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13e récit – 10 avril – Kyoto

Une bonne nuit de sommeil et nous revoilà prêts à partir!  Tout le monde a bien dormi et tous sont, encore ce matin, de bien bonne humeur!  Il fait un peu frais mais avec du soleil ce matin.

La ville de Kyoto est à l’honneur aujourd’hui!

Nous sommes bien chanceux de visiter et de profiter de tout sans pluie.  Ce matin, nous avons eu la chance de voir le spectaculaire, Ryōan-ji (littéralement Temple du repos du dragon) que nous nous rendons.  Il s’agit d’un monastère zen situé dans le Nord-Ouest de Kyōto, construit au XVIe siècle, à l'époque de Muromachi.  Il fait partie du Patrimoine mondial de l'UNESCO, étant l'un des monuments historiques de l'ancienne Kyoto.  Le temple appartient à l'école Myōshin-ji de la branche rinzai du bouddhisme zen.

Le monastère a été fondé en 1450 par Hosokawa Katsumoto. Détruit lors de la guerre d'Onin par un incendie, il est rebâti par son fils, Hosokawa Masamoto, à partir de 1488. Après un nouvel incendie en 1797, le monastère est profondément remanié.

Pour beaucoup, le nom du temple évoque son célèbre jardin de pierres, de style karesansui, qui est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de la culture zen japonaise.

Le jardin a été construit à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle, entre 1499 et 1507.  Sa superficie est d'environ 200 mètres carrés.  Il est entouré au sud et à l'ouest d'un muret couvert d'un toit de tuile, à l'est d'un autre muret, et au nord d'une véranda en bois derrière laquelle se trouve le hōjō (les appartements du supérieur du monastère). 

Pour vous parler de Kyoto je peux vous dire qu’ayant été capitale du Japon pendant plus d’un millier d’années, elle est devenue, au cours de ces siècles, le berceau d'une grande partie de ce que le pays a produit de plus élaboré dans les domaines des arts, de la culture, de la religion ou des idées.  En effet, Kyoto possède plus de 2000 temples et sanctuaires, de nombreux jardins d'une valeur inestimable et pas moins de 17 sites inscrits à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Nous continuons avec un arrêt incontournable, celle de la forêt de bambou.  La bambouseraie d'Arashiyama est le nom usuel donné à la forêt de bambous géants de Sagano, située près du pont Togetsukyo au nord-ouest de Kyoto.  Très prisée des touristes et photographes amateurs, la courte et magique traversée se fait à pieds sur environ 500 mètres.
La fameuse forêt de bambous de Kyoto se classe sans nul doute, avec les torii de Fushimi Inari Taisha ou encore le Ginkaku-ji, l'une de ses plus fameuses images d'Épinal.  Sa popularité est telle qu'elle dépasse allègrement les frontières du Japon ; ainsi, on la retrouve fréquemment sur des listes des plus beaux endroits sur Terre, ou encore des choses à voir absolument de son vivant.

Et pour cause, si cette bambouseraie n'est certainement pas la seule dans la région de Kyoto, elle reste probablement la plus grande et sa balade offre une magnifique échappée.  Par conséquent, les touristes s'y bousculent par centaines pour la contempler.  Puisque le seul chemin d'ouest en est tracé entre les arbres s'étend sur environ 500 mètres de long, et vue la relative étroitesse des lieux, ces dernières années il relève souvent de la gageure de réaliser des photos vides de visiteurs.

Le plus difficile reste peut-être encore d'apprécier le bruissement délicat de l'air glissant entre les bambous, faisant plier délicatement leurs hautes cimes flottant au gré du vent.  Au cœur de ces centaines d'arbres immenses, le soleil se glisse entre des plantations parfois très denses, au diamètre souvent épais.  Le tableau global offre une ambiance inimitable, à laquelle les photos ne rendent certainement pas hommage.

