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Bon matin ou après-midi ou soirée peut-être pour vous? Enfin, considérez-vous comme salué!

Une autre excursion sur terre ferme avant celle de demain qui sera en mer. On ne vous en dit pas plus pour l’instant.

Au cours de la nuit, nous avons rejoint la péninsule d'Otago, cette longue bande de terre vallonnée en forme de doigt, sur la côte est de l’île du Sud, et nous nous trouvons à Dunedin qui est en fait le nom écossais, celte, d’Édimbourg, la capitale de l’Écosse qui vient du gaélique ‘’Dun Edeann’’ soit « fortification d'Eidyn’’ avec laquelle elle est d'ailleurs jumelée. Charles Kettle, l'arpenteur de la ville, chargé d'imiter les caractéristiques d'Édimbourg, a produit un plan d'urbanisme qui dit-on est fort ressemblant. 

Fondée en 1848, elle porte fièrement ses racines écossaises et son titre de deuxième ville de l’île grâce à ses 133 300 habitants. On l’étiquette de ville très dynamique car elle foisonne d'étudiants (25 000) venant de l'université d'Otago, la plus vieille université de Nouvelle-Zélande et la deuxième université de l'île du Sud, après celle de Christchurch, et ses étudiants tiennent à conserver sa réputation pour ses fêtes universitaires bruyantes. Du côté nature, Dunedin est qualifiée de capitale de la faune sauvage de Nouvelle-Zélande.

OK Dunedin, à l’attaque!

À notre débarquement, au Port Chalmers, on note que le port ne passe pas inaperçu avec toutes ses billes de bois empilées  les unes  sur les autres prêtes à partir. Ce port c'est un grand cratère rempli de petites îles dont une se nomme ... île de la Quarantaine comme la nôtre en face de Montmagny et dénommée ainsi pour les mêmes raisons que la nôtre, la période de temps nécessaire (116 jours) pour les arrivants irlandais touchés par la famine de la pomme de terre (1845). Certains y ont établis avec les années de grandes fermes agricoles.

Claudie notre guide est ici comme un poisson dans l’eau puisque c’est SA ville, la plus belle, la plus joyeuse, où on retrouve les gens les plus sympathiques…Elle y habite depuis plus de trente années et elle y a rencontré…son kiwi préféré. Saviez-vous que c’est la ville la plus éloignée de Londres avec 19 100 km ou si vous préférez, 34 heures…de vol. La ville porte le titre de la plus froide en NZ, normal, elle n'est qu'à 2600 km de l'antartique. Comme sa cousine Wellington, on retrouve ici de forts vents très froids qui peuvent supportés un taux d'humidité de 80%. La neige s'y présente  seulement deux à trois fois par année, par chance, car ces journées coûtent à l'état un million de dollars par jour de tempête car n'étant  pas équipée pour ces "petites tempêtes" tout est alors fermé: école, bureaux....Imaginez les miliards pour nous au  moindre petit cinq centimètres? Les habitants de Dunedin peuvent se vanter d'avoir  le titre de la première université de la NZ. Leurs facultés de médecine, dentisterie, chimie et biochimie remportent la palme parmi les favorites. L'université obtient le poste de plus gros employeur de là ville avec ses 8 000 travailleurs.

En quittant le port, on voie sur la route une sculpture faite  de plusieurs morceaux blancs. À prime à bord, cela nous fait penser à ...des dents. Claudie nous confirme que c'est le cas. Un étudiant universitarie en arts visuels a voulu démontrer comment les dents se déchaussent, dans le cas de celles-ci par le vent. Notre guide a même vu ici un bon matin un homme avec une immense grosse brosse  laver ces dents non pas à cause des caries mais de la poussière de la pollution. Original non? Leur stade  de rugby de trente mille sièges est reconnu lors des compétitions mondiales; il faut bien rentabiliser cette infrastrucutres de 168 millions $.


En entreprenenant la longue route de la péninsule d'Otago (24 km), cette longue bande de terre valonnée en forme de doigts, on longe une piste cyclable avec passerelle à certains endroits, sentier cyclable si rarissime en NZ. De nombreuses petites cabanes de bois sont accrochées aux berges, cabanes à l'exemple de nos cabanes pour la pêche blanche chez-nous. Elles sont fermées et les propriétaires ne peuvent pas les habiter. Une rumeur circule à l'effet  que ces petites cabanes auraient eu des utilités autres que la pêche entre autres pour certaines rencontres disons...non officielles! Des rumeurs sûrement!

On croise Fletcher House où un film mettant en vedette l'épouse de Daniel Craig (agent secret James Bond) nommée Rachel Weisz aurait tourné le film  "The light beteeen oceans". Son mari qui l'accompagnait aurait fait des heureux pour ses fans qui l'auraient vu circuler à Dunedin. Bon, terminé la chronique "7 jours". 

