertes, a plutôt laisser le soin à messieurs Tom Fyfe, Georges Graham (hey oui comme les biscuits) et John Clarke ( hey oui comme les souliers) de gravir pour une première fois le sommet en 1894. En longeant le lac Pukaki, nous avons pris pour vous des photos de ce lac aux couleur bleue-turquoise avec cette vue imprenable sur le mont Cook, le point culminant de la Nouvelle-Zélande (3 755 m). S’il y a des lacs au paradis, ce sera sûrement une copie de ce lac!

On a longé les rives du lac Dunstan et franchit le col de Lindis pour arriver à Omarama. Les paysages accidentés du bassin du Mackenzie nous ont conduits au parc national d'Aoraki / Mount Cook (nom combinant une légende maori et le nom de notre explorateur). En 1953, ce parc de la Nouvelle-Zélande a rejoint le patrimoine mondial de l’UNESCO. Imaginez un monde de roches et de glace entouré de 158 sommets couverts de neiges éternelles. Notre voyage au coeur des Alpes du Sud nous a permis de traverser le district historique des mines d'or, des gorges accidentées de la rivière Kawarau et la célèbre région viticole et fruitière de Cromwell au centre de l’Otago. 

Scientifiquement, les Alpes du Sud ont éclos du choc entre les plaques tectoniques australiennes et celles du pacifique et à chaque année, elles gagnent quelques centimètres. Du côté des légendes, on raconte qu’au fil du temps, un canoë s’est changé en pierres pour devenir l’île du Sud et ce seraient les passagers qui formèrent la chaîne des Alpes. Et qui se retrouva sur le sommet? Aoraki, le frère aîné. Digne des contes de Fred Pellerin!

Un arrêt à la fruiterie de Mrs. Jones est un incontournable dans la région. Oui oui, "Mrs Jones"  comme dans la chanson de Billy Paul qui date de l'année 1972, vous vous rappelez? Sa fruiterie présente des abricots, des pommes, des nectarines, des oranges, des fruits secs....alouette. Le plus spectaculaire de la place reste...Mrs. Jones elle-même. Àgée de plus de 80 ans, elle fut la première à ouvrir une fruiterie dans le coin...avec son bel amoureux grec. Mais, il ne faudrait surtout pas manqué son jardin de roses, une petite merveille dans ce coin perdu de l'Île du Sud. Et ses petites protégées resplendissaient de beauté lors de notre visite.

Plus loin, Claudie nous conte l'histoire de Shcreck, un mouton plutôt genre hermite, de ce territoire. Parti voir si l'herbe était plus tendre en montagnes, on le retrouva six ans plus tard ...jamais tondu. On lui fit donc, une petite coupe et on a recueilli...25 kilos de laine. Son histoire accompagnée de photos avaient circulé sur le web. Les gens du coin aiment bien raconter son histoire. Dans ce coin de Tarras, on s'est d'ailleurs arrêtés pour une pause "pipitoresque" non loin d'une jolie boutique de vêtements de laine merino. Malgré les magnifiques vêtements de toutes sortes, Linda n'a toujours pas trouvé son chandail. Alors tous les voyageurs du groupe, disons peut-être plus les femmes, on se lance  un défi de trouver un chandail en laine merino pour Linda d'ici la fin du voyage en NZ.

Jadis, la région était également porteuse d'or puisque l'on y a récolté avec les années, pas moins de 20 000 kg. L'histoire ne dit pas le nombre de carats.
Après avoir cassé la croûte avec un excellent saumon à Oramara (faut dire que la pisciculture n'est pas loin) nous voilà partis dans la vallée de Tasman. On le sait, depuis le début on vous dit que les paysages sont magnifiques mais ici dans cette région, c'est la nature à l'état pur! Un cocktail de montagnes, de moutons tout sale (à cause de la poussière de la route), de bandes d'arbres sur les collines abruptes, d'autres aux couleurs du désert, vraiment le créateur s'est surpassé en créant ce territoire. "Chapeau monsieur le monde"!

