Bonjour australien d’un jour! G’Day! Bienvenue en Australie!
Nos voyageurs étaient tôt sur leur balcon pour voir les premiers, l’emblématique port de Sydney avec droit devant nous l’Opéra de Sydney. Quelle architecture! On vous en reparle plus loin. Le débarquement se passe bien et nous sommes fébriles. Ce n’est pas que nous avons hâte de quitter le navire mais nous sommes curieux de découvrir l’Australie, pays des kangourous, du didgeridoo et, du boomerang.
En fait, c’est le pays des K : Koala- Kangourou- Kokka- Kookaburra. On souhaitait bien tous les saluer.
C’est notre guide franco australienne Éva qui nous accueille. Elle nous mentionne que, l'Australie c’est un pays et un continent entouré par les océans Indien et Pacifique. Ses principales villes, Sydney, Brisbane, Melbourne, Perth et Adélaïde, sont bâties sur la côte. La capitale Sydney? Non, non, c’est plutôt Canberra située à l'intérieur des terres. Le pays est connu pour l'opéra de Sydney, la Grande Barrière de corail, ses grandes étendues sauvages et désertiques appelées l'Outback (et oui comme l’automobile de Subaru), et ses espèces animales uniques comme le kangourou et plus particulièrement l'ornithorynque. C’est également un territoire de 7,741 millions km² pour 27 millions d’habitants. Alors pas besoin de vous dire que nous n’en ferons pas le tour, ça nous prendrait un autre mois de vacances.
Nous, nous allons nous concentrer sur Sydney.
Sydney, la ville la plus la peuplée d’Australie dont l’air urbaine comprend une population de 5 000 000 habitants, est le plus important centre financier d’Australie et une destination touristique internationale reconnue pour ses superbes plages et ses deux monuments quasi-iconiques : l’Opéra (encore!) et le Harbour Bridge. L’Opéra de Sydney est situé dans le quartier Bennelong Point, Sydney, Nouvelle-Galles du Sud, Australie est le célèbre bâtiment du XXe siècle (1973) et haut lieu de représentation des arts notamment lyriques, figure au centre-ville comme un coquillage géant pour les uns, et un voilier pour les autres. Sa fantaisiste architecture a été imaginée par le Danois Jørn Utzon. Il est entouré du jardin botanique au sud et, est voisin du célèbre pont Harbour Bridge d'une seule arche. Un coquillage élégant au pays des colosses! Le décor qui en résulte est devenu un symbole et attraction touristique majeure de l'Australie et de Sydney particulièrement. Venir à Sydney sans voir l'opéra? Impossible. Certains touristes choisissent Sydney comme destination spécialement pour l'opéra.
Les premiers occupants aborigènes s'étaient établis dans le quartier aujourd'hui appelé des Rocks où nous sommes allés admirer l'Opéra de loin. Toujours notre monsieur Cook y serait arrivé dans les années 1770 comme toutes ses découvertes en Nouvelle-Zélande et Australie. Ces magnifiques falaises avec des rochers en formes de champignon laissent également place à...la méditation comme vous pouvez voir sur une photo, ce sera notre premier arrêt qu'on appelle le Mrs Maccquarie's Point. On dit que la dame aimait y faire des balades. Imaginez si elle revenait et qu'elle y voyait maintenant l'opéra juste en face?
Près du port, des anciens bâtiments qui servaient jadis pour accueillir les immigrants en quarantaine, ont changé de vocation et sont devenus de luxueux condos de plusieurs millions destinés à des vedettes comme l'acteur néo-zélandais Russel Crowe pour sa ..seconde résidence, bien entendu.
On a croisé la jolie cathédrale catholique Ste-Marie, la plus grande du pays. De loin, on a aperçu une affiche géante typique d'un produit américain. Vous devinez lequel? Oui c'est ça, Coca Cola. On ne pouvait pas la manquer, pauvres sydnéens. Ils devront avoir ce décor...pour l'éternité tel que le mentionnait l'entente de l'époque. "J'espère qu'ils Ne vendent pas du Coca Cola au ciel", non attendez, c'est plutôt de bière qu'espérait Jim Corcoran dans sa chanson.
Puis, Èva nous amène vers un beau sentier pour se délier les jambes. La vue y est magnifique et les arbres également. Une belle vue de la ville en bordure de mer avec ses édifices bâties dans les années 1970.
Aux premiers temps de la colonie, l'Australie a accueilli des prisonniers, 40% de sa population était issue de ce milieu. Aujourd'hui leurs descendants habitent de jolies maisons victoriennes qui valent de 3$ à 4$ millions et plus. Serait-ce que "la pomme ne pousse pas toujours près de l'arbre?" Dans ce quartier qu'on dit habité en grande partie par la communauré gai, le raffinement est de mise. En fait, ce sont plus de 3500 maisons anciennes que plusieurs membres de la communauté gai ont joliment retapé en conservant le charme particulier de ces habitations; les galeries pourvues d'une magnifique clôture en fer forgé aux motifs tous différents les uns des autres. On se sent près des australiens pour leur ouverture d'esprit face aux différences. Les banderoles arc-en-ciel flottent un peu partout dans la ville.
On apprend que l'Australie comprend de nombreux parcs nationaux, 3500 écoles privées où il en coûte entre 12 000$ et 50 000$ par année pour envoyer les enfants à ces écoles comme ceux de Nicole Kindman.
