Inscrivez-vous à notre infolettre et soyez informé en primeur!
Fermer
1 888 475-9992
Villes visitées
Auckland, Christchurch, Greymouth, Glacier Franz Josef, Queenstown, Mont Cook, Tauranga, Napier, Picton, Wellington, Christchurch, Dunedin, Dusky Sound, Doubtful Sound, Milford Sound, Sydney

Bonjour à vous tous et toutes à l’autre bout du monde,

Deuxième excursion à partir du navire. Nous débutons notre journée d’explorateur à 9h30. Casquette d’une main, crème solaire de l’autre, on part pour huit heures!

Au Nord-Est de l’Île du nord, La Baie de l'Abondance (Bay of Plenty) semble bien se porter grâce …à l’abondance des ressources que les premiers explorateurs (encore notre monsieur Cook (1769) ) ont trouvé tout ce qu'il fallait pour nourrir leurs marins en arrivant sur cette île, poissons, fruits, légumes de toutes sortes dans cette région. En 1830, les Européens s'installent dans cette zone de l'île, et plus particulièrement à Tauranga, mais les waka (grand canoë (14 m) de cérémonie de Tauranga étaient déjà arrivés. Te Awanui, nom original du port de Tauranga, comptait des colons en provenance de la partie est de la Polynésie dès le XIIIe siècle (les Maoris). Ils avaient dénommé la baie : Te Moana-a-Toi « la mer de Toi », en référence à un explorateur ancestral nommé Toi-te-huatahi.1963 marque officiellement la fondation de la ville, une petite jeunesse non?

Claudie nous mentionne que cette section du nom de la Baie de l’Abondance reflète peut-être son étendue : 250 km de côte, et par le nombre de ses îles. Aujourd’hui, l’abondance de la région touche plutôt l’économie des affaires, le commerce international, la culture, la mode, les sciences horticoles et, sa popularité pour les plaisirs du bateau et de la pêche. Grâce à son port, le transport d'importants arrivages de bois des régions forestières de l'intérieur de l'île permettent un apport commercial considérable.Des milliers de "containers" de toutes sortes formes des montagnes de plusieurs étages tout alentour du port, du jamais vu pour nous. Pour les touristes,  la baie est devenue une attraction populaire car de nombreux cétacés comme les baleines bleues et les baleines à bosse migrent jusque dans les eaux de la baie pour s'y reproduire. Mais ce que nous notons en arrivant, c'est l'abondance de touristes, une compétition de surf a lieu et nous devons contourner certains artères. Tout le monde est sur la magnifique plage et la mer est calme aujourd'hui, pauvres surfeurs. Les gens d'ici ne comprennent toujours pas pourquoi Magellan avait donné le nom de "Pacifique" à cette mer qui journalièrement se déchaîne.

La plus grande ville de la baie et notre destination, Tauranga 165 000 habitants (9e rang au pays pour son territoire) à l'ouest, s'étire de la péninsule de Coromandel jusqu'au cap Runaway à l'est. Son port (un mouillage abrité selon les maoris) est devenu le centre de l’activité économique de la région. Ce qui surprend les habitants c’est la croissance démographique importante de la ville et si ‘’la tendance se maintient’’, comme dirait notre Bernard Derôme national, elle deviendra la 5e ville la plus étendue du pays au cours des 5 prochaines années. Ah si jeunesse pouvait, on aimerait chausser nos palmes et tuba, prendre nos planches de surf sous le bras comme les gens sur le bord de la plage pour aller voir les coraux et la faune et la flore marine, bijoux de cette région; ou danser sur les vagues des magnifiques plages en face du mont Munganui. Pas bien grave si nos facultés d’athlètes ne sont plus des plus performantes, nous y avons découvert un grand nombre de terres agricoles servant principalement à la culture de fruits : agrumes, kiwis et avocats.  On a été surpris d’apprendre que : 80 % de la production de kiwis sur les 13 500 ha de vergers est plantée dans la « Bay of Plenty », où nous sommes en excursion aujourd’hui. En fin de journée, on les a vu les plantations de ces fruits des dieux, les verts et les jaunes. Pour faciliter la croissance de ces derniers, en fin de journée, Grant notre chauffeur du jour, m'apprend que les installations avec des broches de métal, préviennent toute formes de contamination possible. Capricieux ces petits kiwis. Et oui, n'ayez crainte, on avait pris soin d'éloigner Josée de ces vergers, allergie oblige. En fait Josée est possiblement la seule personne au monde allergique à ce fruit et on en prend soin...de Josée évidemment.

