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Jour 7, le lundi 14 janvier

Granada

Une deuxième journée occupée est prévue avec, cet avant-midi, la visite du musée du chocolat et une activité culinaire spéciale consistant en la préparation de notre lunch. Il est prévu, que nous soyons partis pour la jounée, genre de 09 heures à +/- 21 heures........ouf!

Nous quittons donc après le petit-déjeuner pris sur la terrasse du jardin intérieur, près de la petite piscine de notre hôtel, le Plaza Colon. Comme tous les jours, Jaime et Sergio sont au rendez-vous de façon ponctuelle. Le retard de notre départ, de quelques minutes, a plutôt été causé par nul autre que notre coeur sensible, ce cher Georges.  Il avait remarqué qu'un des deux chevaux qui tiraient l'équipement de nettoyage d'un pauvre travailleur de rue avait pour oeillère un morceau de carton. Avec l'aide de Sergio, comme interprète, il a donc donné au pauvre propriétaire chevalin, et nettoyeur de rues/parc, les sous nécessaires pour s'acheter un nouveau set de licou, bride etc.........  Georges a bien vérifié, à la prochaine rencontre, que l'achat ait été bien fait, mais le pauvre hère avait travaillé tellement longtemps cette journée là, que par le temps qu'il soit arrivé au kiosque chevalin, la boutique avait fermé ses portes. Le monsieur a promis à Georges d'y aller le lendemain. Chose promise...chose faite, nous nous en sommes bien assurés.

Nous nous dirigeons donc vers le musée du chocolat. Cette petite entreprise donnant sur la rue, fait partie intégrante d'un complexe qui héberge à l'arrière, un petit hôtel avec en son milieu sont habituel jardin intérieur, sa fontaine, et une luxuriante flore. À l'entrée, sont la boutique, le service de restauration et le musée proprement dit, avec sa petite usine de production. Notre professeur Joshua, débute par nous montrer l'arbre, et nous expliquer le mûrissement des gousses, la cueillette et l'extraction des fruits, jusqu'à la torréfaction. Il nous distribue ensuite des tabliers et nous nous mettons à l'oeuvre. Les grains sont rôtis sur feu, puis écalés pour en retirer le fruit du cocoa, un peu comme les cacahuètes. Au rôtissage sur feu, les grains sautent un peu comme le maïs soufflé, mais sans éclater. J'espère que vous apprécierez notre dur labeur, en voyant l'effort que nous avons mis à la production de notre chocolat. Une activité tout à fait en dehors de l'ordinaire, quelle belle expérience! Nous avons donc rôti les grains sur le feu, écalé et moulu les grains à l'aide de notre pilon et mortier pour en faire une poudre puis, après beaucoup d'effort et à la sueur de notre front, converti la poudre en une sauce semi-liquide, à partir de laquelle nous avons concocté trois boissons au chocolat et finalement notre tablette de chocolat individuelle. Les trois différentes variantes de boissons au chocolat obtenues à même le sirop chocolaté du mortier ont été le chocolat à la façon Maya, puis aztèque et finalement à l'espagnole, la plus près de ce que nous connaissons puisque cette dernière utilise le lait pour lier. Ce qui restait dans le mortier a été utilisé pour faire notre barre de chocolat. Joshua nous laissé choisir nos ingrédients préférés pour personnaliser notre barre: amandes, rhum, orange, poivron, vanille, miel, sucre. Et nous repartons de là, fiers de notre fabrication, nos barres de chocolat individuelles en main et notre certificat sous le bras! Sans oublier de passer par la boutique pour des souvenirs aussi incongrus que des condoms à saveur de chocolat........ Toute une petite aventure; et ça continue.

Nous nous dirigeons maintenant vers l'hôtel Dario pour préparer notre lunch dans les cuisines mêmes de l'hôtel. La base des repas typiques du pays sont le riz, les fèves et le plantain. Le plantain a donc servi à préparer nos entrées: inconcevable qu'un seul fruit donne autant de variations, dépendant de sa coupe et le fait qu'il soit plus ou moins vert, mur et ou fourré ou non. Vous reconnaîtrez nos différents chefs-d'oeuvre sur les photos, les petites boules rondes sont celles fourrées au fromage. Nous poursuivons avec les fèves et le riz pour cuisiner notre Gallo Pinto nicaraguayen. Un des aides-cuisiniers parent le filet de boeuf, que la chef passe à sa marinade secrète et hop sur le grill. Nous sommes prêts à passer à table, sur la terrase d'un autre sublime jardin intérieur. On arrose tout ça avec un bon vin, que la vie est donc belle! Salud!!!

Nous quittons maintenant en direction de Masaya, distante d'environ 45 minutes. Là, nous faisons un petit tour du marché artisanal de Masaya, où les locaux exhibent leur beaux articles, comme les hamacs, la poterie, le bois sculpté, le cuir et autres belles broderies. Nous entreprenons ensuite l'escalade du volcan Masaya, qui est actif depuis sa très grosse irruption de 1772. Nos photos prouvent l'évidence de la dévastation causée par les coulées de lave de cette lointaine date. Dans certains endroits la flore ne fait que commencer à revivre. L'immense cratère fume toujours et la dernière éruption, d'avril 2012, a emporté tout le pan du côté de l'observatoire qui monte vers la croix. Ce qui en reste est, en date d'aujourd'hui, interdit de monter. Nous observons donc l'intérieur du cratère du mirador inférieur, à quelques 100 mètres plus bas. Nous y restons jusqu'au coucher du soleil. S'ensuit une visite de nuit des entrailles du volcan Masaya. Il faut donc descendre du faîte de la montagne jusque dans les cavernes sous-terraines. Un exercice tout en soi! Disons que les coulées de lave ne sont pas des escaliers sculptés!!! Et dans les cavernes, les ténèbres et le silence total. Quand on éteint nos lampes de poche, pour vivre l'expérience de la noirceur totale, nous entendons les chauves-souris résidentes passer près de nous. Loin dans les profondeurs, les indigènes avaient érigé des stations de sacrifice. Notre plus grande surprise fut la preuve comment tout ce qui vit, veut vraiment survivre. Dans ce paysage désertique et désolant, autant au-dessus de la terre, qu'en dessous, les quelques arbres qui survivent sur le plancher des vaches viennent chercher leur humidité dans les cavernes sous-terraines où leurs racines sont plus longues que leurs branches. Les racines descendent jusqu'au plancher des cavernes pour extraire les nutriments nécessaires à leur survie à même les excréments des chauves-souris, inconcevable cet instinct de survie. Et vous verrez sur une des photos, que ces racines ne sont pas des petits fouets d'un quart de pouce.........On parle d'un diamètre de 4 à 8 pouces! Pas à dire, nous nous souviendrons longtemps de cette activité nocturne peu commune.

Nous prenons notre souper à Masaya, au El Filete Steak House, avant de rentrer au bercail pour notre dernier dodo au Plaza Colon.

Demain nous déménageons au paradis pour notre séjour plage.

Merci de continuer à nous lire.

Bonsoir à tous,
 
Annie

 

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