Inscrivez-vous à notre infolettre et soyez informé en primeur!
Fermer
1 888 475-9992
Villes visitées
Casablanca, Rabat, Chefchaouen, Volubilis, Meknès/Fés, Fès, Ifrane, Béni Mellal, Marrakech, Ouarzazate, Skoura/Dadès, Gorges, Erfoud/Merzouga, Rissani, Khamlia Village, Merzouga, Rissani, Nqob, Tamnougalte, Ouarzazate, Taznakht, Taliouine, Agadir

Bonjour, amis et proches de mes voyageurs et futurs éventuels grands voyageurs! 

 

Nous voici toujours à Marrakech en mode découvertes et appréciation de la riche culture marocaine. Après notre journée bien remplie de couleurs, d’odeurs et de beautés aux Jardins Majorelle, je puis vous assurer que nous avons eu une nuit calme et reposante peuplée de rêves bleus!

 

Nous voici de nouveau prêts à parcourir quelques kilomètres pour mieux connaitre Marrakech, cette ancienne cité impériale de l’ouest du Maroc, et centre économique majeur abritant des quartiers tous plus pittoresques les uns que les autres où l’on trouve des mosquées, des palais et des jardins à faire rêver. 

 

Après un bon petit déjeuner, nous sommes bien disposés pour suivre et écouter Abdou nous parler de la ville ocre, en référence à la couleur rouge d’une grande partie de ses immeubles et maisons. Par sa population, Marrakech est la troisième agglomération du pays avec 1 085 330 habitants, à égalité avec sa rivale historique Fès, derrière Casablanca et Rabat. Son nom, selon l’origine berbère, aurait le sens de terre de Dieu; toutefois, selon les sources médiévales arabophones, le nom viendrait plutôt de l’arabe Marruquch, soit la bien parée. Grâce à notre visite des remparts et les explications de notre guide, on se rend bien vite compte que les deux appellations sont fondées. De Winston Churchill à Madonna en passant par Yves Saint Laurent ou Cristiano Ronaldo, multiples sont les célébrités qui ont trouvé en Marrakech une source d’inspiration intarissable. Comme eux, mes voyageurs sont prêts à se laisser envouter par son histoire, ses quartiers, ses souks aux 1001 saveurs, son patrimoine architectural et son artisanat. 

 

Épicurienne et spirituelle, humble et orgueilleuse, pieuse et noctambule, traditionnelle et avant-gardiste, cosmopolite et réservée, exubérante et mystérieuse, cette ville de tous les contrastes se nourrit encore et toujours des influences diverses qui la traversent depuis 1000 ans. Marrakech est divisée en deux zones distinctes — la Vieille Ville (ou «Medina»), qui abrite les souks (marchés locaux) dans dix kilomètres d’enceinte et la Ville Moderne aux nombreux quartiers, dont le quartier commercial Guéliz et l’Hivernage qui concentre de nombreux complexes hôteliers. 

 

Après avoir vu les remparts, nous poursuivons notre visite par les jardins Ménera, un havre de tranquillité souvent décrit comme le lieu le plus romantique de Marrakech au milieu de l’effervescence de la ville. Le lac artificiel, un des éléments les plus beaux des jardins, est alimenté par les eaux des montagnes de l’Atlas, grâce à des infrastructures mises en place au XIIe siècle par le calife Abd al Mu’min. Au XVIe siècle, le pavillon Ménara a été construit à côté des jardins sur ordre du sultan Didi Mohammed. Bien que le bâtiment actuel ait été restauré en 1869, avec un toit pyramidal en tuiles vertes, il conserve une allure majestueuse qui rappelle une tour de forteresse. Ce pavillon, surnommé le Pavillon des plaisirs, aurait été le lieu de rendez-vous romantiques secrets de plusieurs sultans. 

 

Nous continuons ensuite notre périple par la mosquée Koutoubia et son sublime minaret emblème de la ville rouge. Commencée en 1184 sous le règne du calife almohade Yaqub al-Mansur, elle a été achevée en 1199. La mosquée a été nommée Koutoubia en référence aux nombreux libraires et vendeurs de livres qui se trouvaient autrefois à proximité. Son minaret de 77 mètres de hauteur en fait le point le plus élevé de Marrakech. Il est divisé en trois parties distinctes, chacune ornée de bandeaux décoratifs et de motifs géométriques. Son sommet est couronné d’une petite coupole dorée. La cour intérieure est entourée de colonnes en marbre, soutenant des arcs en fer à cheval et cache un magnifique jardin orné de fontaines, offrant un espace paisible pour la méditation et la prière. 