Certains de nos voyageurs lorgnaient les luxueuses demeures le long de la plage dans la section villégiature de la ville. Je les voyais rêvasser… ah si un jour ils gagnaient au 6/49! Un peu loin pour venir passer un week-end non?

Puis on entreprend une route aux courbes accentuées pour certains de nos voyageurs mais qui donnent à rêver pour d autres, adeptes de moto dans le groupe.

Notre autocar lui, nous amène à l'Agrodome, une ferme qui abrite des stars : des centaines d’amis à fourrure et à plumes, dont 26 races différentes de moutons (dont les Romney), 10 races de bovins, alpagas, lamas, autruches, cochons, chevaux, chèvres, cerfs, ânes …belle ménagerie n’est-ce pas? Nous avons même eu droit à notre deuxième spectacle  de la tonte d’un mouton ainsi que la présentation de plusieurs différentes races. Pas besoin de vous dire que monsieur Jean avait les yeux grands ouverts pour identifier chacune de ces espèces et qui sait avoir des idées pour augmenter  un jour le nombre d'espèces de son propre troupeau. J'ai  bien des raisons de croire que le berger qui fait la présentation de ses vedettes, s'il en venait à laisser tomber la tonte, pourrait faire carrière en humour. Mais ses talents de tondeur sont remarquables. En deux temps trois mouvements, il a tondu un mouton et s'est amusé à lancer des "balles de laine toutes fraîches" dans la salle. On a particulièrement apprécié la complicité  qu'il a développé avec ses chiens qui font un travail remarquable. Puis il a également fait une courte présentation de traite d'une vache et a amené les enfants à nourrir les agneaux qui couraient ici et là à travers les chevreaux. Ici, on nous dit qu’il y a 39 millions de moutons en Nouvelle-Zélande soit 10 moutons pour un habitant, la plus forte densité de moutons par unité de surface au monde, le pays rêvé pour mes amies tricoteuses.


Direction Te Puia. Nous voici à l'Institut des arts et métiers maoris traditionnels de Nouvelle-Zélande. L’histoire et la culture maorie, du peuple millénaire des tangata whenua, est la plus ancienne de Nouvelle Zélande. C’est une culture essentiellement orale qui fut recueillie à la fin du 19ème siècle par les missionnaires européens. Ce peuple se veut en réalité un patchwork de nombreuses tribus de leur terre natale polynésienne de Hawaiki. On a donc eu droit à une représentation culturelle de chants (waiata) et de danses maoris, y compris le Karanga, le chant des femmes dans les rituels d’accueil et, le «haka» guerrier, un nom générique pour toutes les danses maories, dont la fameuse démonstration des rugbymen All Blacks n’est qu’un exemple, un spectacle culturel  éloquent et émouvant.. 

Du point de vue de l’artisanat, on a pu constater que les maoris excellent dans le tissage, traditionnellement l’affaire des femmes, le travail des pierres et, pour les hommes, dans la sculpture du bois sur les armes, les instruments de musique, les maraes, maisons communautaires maories, et les canoës. Les motifs utilisés dans ces sculptures, sont inspirés par l’environnement naturel ou par le tiki qui représente l’être humain.

Enfin, ce que l’on a particulièrement apprécié? Le tatouage maori,  avec ses motifs variés. Sa renommée a depuis longtemps franchi les frontières. On vient de partout pour se faire tatouer à Rotorua. Oubliez les têtes de morts, les chiens méchants, les monstres. Leurs divers motifs contribuent à un assemblage de lignes harmonieuses savamment positionnées. On en voudrait tous un mais le cadeau devient permanent, un pensez-y bien!