Au Japon, le bambou peut être considéré comme un symbole de force ; il permettrait de repousser les mauvais esprits. Cela explique probablement pourquoi la bambouseraie d'Arashiyama est encerclée par les entrées du Tenryu-ji d'un côté, et de la villa Okochi-Sanso de l'autre. Que vous vous y baladiez à pied, à vélo ou en pousse-pousse, la poursuite de visite offrira ainsi probablement des paysages tout aussi magiques.

Fait à noter, le premier appareil d’Apple avait la photo de la bambouseraie en fond d’écran!   

Après le lunch pris à Arashiyama, nous prenons la direction de Kinkaku-ji (Temple du Pavillon d'or) est le nom usuel du temple Rokuon-ji (temple impérial du jardin des cerfs).  Ce nom est tiré du Kinkaku («  pavillon d'or »), bâtiment recouvert d'or situé dans le jardin du temple.

Dans les années 1220, le site abrite la villa Kitayamadai de Saionji Kintsune (1171-1244, chef du clan Saionji qui fait partie d'une branche des Fujiwara) ainsi que le temple Saionji, inauguré en 1224. Après le déclin des Saionji, la villa et le temple ne sont plus entretenus ; seule une mare demeure de cette époque.  Yoshimitsu (1358-1408), le 3e des shoguns Ashikaga, abdique en 1394 pour laisser la place à son fils Yoshimochi. Trois ans plus tard, en 1397, il achète le site au clan Saionji et commence à y construire une nouvelle villa, Kitayamaden, en faisant de son mieux pour en faire un lieu exceptionnel, destiné à accueillir plusieurs reliques bouddhistes.  Il y réside jusqu'à sa mort. Après sa mort et conformément à ses volontés, son fils Yochimochi en fait un temple Zen de l'école Rinzai.  Le temple a été incendié plusieurs fois pendant la guerre d'Ōnin (1467-1477) et seul le pavillon d'or a survécu. Le jardin a cependant gardé son aspect de l'époque.

En 1950, le Pavillon d'or a été entièrement incendié, par un moine mentalement déficient ; cet événement est au centre du roman de Yukio Mishima, Le Pavillon d'or.  Le bâtiment actuel, reconstruit à l'identique, date de 1955.

En 1987, il est rénové et reçoit une nouvelle couche, cinq fois plus épaisse, de feuilles d'or.  Il semblerait que la nouvelle couche de feuilles d'or aurait été enduite d'un vernis-laque à base d'urushiol (l'huile produite par le sumac vénéneux) pour ainsi préserver la couche d'or contre les intempéries.  Cette laque était utilisée autrefois pour protéger différentes choses utilisées par l'homme, comme les armes, oeuvres d'art, objets ménager et même les meubles.

En 1994, le Pavillon d'or est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.  Le bâtiment est entièrement recouvert d'or pur, à l'exception du rez-de-chaussée.  Il sert de shariden, contenant des reliques de Bouddha.

En milieu après-midi, nous nous dirigeons dans une des arcades de la ville pour y découvrir toute l’activité commerciale… Il y a bien du monde ici…

Nous sommes allés chez un fabricant de couteaux japonais et nous avons appris sur l’art de ces couteaux bien expliqué par Dino.  On s’est aussi laissé tenter par ces belles pièces surtout bien pratiques.  Par la suite une superbe maison de thé nous attendait pour y découvrir la cérémonie du thé que nous avons eu en privé pour notre groupe.  Quel beau
moment et surtout nous y avons découvert toute la grâce de cette cérémonie traditionnelle. J’ai fait une petite vidéo avec l’aide de Dino pour vous présenter un peu de cette belle histoire locale.

Nous sommes repassés rapidement par l’hôtel avant d’aller manger en ville pour ce souper.

De retour à l’hôtel assez tôt nous en profitons pour nous reposer car demain sera à nouveau une autre belle journée.

Internet ne fonctionne pas pour les photos dommages car elles sont de plus en plus jolies avec tous ces cerisiers tout partout. 

Quelle chance nous avons de voir ces endroits magiques sous les cerisiers en fleurs…

Louise et Dino

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