Un petit village modeste et sans grand éclat nommé Portobello n'a rien à voir avec le Portobello italien situé en Sardaigne, mais celui néo-zélandais peut se targuer d'être le premier village (1908)  de la péninsule d'Otago mondialement connu pour son paysage et sa faune exceptionnelle.

En longeant la route panoramique de la baie d’Otago, nous avons l’impression d’être dans un décor de films à l’époque des impressionnistes. L’atmosphère champêtre avec tous ces moutons qui semblent  savamment positionnés dans ce speciale,  crée une parfaite carte postale.

On a pu élucider le mystère du titre de cette ville (Dunedin), "capitale de la faune sauvage’’. Il est en hommage, entre autres à sa colonie d’albatros, unique au monde. Mais il ne faut pas minimiser les autres espèces d’oiseaux marins, d’otaries et de manchots. Dunedin peut se targuer de la présence de l’une des espèces les plus rares au monde soit le manchot à l’oeil jaune ou, manchot des antipodes ou, hoiho (« faiseur de bruit ») nommé par les Maori. Sa population varie entre 3,200 et 3,600 individus adultes et se trouve actuellement en danger d'extinction. Mais lors de notre excursion, ils ne se sont pas présentés pour leurs visiteurs. Il y a eu aussi quelques cygnes noirs, et revoici nos couples de canards du paradis, madame élégamment coiffée d'une tête blanche alors que monsieur la suit, lui dans ses modestes habits.

Au bout de cette péninsule nous voici donc au Royal Albatros Center pour voir cet oiseau le plus grand au monde ...avec le condor vivant en Patagonie. Mais avant d'en apprendre un peu plus sur sur cette espèce, certains d'entre-nous se rendent à la passerelle des manchots bleus. On le savait que ces derniers sont des couche-tard et qu'on n'avait peu de chances de les voir car ils sont nocturnes. Ils devaient faire  la sieste à cette  heure hâtive de la matinée.

Auparavant les maories qui habitaient la région appelaient cet endroit Pupkekura. Il  a aussi servi de défenseur pour l'armée. On y a vu les restes d'un canon et d'une vieille prison.

Puis notre rendez-vous au centre d'interprétation débute par une rencontre avec deux guides naturalistes qui nous invitent à la salle de présentation pour nous introduire au monde merveilleux des albatros. Une envergure d'ailes de 3 mètres leur permet de voler mais pour être plus précis nous parlons plutôt de vol plané. Sa stature est imposante, haut de 1.3 m. Ils ont eu leurs oisillons (pas certaine que ce terme s'applique tellement ces oiseaux deviennent gros et lourds), vers la fin janvier. Lorsqu'arrive le moment de la reproduction, il y a plus d'un an que les oiseaux n'ont pas touché terre. Alors, de partout dans la région, on sonne les cloches pour annoncer leur arrivée. Quelle belle coutume. 
 Cette espèce a un système de garde car les deux parents couvent le nid à leur tour. 80% de leur vie se passe en mer. La femelle aurait un "petit" tous les deux ans et pourrait compter sur 45 années de vie. Depuis longtemps le centre procède à des études et "Grandma" aurait eu l'âge vénérable de 60 ans lors de son dernier séjour par ici et devait avoir plus de quatre millions de km à son "compteur ", si seulement ma petite Kia pouvait en faire autant! Ce qui est remarquable sur ce territoire c'est que c'est ici que la population d'albatros niche le plus près des habitations, normal, leur matière première est ici très présente: le vent et leur nourriture, du krill (plancton animal), retrouvé en abondance dans la mer.

Notre arrivée fut marquée par le vol, rapide il va s'en dire, d'un seul albatros. Apres la petite vidéo très intéressante sous-titrée en français,  les guides naturalistes nous ont accompagnés au poste d'observation d'où nous avons pu apercevoir un adulte couver des petits d'à peine un mois. ils ont besoin de manger goulamment car le premier vol des petits sera de 10 à 12 jours pour une moyenne de 9500 km...sans arrêter. Ce point de vue de la falaise est à couper le souffle. Des jumelles permettaient une meilleure vue sur ces oiseaux. D'autres informations nous sont données en temps réel car une caméra permet de les observer 24 heures sur 24. Certains d'entre-nous surveillerons du confort de notre foyer québécois, l'évolution des jeunes. Je ne vous cacherai pas que des voyageurs ont profité de la jolie boutique pour "éliminer" leurs derniers dollars néo-zélandais. Belle visite ce centre de préservation de la nature.