 

On quitte la mosquée pour voir le palais de la Bahia construit en 1894 par Si Moussa, le Grand Vizir du Sultan Moulay Hassan I. Destiné à être une résidence luxueuse, sa construction a duré plusieurs années et nécessité 3000 ouvriers. Le palais est composé de quatre cours principales, chacune ayant son propre style et design unique. On sort de là étourdis par tant de beauté!  

 

Une pause pour le repas et un peu de repos s’avèrent nécessaires. Et c’est une salade à partager et de la pizza qui font bien plaisir au Québécois que nous sommes, avec du nougat glacé comme dessert, ce qui me fait tellement plaisir à moi qui adore ça! 

 

On poursuit notre visite guidée par la médina regroupée en cinq arrondissements, une étape indispensable lors d’un passage à Marrakech… Une fois de plus, nous n’avons pas assez de nos yeux pour tout voir, mais l’animation des lieux et les étales de marchandises ont de quoi nous ravir. Pour découvrir et savourer la beauté de la médina, il faut emprunter le boulevard qui longe le front de mer, en partant de la place de l’Indépendance jusqu’à atteindre la rue du Souk où se trouvent les multiples échoppes. Puis on nous montre la célèbre place Jemaâ El-fna, cette place triangulaire entourée de restaurants, d’échoppes, et de bâtiments publics. 

 

Nous rentrons à l’hôtel avec des fourmis dans les pieds tant nous avons marché, et ce, pour notre plus grand bonheur! Il nous faut toutefois nous reposer un peu avant notre soirée qui s’annonce très spéciale; en effet, ce soir, nous avons un souper spectacle! Oui, Madame! 

 

Vers 18 h, nous repartons tous bien chic pour une belle soirée de retour avec notre guide Abdou sur la place Jemaâ El-fna, pour voir le coucher du soleil malgré un ciel plutôt nuageux. Puis, nous allons sur une terrasse pour boire un thé marocain et surtout voir l’animation et la folie qu’il y a dans l’air. Ouf! une photo vaut mille mots! Notre plaisir sera néanmoins de courte durée, car nous avons une petite déception due à un orage qui dérange les plans de notre soirée où nous pensions danser et virevolter jusqu’à en perdre le souffle. Quel malheur! Et rappelez-vous que je vous ai dit que nous étions tous chic, chic, chic, alors pas de parapluie ni d’imperméable. Nous attendons un peu pour voir si la pluie va diminuer, mais rien à faire, c’est long. Donc, un peu pris de court, on demande à notre guide Abdou de nous trouver des parapluies et ce dernier serviable comme tout part nous chercher ça de bon cœur. Dès qu’il arrive, on distribue les parapluies et nous partons pour notre restaurant avec la ferme intention de profiter d’une soirée typique. 

 

Arrivés sur place, nous sommes accueillis avec chaleur et bonne humeur.  À peine la soupe avalée, le spectacle commence. J’offre aux voyageurs un peu de vin pour nous mettre dans l’ambiance de la fête et avoir du plaisir. Le spectacle commence par de la musique Ghana qui comprend des compositions lyriques sur des instruments à cordes, comme le luth kologo est le violon gonjey. Le spectacle se poursuit avec du baladi, là, nous nous retrouvons en terrain connu et le fun cogne, comme qui dirait!  Tous ont beaucoup de plaisir et certains ont même le courage de participer! Il y a de l’action et de l’ambiance ici. Nous poursuivons notre souper avec une tagine de légumes et de bœuf c’est très bon et que dire du désert, une pastilla au lait. Nos papilles gustatives sont servies à souhait, croyez-moi, wow!

 

Nous retournons à l’hôtel un peu survoltés et excités, mais nous devons aller au lit, car demain est un autre jour avec d’autres belles surprises et découvertes à faire.

 

Bonne nuit! 

Photos

Voir plus

Vidéos

YouTube
YouTube