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13e récit - 2 mars - Bangkok, Thaïlande


Le jour se lève sous l’empreinte du monarque de la Thaïlande. Le roi étant décédé depuis peu, tout le pays est en deuil.  Nul besoin de préciser qu’il y a donc un afflux sans précédent de visiteurs aux abords du Palais royal et surtout dans l’enceinte du souverain.  À cause des funérailles nationales, le niveau de sécurité est élevé de plusieurs crans.  En ce qui nous concerne, le passeport est exigé et les fouilles sont obligatoires.  Il fait plus de 40 degrés en cette matinée radieuse mais également très populeuse.  Notre groupe se faufile tant bien que mal dans cette marée humaine majoritairement constituée de touristes chinois aux pointes de parasols parfois agressives.  Gare aux yeux car nous avons tant besoin d’eux pour admirer toute la magnificence du site.

Le Palais Royal fait partie d’un ensemble plus vaste comprenant aussi le temple du Bouddha      d’émeraude, utilisé comme chapelle royale.  Là où se trouvent aussi la collection royale d'armes et le pavillon de la Monnaie.  Le Palais nous met immédiatement en présence d'un mélange d'éléments temporels et spirituels propre à la Thaïlande.  Entouré par des murs élevés et crénelés où s'ouvre l'énorme double-porte de Piman Jayasri, le Palais Royal à été construit en 1782 par le premier roi de Bangkok.  Tous ses successeurs de la dynastie Chakri ont ajouté des bâtiments, si bien qu'aujourd'hui le Palais présente un mélange de différents styles architecturaux passant du style thaïlandais au style victorien.

Contigüe au Palais Royal se trouve la Chapelle royale ; le souverain y accomplit ses différentes obligations religieuses.  C’est sans doute un des plus beaux spectacles du monde : un ensemble éblouissant de flèches dorées, de pavillons et de dieux mythologiques à la fois effrayants et pleins de charme.  Les fidèles se prosternent sur le sol de marbre devant l’autel doré.  L’air vibre de la rumeur des adorateurs, alourdi par l’odeur des offrandes de fleurs et des bâtonnets d’encens.  Baignée par une lumière étrange, du haut de son piédestal, la statuette, sur laquelle convergent tous les regards et toutes les prières, contemple sévèrement le spectacle.  Personne ne connaît l’origine précise du Bouddha d’émeraude, la statue la plus vénérée de toute
la Thaïlande.  Certains experts pensent qu’elle a été fabriquée dans le nord du pays.

Encore hypnotisés par tant de beauté, nous sortons des murs de l’enceinte royale un peu sonnés par ce voyage intemporel et spirituel.  Et nous voilà majntenant happés par le tohu bohu de la Bangkok contemporaine.  À bord de tuktuks, genre de triporteurs colorés, nous pétaradons au coeur d’un ballet motorisé d’une quinzaine de ces petits engins où notre sens de la circulation est quelque peu bousculé.  Nos rires provoquent l’étonnement général et amusé de nos conducteurs.  L'animation dans les rues et sur les étroits trottoirs est spectaculaire.  Nous sommes littéralement plongés dans un film d’action exotique et frénétique qui prend fin aux abords du somptueux hôtel Shangri-la où nous est servi un repas aussi succulent que gargantuesque.

Puis, c'est le retour au port agrémenté d'explications pertinentes et d’anecdotes savoureuses de notre guide.  C’est d’ailleurs avec un petit pincement au coeur que nous quittons Supot et son équipe si attentionnée et professionnelle.

Paul Massicotte de sa voix de ténor entonne la chanson "Partons, la Mer est belle" reprise à l’unisson par le groupe que déjà, on largue les amarres, le Millenium quitte le port de Bangkok bordé de lourds cargos et file vers l’horizin où se couche un soleil au rouge intense...

 

 

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