On reprend la route pour aller casser la croûte dans un magnifique restaurant entouré de jardins où ont lieu des mariages.  Un repas succulent toujours  accompagné d'un vin de la région il va s'en dire.

Puis en après-midi, nous avons délaissé la faune ailée pour se rendre à l’unique château de la Nouvelle-Zélande, le château Larnach Castle. William Larnach le fit construire pour son épouse bien-aimée entre 1871 et 1885 en "prenant soin " de raser les collines des alentours. Cette spacieuse demeure en pierres a toutes les allures d’un manoir écossais à l’extérieur, aux pièces intérieures savamment façonnées par les 200 artisans italiens et anglais plus particulièrement pour les plafonds et le grand escalier suspendu. Le château compte aussi une salle de bal. Comme nous ne voulions rien manquer, nous avons gravi les étroites marches menant au sommet de la tour pour jouir du meilleur point de vue. Après les deux mariages de monsieur Lanarque, dont les épouses étaient les deux sœurs,  mortes toutes les deux à l'âge de 38 ans, monsieur Larnaque fit faillite, se suicida  et laissa sa progéniture sans testament mais avec...des dettes considérables. Le château de style néogothique a été vandalisé et on dit que même les ...moutons l'ont habité. Le plus remarquable de ce bàtiment ce  sont les plafonds munis de fines boiseries sculptées.  Comme tout château qui se respecte, l'endroit présente ses jardins avec vue sur la ville, une forêt une fois de plus avec ses immenses arbres entourent le terrain. Il est considéré comme le cinquième plus beau jardin de la NZ.

Maintenant, direction vieille gare. Il faut savoir dans un premier temps que Dunedin foisonne d’un riche patrimoine victorien et edwardien le plus minutieusement conservé dans l’hémisphère sud. Ses bâtiments? Des oeuvres d’art en soi. Ses galeries d’art et des musées? Ils renferment quelques-unes des meilleures collections de Nouvelle- Zélande. Ouf, la marche est haute pour les autres villes
 

Les gares des villes anciennes attirent toujours nos regards. Celle de Dunedin ne fait pas exception. Elle est considérée comme l’un des bâtiments architecturaux les plus importants de la ville. En 1906, l’architecte néo-zélandais George Troup, crée ce bâtiment de style Renaissance flamande, en pierre de calcaire blanc d'Oamaru sur roche de basalte noir qui lui donne un air dramatique qui rappelle les constructions écossaises avec un aspect caractéristique de la plus grande « Maison en pain d'épice » qu’on a jamais vu. Dès lors, on surnomme l’architecte ‘’Gingerbread Georges’’. La gare prend l’allure de certains palais importants avec le sol de sa salle de réservation en mosaïque de près de 750 000 carreaux de porcelaine Royal Doulton. Une œuvre d’art! La boutique de la gare était un petit trésor de beaux produits des artisans locaux.

"Gingerbread Georges" fut par la suite, le premier architecte officiel des chemins de fer de Nouvelle-Zélande . Les habitants pensent qu'il s'agit du bâtiment le plus photographié du pays, ainsi que du deuxième bâtiment le plus photographié de l'hémisphère sud, après… l' Opéra de Sydney.

Pour se rendre ‘’chez-nous’’ au navire, un dernier petit tour dans le centre-ville de Dunedin. Claudie nous fait principalement remarquer les architectures des bâtiments comme celle de la Brasserie Speight’s Ale. George Street, est l’artère principale de Dunedin avec ses commerces. Parmi ses bâtiments remarquables, il faut nommer l’église, la cathédrale anglicane Saint-Paul et la First Church (presbythérienne) plus grande mais aussi plus ancienne, deux beaux exemples du style victorien. Les galeries d'art sont nombreuses et l'hôpital est toute récente.

On allait oublié, Linda a relevé le défi et a trouvé son chandail de laine merino...à la boutique du ...château. Bravo! C'était la dernière chance pour un achat néo-zélandais. Fiou!

Les voyageurs poursuivent leur découverte des différentes salles à manger et fouinent pour trouver de bons rabais dans les boutiques du navire.

Avant de nous endormir ce soir, nous aurons une petite pensée pour les petits albatros, et vous? Vous en êtes-vous fait une image?

Bonne nuit !

Lucie

PS1 Une des rues les plus pentues du monde se trouve à Dunedin soit la rue Baldwin Street, 35 % de pente.

PS2 Les Highlanders, une franchise de rugby néo-zélandaise, est basée à Dunedin. Elle dispute le Super Rugby.

PS 3 Il y a plus de distributeurs automatiques au Japon qu'il n'y a de gens en Nouvelle-Zélande. Il y a environ 4.7 millions d’habitants en NZ

PS 4 Dunedin est surnommé « Dunners » par certaines personnes. 

 

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