En fin d'avant-midi, on se retrouve toujours en pleine ville mais...sur le bord de la "Bondi Beach". À cet endroit,, oubliez buildings, centres commerciaux, ou musées. Ici, en pleine ville, les surfeurs sont rois! C’est le culte du corps et du bronzage qui règne en maître. Yo man! Et c’est deux pour le prix d’un c’est-à-dire, une section de sable blanc pour les familles et, une autre que les touristes envahissent mais, la plage est tellement grande que lors de notre passage, il n'y paraît rien. Nos voyageurs ont hâte d'y tremper les pieds mais ce sera un plus que les orteils car ici les vagues sont fortes et certains s'y sont fait prendre ...jusqu'aux fesses. Mais attention, vous avez vu la photo avec la cabane de Life Guard? Touristes il faut vous aviser que les plages de Sydney sont tout de même les témoins d'une quinzaine d'attaques de requins par année et, particulièrement chez les surfeurs.
Pour le lunch, chacun casse la croûte autour de la plage de Bondi, certains ont l'occasion de goûter une excellente pizza, table dehors avec comme panorama la mer et ....son vent car aujourd'hui il est fort ici. Pour se dégourdir les jambes, les résidents et touristes utilisent la ‘’Scenic Walk’’, cette promenade de 10 km qui longent quelques-unes des 200 plages que comptent Sydney. En marchant une partie de cette promenade, on constate l’aspect paisible et la bonne utilisation de ce sentier pour les adeptes de beaux panoramas. On croise même une piscine originalement remplie ... directement par les vagues de la mer. Les clients doivent être de bons nageurs il va sans dire.
Comme notre rendez-vous pour la visite de l'opéra se situe en fin d'après-midi, le jardin botanique juste à côté nous appelle. Situé sur le bord de l'eau, les arbres (4800 espèces) procurent heureusement un peu de fraîcheur. L'immensité de leur taille est impressionnante. Comme ils croissent rapidement à cause de la température clémente, ces arbres de 150 ans, en auraient chez-nous 500 à 600 si on comparait leur taille. Il y a le "tea paper oil", l'eucalyptus, les ficus, les bambous, ldont ont dirait des percussions chaque fois qu'ils se croisent. Il y a eu les oiseaux aussi qui profitent du jardin, les ibis, les kookadurra ( l'oiseau qui rigole), les magpies, les cacatoès tout blanc...Et comme Èva nous dit que, le magnifique pin de Norfolk qui est devant sert aussi à réaliser nos désirs si on en fait trois fois le tour, on s'y est tous mis. On tournait en rond, reste à voir maintenant si nos désirs se réaliseront. On ne perdait rien à faire l'exercice.
Oui, on y arrive à cette visite de ce bâtiment à l'architecture si particuliére, l'opéra de Sydney. Notre guide Nicolas, avec la traduction d'Èva, nous en mettra plein la vue pendant une heure avec ses informations détaillées. Un vrai pationné ce Nicolas. Un danois, Jorn Utzon a d'abord entrepris les travaux en...1953, non mais il était d'avant garde cet architecte. Des mésententes ont réduit son travail et les plans furent complétés par 3 architectes australiens. La construction avait des similitudes avec la construction d'une église avec ses voûtes. Du béton de l'orde de 25 tonnes ont été nécessaire. Des bandes de métal ont été insérées et ont fait en sorte qu'aucune colonne ne fut nécessaire pour soutenir l'infrastructure. Cet opéra possède une particularité avec votre four. Laquelle? Ses tuiles sont autonettoyantes. Elles sont de couleur blanche comme pour imiter les voiles d'un bateau ou d'un coquillage. Ses murs sont faits de bois dur et mou, ce qui en fait une sonorité exceptionnelle. Au premier abord, on y trouve des similitudes avec la maison symphonique de Montréal.Elle est classée parmi les 10 meilleures salle de concert pour sa sonorité. Ce n'est qu'en 1973 que la reine Élisabeth 2 procédera à son inauguration. Pavarotti y est allé pour quelques notes mais n'a jamais voulu traverser la moquette violette par pure superstition. Ah bon, il n'y a pas juste Céline qui est superstitieuse alors? À pleine capacité, la salle peut accueillir 2500 spectateurs et 900 chanteurs pour la chorale. 10 000 tuyaux ont été nécessaire pour construire l'orgue et ce, sur une période de 10 ans, 25 km de tuyaux ont servi à diriger le système de la climatisation.
Au retour vers l’hôtel pour les trois prochaines nuits, Park Royal Darling Harbour située en plein centre-ville.Sa localisation nous permet d'aller à pied pour le souper sur le bord de l'eau, en plein centre-ville au Nic's Seafood. Nous y avons goûté une "seafood chowder" renversante. Poulet et poisson furent également â la hauteur de leur réputation. Une marche au retour nous a permis de découvrir Sydney "by night".
Au lieu de compter les moutons de la Nouvelle-Zélande ce soir; autres pays, autres mœurs, si on comptait les …kangourous?
Belle soirée à vous tous
Lucie
PS 1 Le didgeridoo est un instrument de musique à vent de la famille des cuivres, bien qu'il soit en bois. À l'origine, cet instrument est joué par les Aborigènes du Nord de l'Australie, son usage semble très ancien et pourrait remonter à l'âge de pierre (20 000 ans), d'après une peinture rupestre représentant un joueur de didgeridoo, analysée au carbone 14. C'est une trompe en bois, lointaine cousine du cor des Alpes ou du tongqin tibétain.
PS 2 Vous avez une idée du drapeau aborigène? Il s'agit d'une bande supérieure noire, d'une bande inférieure rouge et d'un cercle jaune au centre.