Bonjour chers lecteurs, famille et amis,
À notre levé, l’ouverture des rideaux dévoile un ciel encore nuageux qui, comme hier, a laissé place au chaud soleil et à l’humidité, mais une mer beaucoup plus calme, enfin! Le Beyond amorce son accostage de façon audacieuse dans la baie magnifique baie de Castries, c’est-à-dire à reculons! Très forte cette Captain Kate. Ste-Lucie ne ressemble à aucune des îles des Caraïbes. Montagneuse et ornée d'une luxuriante végétation, magnifique décor. Cette île s'étend sur 40 km de long par 43 km de large. Il n’y a aucune route au centre ou qui traverse l’île, beaucoup trop de montagnes : on utilisera donc les routes qui longent les côtes.
Ste-Lucie est une île volcanique et culmine à 950 m d'altitude au mont Gimie (un peu plus que Mont Tremblant et Mont Ste-Anne). Si célèbres et emblématiques, les deux autres volcans, le Gros Piton et le Petit Piton, sont situés entre Soufrière et Choiseul sur la partie occidentale de l'île. Ils font partie des sites inscrits au Patrimoine mondial de l'UNESCO. La capitale de Ste-Lucie est Castries où habite le tiers de la population du pays et où nous sommes accostés ce matin. Les autres grandes villes sont Soufrière, Gros Islet et Vieux-Fort. Le climat est tropical, modéré par les vents du nord-est, et possède une saison sèche de janvier à avril et une saison des pluies de mai à décembre.
Elle est une colonie anglaise et la langue parlée du pays est donc principalement l'anglais mais le créole est parlé par 81% des gens de l'île. La population est de 173 000 habitants dont 81% sont d'origine africaine. Toutes les religions y sont représentées, mais la majorité est catholique. La culture de la banane a longtemps été la principale source de revenu de l’île, mais aujourd’hui, c’est le tourisme qui occupe cette place.
Amilya notre guide, fière et loquace résidente de Sainte-Lucie, nous accueille avec toute la bonne humeur qu’il est possible de retrouver sur l’île! Elle nous aura parlé avec passion de son île pendant les 6 heures que nous avons passées en sa compagnie! Elle nous parle rapidement de leur nouvelle idole mondiale, Julianne Alfred, qui a fait la fierté de tous ici en remportant le titre de championne du monde du 100 m et vice-championne du 200 m à Paris l'été dernier.
Il faut avoir le cœur solide pour traverser l’île. La route est sinueuse car le relief de Ste-Lucie est très montagneux. On a rapidement abandonné l’idée de compter les tournants en tête d’épingle qu’on a croisés. Tout en roulant, Amilya nous explique que les anglais et les français ont combattu 14 fois entre eux pour avoir l'île, principalement à cause de sa richesse en eau de source naturelle. On poursuit ensuite notre route vers une plantation de bananiers où l'on s'arrêtera pour en déguster ainsi qu’un ketchup aux bananes et une sauce BBQ aux bananes. On poursuit toujours notre route vers le sud de l'île. On croise Anse La Raye, Canaries et bien d'autres. On voit ici l'influence jadis d'une colonie française.
Arrivés à Soufrière, on se dépose pendant une trentaine de minutes à la plage afin d’imprégner notre mémoire de cet inoubliable paysage que nous offre l’immense “Petit Piton” (imaginez le deuxième si celui-ci est petit), la plage de sable presque noir et ses eaux turquoise. Wow!
Arrivés au navire en fin de journée, on peut dire que nos 27 voyageurs se sont bien imprégnés des paysages de la belle Ste-Lucie. Les 7 autres personnes qui sont restés à bord ont pu profiter à leur guise de la quiétude du navire pendant une journée d’escale.
Bonne soirée et à demain !
Marie-Christine, Dominique et leurs amis voyageurs