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Bonjour fidèles amis(es), et toute la parenté,

Oh non, notre dernière journée en Océanie! Snif snif!

Chacun a eu le choix aujourd’hui de se balader à pied à son rythme avec les guides Eva ou Béatrice. Les deux groupes vont flâner autour de l’effervescent Quartier des affaires (Circle Quay) dans un premier temps. C'est ici que les courtiers entrent et sortent en courant des gratte-ciels entre 9h00 et 5h00 et, vont prendre un verre après le travail. On comprend l'effervescence, après tout, Sydney serait le plus grand port du monde grâce à son estuaire.

On poursuit notre course aux différents attraits de la ville? Un peu partout flottent les banières du mouvement LGBTQ relatant le dernier événement festif de l'organisme dans cette cité. Sur la rue Georges, rue principale, on s'arrête devant la cathédrale gothique St-Andrews. La guide nous fait remarquer la construction qui fut effectuée par des prisonniers dès 1837, avec les pierres de grès de Sydney. Ici, 30% de la population serait catholique, 40% protestants et 30% des autres religions ou, athé. Juste à côté, le tram circule, permettant à nos voyageurs de Québec, d'espérer le leur...un jour!  Sydney possède un tramway, un métro avec parties souterraines et extérieures, train dont ce dernier se rend jusqu'aux Montagnes Bleues et, des traversiers. La ville ''nec plus ultra'' des transports publics.

On poursuit avec l'hôtel de ville juste à côté, le premier bâtiment public de Sydney, puis le Queen Victoria Building qui en 1901 se voulait un marché aux légumes, vogue qui n'a guère fonctionnée ici, mais ce marché transformé maintenant ... en centre commercial; à chaque centenaire sa mode!. Mais la statue de cette reine est demeurée, elle. Vous n'aurez pas de difficulté à comprendre pourquoi ici en architecture, le '' style victorien'' est roi et maître mais auquel est ajouté de nombreux bâtiments de style art-déco (1930) et moderne un peu plus tard  à Sydney copier sur les influences de l'architecture new-yorkaise et oui, même le Harbourg Bridge juste à côté ressemble étrangement au Hellgate Bridge.

Dans ce centre commercial, on croise des amateurs de boutiques de luxe qui font le tour des hauts lieux du ''shopping'', spécialement dans celui-ci muni d'une galerie de verre qui recouvre le plafond des lieux. Heureusement que les défenseurs ont gagné leur but en préservant cet espace recouvert. Les étages supérieurs profitent aux plus somptueuses boutiques pour diminuer en classe en descendant les étages. Peut-être devrions-nous nous rendre à celles du sous-sol? Hihi!!!

Comme le Glockenspiel sur le Marienplatz à Munich, on y retrouve une horloge à vocation particulière. Aux heures, celle-ci démontre une particularité spécifique de Sydney.  Bien sûr, vous verrez aussi sur nos photos que nous sommes passés devant la célèbre chocolaterie australienne Haigh's ...sans s'y arrêter; même pas Jean, fidèle adepte de ces fèves de cacao et, de toute forme de fruits...transformés avec l'aide de particules...de sucre! On y a croisé des boutiques de renom comme Longchamp pour les sacs à main (je soupçonne que certaines y reviendront en après-midi) et une boutique typiquement australienne: SABA (vêtements). Nous avons bien aimé traversé cette galerie reflétant l'époque du verre sous toutes ses formes, même coloré, agencé de cette vague pour les balcons de fer forgé. 

En levant les yeux aux ciel, la tour de Sydney prône du haut de ses 309 mètres soutenue par ses cables d'acier, là-même où nous avons pris notre excellent souper hier soir. On traverse l'artère de la rue piétonne, Pitt St., pour se rendre au Hyde Park sur la rue Elisabeth, le plus ancien parc d'Australie datant de 1810 où le gouverneur Lachlan Macquarie en fait un centre d'attractions et de loisirs pour les habitants de la ville, ainsi qu'un champ d'exercices pour les troupes. Aujourd'hui réduit, les résidents et travailleurs y vont pour pique-niquer à l'ombre des ficus ou si vous préférez figuiers (mais attention ceux-ci sont en fait un arbre parasite dont les fruits sont non comestibles contrairement à ceux importés que l'on prend plaisir à déguster au Québec)  et pour voir la superbe fontaine Archibald. 

