7e récit - 6 avril -Takayama
L'ISOLEMENT PROFITABLE
Après une bonne nuit de sommeil et un très relaxant «onsen», nous avons débuté notre journée sous un ciel ayant la volonté de s'éclaircir. Finalement, elle fut bénie par une température des plus agréables, 18 degrés sous un soleil radieux! Cela nous a permis de voir cette magnifique ville ancienne sous son meilleur jour. Les couleurs printanières donnaient une teinte magique à la ville. Décidément, le printemps est certainement une très belle saison pour visiter ce pays.
Notre visite du marché matinal, sur le bord de la rivière Miya, a été suivie de la maison classée Yoshijima du 19e siècle. C'est une maison traditionnelle, mais dans un style différent, plus intime. Rebâtie en 1908 dans une fidélité absolue à la structure d'origine, elle présente le meilleur de l'artisanat local appliqué à une maison de marchand. Cette demeure à l'architecture classique remarquable, a appartenu à un important marchand de «saké». L'eau pure des montagnes avoisinantes est tout à fait appropriée au brassage du «saké».
Nous avons également visité la maison Kusakabe, un autre chef-d'oeuvre architectural de la ville, construite en 1879. Avec son avant-toit profond et noble, c'est le type même d'une habitation du pays des neiges, solide, protégée par les auvents qui se chevauchent. C'est une des deux premières maisons classées patrimoine culturel du Japon. Celle-ci a appartenu à un prêteur sur gages.
L'après-midi libre a permis d'effectuer des promenades plus qu'agréables dans le quartier historique de Takayama. Les avenues d'Ichi-no-Machi, Ni-no-Machi et San-no-Machi ont conservé leur charme d'antan avec leurs microfabriques de «saké», boutiques artisanales, restaurants, antiquaires et maisons privées. De plus, la ville est entourée de nombreux temples, sanctuaires et autres constructions d'époque. Cet après-midi a été grandement apprécié des voyageurs puisqu'ils ont pu faire du magasinage à leur rythme et reconnaître la très grande qualité de l'artisanat local, spécialisé dans le bois. Les repas libres ont aussi plu aux voyageurs car cela leur a permis de goûter des spécialités locales en plus petits groupes. Mais finalement plus de 20 personnes m’ont suivi dans un restaurant de bœuf de Hida (équivalent à celui de Kobe). Les voyageurs ont apprécié leur découverte de cette spécialité locale.
Retour à l'hôtel en fin de journée. Quelques-uns auront encore profité des merveilleux et spectaculaires «onsens».
Un chaleureux 5 à 6, à l'excellent «saké» local, nous a permis de nous rapprocher un peu plus.
Dino