Bonjour, amis et proches de mes voyageurs et futurs aventuriers ou globe-trotters!
Que la nuit fut bonne et le repos salutaire! Nos découvertes de ce magnifique pays aux charmes infinis se poursuivent grâce au programme exclusif de Voyage Louise Drouin et c’est pour moi un honneur et un réel plaisir de piloter tout ce beau monde pour leur faire apprécier le Maroc que j’aime tant. Avec chaque nouveau groupe que j’accompagne, je partage mon émerveillement constamment renouvelé pour cette culture si riche et véritablement passionnante.
Tout mon monde est prêt à reprendre la route pour parcourir les 530 kilomètres qui nous séparent de Marrakech avec entretemps quelques arrêts judicieux pour mieux connaitre le pays et rompre ce trajet de presque six heures.
Nous faisons d’abord une petite halte à Ifrane, une commune urbaine située dans les montagnes du Moyen Atlas, à 1 713 mètres d’altitude où vivent près de 35 000 habitants. Ifrane est réputée pour son architecture de style alpin, ses pistes de ski et les forêts de cèdres qui l’entourent. Crée par les Français en 1930 comme destination de vacances, c’est le lieu de villégiature prisé par les gens fortunés du pays. En raison de son altitude, il y neige abondamment durant les mois d’hiver et elle connait un climat plus frais en été. Propre et agréable, Ifrane dispose de parcs, de lacs bordés de chalets magnifiques aux toits rouges qui tranchent avec le vert de la nature ambiante. C’est en raison de ces caractéristiques qu’on la surnomme la petite Suisse marocaine. Ifrane tient son nom du mot berbère « Ifri » au singulier, « Ifrane » au pluriel, qui signifie grotte. La région est en effet largement connue pour sa multiplicité de grottes qui s’étendent jusqu’à la localité d’El Hajeb. Été comme hiver, Ifrane et sa région offrent d’innombrables loisirs : randonnées, sports de glisse sur les pentes d’un ancien volcan, pêche à la truite ou au brochet, chasse aux sangliers, aux perdreaux et aux lièvres… En bons touristes que nous sommes, nous nous sommes bien sûr arrêtés pour prendre quelques photos du célèbre lion de pierre du sculpteur Henri Jean Moreau (1890 - 1956).
On remonte ensuite à bord de l’autobus pour nous diriger vers Azrou, un autre beau petit village qui méritait un arrêt photo. En passant par la forêt de cèdres située près du village, nous espérions voir les fameux singes macaques de Barbarie, une espèce en voie de disparition, malheureusement nous n’en avons vu aucun et c’est peut-être mieux ainsi : laissons-les vivre en paix!
Nous effectuons ensuite notre halte pour diner où comme d’habitude nous nous sommes régalés à savourer des mets aux épices enchanteresses et au fumet délicieux. Puis, nous traversons la ville de 200 000 habitants de Beni Mellal au pied du Moyen Atlas et à la limite de la plaine de Tadia. Il s’y trouve, parait-il, les plus belles et les plus impressionnantes chutes du pays.
Nous avalons les kilomètres afin d’atteindre notre but, Marrakech. Heureusement que nous faisons quelques pauses pour nous dégourdir les jambes et permettre à notre excellent chauffeur de se reposer un peu.
Après une arrivée un peu tardive à l’hôtel, nous posons nos bagages dans nos chambres et nous filons vite au restaurant où nous attend un grand buffet de plats si variés qu’on ne sait plus choisir! Plusieurs étaient heureux de la grande variété de pâtisseries offertes qui se déclinaient de toutes les couleurs et saveurs. Puis, les gens se retirent pour le reste de la soirée avant un repos salutaire, car demain, c’est la visite du jardin Majorelle qui nous attend.
Bonne nuit, chers lecteurs, et comme nous, faites de beaux rêves!
Manon