Le site propose également un centre de conservation des kiwis ultramoderne, quelle chance de côtoyer ce trésor national de la Nouvelle-Zélande : l'oiseau kiwi indigène, ‘’la mascotte’’ de la Nouvelle Zélande. On a pu les voir dans la pénombre, savamment reconstitué en laboratoire, deux kiwis plus deux bébés. Cet oiseau nocturne est un solitaire qui demeure difficile à observer en milieu naturel. Ses plumes ressemblent plutôt à des poils dont les maories s'en fabriquaient des caps.Kiwis: "check"!

Le buffet précédant l'ensemble des activités nous a présenté quelques plats  dont  les maories étaient friands bien qu'adaptés à la sauce européenne. Une grande variété de saveurs succulentes.

La découverte de Rotorua (65 000habitants) ou Te Rotorua-nui-a-Kahumatamomoe, « Roto » signifie « lac » et « rua » « deux » donc « le deuxième grand lac de Kahumatamomoe ». La ville (2 615 km2) se situe sur la côte sud du lac du même nom.

Outre les mares de boues, 17 lacs font la joie des pêcheurs, nageurs et skieurs nautiques. Rotorua se trouvait donc bien positionner en 2007 pour accueillir le championnat du monde de ski nautique. Ah, pour les pêcheurs de truite, il ne faudrait pas s’y aventurer pour un petit lancer car il pourrait s’avérer coûteux : 30 000 dollars de pénalité pour une pêche sans permis. Un peu dispendieux la bouchée!

Reconnue comme étant le coeur de la culture maorie, elle couvre elle aussi un apport considérable pour l'agriculture et le tourisme, et …ses thermes. Des mers de boue dont les gens, avides de soins de santé, se couvrent le corps, un peu comme nous avec l'argile. À proximité, on a eu l’opportunité de visiter le site de Te Puia, la section du parc de loisirs néo-zélandais situé à Whakarewarewa. Un sentier pédestre nous a mené aux cheminées fumantes, aux bassins de boue bouillonnante et au Geyser de Pohutu en éruption qui crachait de la vapeur, ‘’un spectacle naturel impressionnant’’ mais qui s'est montré discret lors de notre passage.

Pas besoin d’avoir les sens de l’odorat très développé pour constater une odeur particulière comme ce que l’on connaît des îles des Caraïbes à St-Vincent ou Ste-Lucie mais tout de même moins concentrée. La présence marquée de soufre nous rappelle sa renommée pour la proximité des nombreux endroits géothermiques où l’on retrouve, entre autres, des geysers en activité et des piscines de boues chaudes dues à la caldeira de Rotorua qui crée une panoplie de couleurs. Comme disent les gens du coin; l’odeur? Un petit mal pour un grand bien!

En soirée, certains ont profité des petits, non, des "grands plats" de la cuisine  du restaurant de spécialité l'Eden,  avec sa vue magnifique derrière le navire où le pilote du coin a laissé le Edge vogué vers d'autres flots bleus!

Certains ont profité des spectacles en soirées ou ont simplement fini cette journé un verre à la main tranquillement assis à écouter une musique plus tranquille.

On vous quitte, en vous disant bonjour façon maori : Kia ora.

Lucie 

PS 1 Le 5 octobre 2011, le navire MV Rena touche terre au niveau du récif de l'Astrolabe dans la baie causant une marée noire, décrite comme le pire désastre environnemental de la Nouvelle-Zélande.

PS 2 Les Maoris composent 14 % de la population et leur histoire, leur langage et leurs traditions sont au cœur de l’identité de la Nouvelle-Zélande. Au Canada, les premières nations les envient sûrement.

PS 3 L’acteur Temuera Morrison (1960-),  qui vient de cette région a joué le rôle de Boba Fett dans Star Wars

 

Photos

Voir plus

Vidéos

YouTube
YouTube