On entrera rapidement par la suite dans la cathédrale Ste-Marie, de style gothique, construite elle-aussi par les prisonniers. C'est en 1788 qu'est arrivé en Australie la première flotte britannique venue coloniser le continent : un groupe majoritairement constitué de détenus arrachés aux prisons surpeuplées du Royaume-Uni. Que de grandes réalisations ces gens ont construits ici. La première cathédrale édifiée en 1820 puis détruite par le feu mais reconstruite et les deux flêches furent installées en 2000 seulement.... hum! je soupçonne la tenue des jeux olympiques pour ce ''rapide'' ajoût, ah quand religion et sports font bon ménage!

Au fil de notre balade on constate que ce même monsieur Macquarie a voulu redorer le statut de ces prisonniers et faire de l'Australie, une nation fière et libre. Ces mêmes prisonniers ont édifié un hôpital  et des casernes (Hyde Parks Barraks) qui offrit de meilleures conditions d'hygiène à leurs prédécesseurs malades. Macquarie poursuiva ses réalisations avec une école et.... établie une monnaie propre à l'Australie. C'est à monsieur Francis Greenway, architecte au Royaume Uni, qui a fait faillite, et en 1812 plaida coupable, "sur les conseils de ses amis", de faux en écriture et est condamné à mort, sentence  ensuite commuée en 14 ans de déportation... en Australie, que nous devons ces magnifiques bâtiments. Quel homme visionnaire et humaniste ce monsieur Macquarie d'avoir fait confiance et honorer ces prisonniers!

Notre guide nous fait remarquer les deux animaux symboliques de l'Australie sur  les divers documents et édifices officiels de ce pays : le kangourou et l'émeu. Mais pourquoi ces deux espèces spécifiquement? Je vous le donne ''en plein dans le mille'' ; parce que, à l'image de ces deux animaux, les australiens appartiennent à un peuple ...qui ne recule jamais! Ils foncent droit devant. Un bel exemple de fierté cette nation.

Il faut avouer qu'à Sydney, certaines sculptures sont parfois loufoques comme celle-ci, retrouver  devant l'hôpital représentant un porcelet ''Il Porcellino''. Mais que diable un rapport entre un hôpital et un porcelet? Ce sanglier en bronze plus grand que nature, se veut une réplique exacte qui se trouve à Florence, en Italie, et qui porte le surnom local florentin d'il porcellino. On dit que le monument de Florence porte bonheur si les visiteurs insèrent une pièce dans la gueule béante du sanglier.  En frottant le museau du sanglier on s'assurerait d’un retour à Florence, tout comme la pièce de monnaie lancée dans la fontaine de Trévie à Rome et ici…à Sydney. L'argent récolté sert à financer un hôpital à Sydney comme à Florence, pour soutenir le travail de l'hôpital. Un bel hommage à Thomas Fiaschi et Piero Fiaschi, respectivement père et frère. Tous deux ont travaillé comme chirurgiens honoraires à l'hôpital de Sydney.  

La profession de guide évite habituellement deux sujets. Vous devinez lesquels? Religion et politique. Mais à regarder le peuple australien, on est nécessairement porté à faire certains liens avec le peuple québécois et ce, à ces mêmes deux niveaux. Entre-nous, Bénédicte accepte de nous confier que les australiens ont aussi eu droit à des référendums (qui ont également échoués)  concernant la monarchie et ont apporté des changements importants à la monnaie juste après... le décès de la reine. Ce qui se dit en Australie...reste en Australie!  