La vue d'un barrage a rappelé à notre guide une histoire à son sujet. La chute du barrage porte le nom de Megan du nom de la femme du fermier du coin car elle grognait toujours après son mari...tout comme fait le bruit de la chute. Coquins ces néo-zélandais! 

Puis, on entreprend la route qui mène pour l’excursion Glacier Explorer, seule excursion de ce type en Nouvelle-Zélande et l'une des trois seules au monde. Pour le départ, une petite marche de 25 minutes nous a permis de nous mettre en forme. Vous nous voyez en bateau sur le glacier nous faufilant à travers les icebergs? Pendant deux heures, nous nous sommes transformés en lilliputien parmi ces géants de glace. Coup de foudre! Une rencontre mémorable et étonnante avec le glacier Tasman (le plus grand glacier de Nouvelle-Zélande). Les glaciers néo-zélandais subissent les effets du réchauffement de la planète et d'autres processus climatiques, il devient évident que leur recul est imminent. Long d'environ 27 km et profond de 600 m, le glacier Tasman fond et vêle (processus par lequel un bloc de glace se détache de l'extrémité d'un glacier en contact avec une étendue d'eau) à un rythme exponentiel. Ces dernières années, le glacier de Tasman est passé d'une phase de fonte à une phase de vêlage et de fonte, ce qui a donné naissance à un lac dont la taille augmente rapidement. Le résultat? Des icebergs de toutes les formes et de toutes les tailles imaginables qui se détachent périodiquement de la face terminale du glacier pour se jeter dans le lac en croissance rapide situé en contrebas. On a pu observer de chaque côté du lac terminal, des moraines latérales qui s'élèvent sur près de 200 mètres. Ces marques nous ont rappelé l'ampleur et la grandeur que le glacier a atteint dans le passé - la dernière période glaciaire s'est achevée en 1890 ! Au retour, Claudie nous rappelle que très peu de glaciers prennent fin dans des lacs et sont encore moins accessibles par les voyageurs. Quelle chance on a! La promenade entourant le lac gris sombre, nous a permis d’admirer ces icebergs qui se détachent régulièrement de ce glacier en recul et même de toucher à ces cristals de glace sous nos mains. En plus, comble de chance, à peine débarqué du bateau pneumatique, un iceberg s'est retourné là sous nos yeux. La route pour se rendre nous a présenté sous un ciel bleu,  une face du mont Cook, le plus haut haut mont  de la NZ et sa cime enneigée. Quelques km plus loin, le glacier Tasman nous a ému avec ses petits (icebergs) qui se détachent, flottants ici et là sur le lac. Une belle expérience dont on se sait privilégié de vivre ses moments uniques. Nos petits enfants auront-ils la chance de rencontrer ces géants? La vue de cet immense glacier vaut tous les gratte-ciel de la terre. Quel talent cet architecte de la nature!

De retour à notre hôtel l'Héritage, chacun d'entre nous bénéficie d'une chambre avec vue sur les montagnes enneigées. On a l'impression d'être  dans une toile de grand peintre. Comme  Krieghoff aurait aimé se retrouver ici, ce peintre des scènes d'hiver.Un qui a su profiter de ces lieux c'est Sir Edmund Hilary, cet  alpinisme, premier à atteindre l'Everest. Originaire de la région, il a fait du Mont Cook son terrain de jeu, sa piste d'entraînement.

Le souper à l'Hermitage, fut remarquable, d'un grand raffinement avec ses pétoncles en entrée, son bœuf en fines lamelles, et que dire de son dessert, divin. Le tout dans une ambiance calme et sereine. L'art de joindre gastronomie et nature!

Il y a possiblement eu des icebergs qui ont flotté dans les rêves de nos voyageurs cette nuit.

À demain; nous on reprendra la route!

 Lucie

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