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11e récit – 12 octobre –  Petra

C’est Petra qui nous accueillera aujourd’hui encore pour cette journée de découvertes.  C’est aujourd’hui qu’un rêve se réalise pour plusieurs, voir Petra, la « Cité Perdue ».  Il fait encore un temps splendide avec un ciel sans nuage.  Difficile de ne pas avoir de belles photos dans ces conditions!  Nous sommes donc, à 9 heures, tous prêts à partir pour la découverte de la cité de Petra.  Nous avons deux passagers qui ont préféré prendre la calèche pour retourner devant la belle grande porte monumentale.  Louis, tout en marchant, nous explique la vie dans le Siq. Intéressant et j’ai pensé vous filmer l’explication sur le site faite par Louis devant Le temple de Petra.  La vidéo est déjà en ligne.

Petra est avant tout un chef-d’œuvre de la nature.  Son nom signifie « pierre » en grec et rend hommage aux formations géologiques façonnées par le sable, le vent et l’eau.  Pour y accéder, nous traverserons le Siq, étroite et longue faille due à un tremblement de terre préhistorique.  Au bout du Siq apparaît soudain le monument le plus majestueux de Petra, « Al Khazneh » ou le « Trésor » au décor gréco-romain.

Pétra, de son nom sémitique Reqem ou Raqmu, est une cité nabatéenne située au sud de l'actuelle Jordanie.  C'est le pôle touristique majeur de ce pays.

Créée dans l'Antiquité, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C., par les Édomites, elle est ensuite occupée vers le VIe siècle av. J.-C. par les Nabatéens qui la font prospérer grâce à sa position sur la route des caravanes transportant l'encens, les épices et d'autres produits précieux entre l'Arabie du Sud, l'Égypte, la Syrie et la Méditerranée.  Vers le VIIIe siècle, la modification des routes commerciales et des séismes entraînera l'abandon progressif de la ville.  Pétra a abrité à son apogée jusqu'à vingt-cinq mille habitants.  Tombé dans l'oubli à l'époque moderne, le site est redécouvert en 1812 par le monde occidental grâce à l'explorateur suisse Jean Louis Burckhardt.

Les nombreux bâtiments, dont les façades monumentales ont été directement taillées dans la roche, en font un ensemble unique qui est inscrit, depuis le 6 décembre 1985, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.  La zone autour du site est en outre, depuis 1993, un parc national archéologique.

Pétra étant une ville « troglodyte » située au milieu d'escarpements rocheux, la pierre est visible partout sur le site.  Celle-ci est composée de grès, roche détritique issue de l’agrégation et la cémentation (ou diagenèse) de grains de sable.  Il s'agit d'une roche cohérente.  Elle est organisée en strates, qui offrent parfois des déclinaisons de couleurs chatoyantes (allant du jaune au violet en passant par le rose) renforcées par l'intensité de la lumière, particulièrement en fin d'après-midi.

Pétra est située dans une région à forte sismicité.  Elle se trouve à la limite entre deux plaques qui coulissent : la plaque d'Arabie et la plaque d'Afrique.  Le 19 mai 363, en 419, 551 et 747, des tremblements de terre ont endommagé la ville et ses monuments.

Un excellent diner est pris sur le site.  En après-midi quelques propositions sont faites pour le bonheur de nos voyageurs.  Huit braves, surtout en forme, sont partis monter les 850 marches vers le monastère de Petra (photos sur le site de nos 8 valeureux).  3 personnes prennent le retour à dos de dromadaire et les autres rentrent tranquillement en marchant les 5 kilomètres qui nous séparent de notre hôtel.  On en profite pour faire quelques achats avec les bédouins qui contrôlent le commerce sur le site.  Un retour en milieu d’après-midi et nous profitons de ce temps libre à notre guise.  Plusieurs se retrouvent dans la piscine de l’hôtel qui est très chaude.

Ce soir, un autre excellent buffet à notre hôtel arrosé de bons vins jordaniens.  Ils sont bien, les vins, peut-être pas aussi bons que ceux d’Israël, mais tout de même acceptables malgré que très dispendieux.  Il faut facilement compter, pour un vin régulier, plus de $70 pour une bouteille dans les moins dispendieuses et pour une bière souvent $15 : façon de comprendre que nous sommes dans des endroits où l’alcool n’est pas tant vendue.  Il faut dire qu’en Israël, c’était encore plus cher donc ce ne sont pas des pays pour la consommation.  Je me souviens par contre de ce que Charles notre guide d’Israël nous a dit….  En 1985, Israël comptait 4 vignobles et maintenant ils en ont plus de 400 donc oui, ils commencent à faire d’excellents vins.

Un bon dodo pour tout le monde surtout ceux qui ont monté l’équivalent de 63 étages.  J’ai mis dans les photos, le compte rendu de Josée qui avait fait la montée au Monastère pour donner le nombre de pas et les étages ainsi que les km.  Et le mien qui n’a pas monté au Monastère.  J’ai un excellent groupe de bons voyageurs.

À demain

Louise

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