Après cette matinée grandement informative sur cette ville, on s'arrête à un pub pour casser la croûte.Il semble que les Fish's Chips et les calamars aient la cote, accompagnés de bière locale bien sûr. L'après-midi qui devait être libre, notre groupe en redemande. On se dirige donc tous ensemble vers le pont Harbour Bridge pour y faire une balade à pied. Bien sûr on a vu des téméraires qui ont opté pour la "promenade'' jusqu'en haut des piliers, attachés de harnais et... munis de leur courage et, de leur courte formation. Mais nous...on n'avait pas le temps, désolés! On y va donc à pied, sur le trottoir du pont pour découvrir l'élégante Opéra sous un autre angle, les dizaines de voiliers dont certains font la course, les pimpants gratte-ciel et les minuscules australiens qui s'affairent dans les rues. Cette construction, 1923-1938, secrètement calquée sur la technologie de la tour Eiffel et, elle aussi copiée sur l'architecture du Pont des Enfers à New-York, s'élève à 130 mètres de haut. À l'époque on appelle ce pont ''le pourvoyeur'' car il donna  de l'emploi à 1600 personnes dont 16 y perdirent malheureusement la vie. Un célèbre travailleur du pont? L'acteur principal du non moins célèbre film Crocodile Dundee, Paul Hogan, sydnéen lui-même, qui fit la promotion du pont pour l'Office du tourisme de sa ville d'origine.   

On ne verra plus jamais pareil ce pont et cet opéra lors des cérémonies pour célébrer les premiers à accueillir chaque Nouvel An.On les reconnaîtra et revivront l'émotion de notre présence sur ce célèbre pont, symbole lui aussi de la ville.

Une courte visite dans un magasin des renommées pierres, les opales, fut instructive. 90% de la production mondiale vient de l'Australie mais attention ''aux doublets'' qui perdent leur éclat dans l'eau ...comme neige fond au soleil" .La présentation nous permit de constater de la diversité des opales et, nous a appris comment les différencier. En jetant un oeil sur ces pierre précieuses, on constate que la plupart d'entre elles, spécialement celles des comptoirs de gauches me font de l'oeil, elles reflétaient le raffinement..., et la richesse dont nos cartes de crédit n'atteignaient pas ces limites. Mais magnifique visite pour en apprendre davantage sur ces pierres fabuleuses.

On a choisi une courte rentrée en tram pour rejoindre notre hôtel. On ne vous cache pas que certains avaient, au cours de la matinée, repérés des endroits pour retourner faire des dernières emplettes. Vous aurez donc droits possiblement à certains souvenirs australiens. Ah les chanceuses filles d'Odette et Jean!

Maintenant, un peu de repos avant notre dernière sortie ce soir, un souper-croisière pratiquement privé, sur le Journey Beyond pour voir Sydney au coucher de soleil. 17h30 nous sommes fidèles pour notre rendez-vous. La température est sublime: ensoleillée, 25 degrés Celsius, aucun vent, mousseux à la main, on admire le paysage. Cette prestation de premier plan nous dirige une fois de plus vers l'Opéra sous un autre angle, accompagnée du pont et du soleil couchant. Un spectacle inouï d’attractions emblématiques de Sydney illuminées la nuit. Oui oui, toutes les photos de vos amies et parents seront de vrais clichés, non retravaillés, ne vous manquera que notre ivresse (non pas à cause des bulles) du moment présent. Un repas délicieux nous a permis de découvrir la subtilité des saveurs australiennes et de tout ce qu'on peut concocter en cuisine avec un duo betterave et quinoa. Un trio de mets prinicpal dont il fut une fois de plus difficile de faire un choix, idem pour le dessert dont le chocolat opta la palme de popularité. Une soirée magique! 

Serons-nous susceptibles de bien dormir ce soir avec tous ces souvenirs en tête? De toute façon, nous aurons amplement le temps de nous reprendre avec les 20 heures de vol qui nous attendent pour vous retrouver.

À demain pour cette dernière journée de notre périple Nouvelle-Zélande-Australie!!!

Lucie

PS1 Je vous ai amplement parlé du Capitaine Cook au cours de ce voyage. Savez-vous qu’il fut un des seuls capitaines dont l’équipage n’a pas eu le scorbut? Il avait, dit-on, un immense succès en matière de maîtrise sanitaire grâce aux grandes quantités de citrons et de choucroute embarqués à bord de ses navires. Aucun homme ne périt du scorbut. Bravo capitaine!

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