12e récit - 18 septembre - Seine Maritime / Côte d’Albâtre
Bonjour à tous!
Aujourd’hui, ce n’est pas une fête que nous avons eu à célébrer, mais deux! Eh oui, c’est l’anniversaire de notre charmante voyageuse Lise qui est né la même date (mais pas la même année!) que… moi! On a bien du plaisir toute la journée à nous le rappeler. Et pour combler le tout, nous avons une superbe journée de planifiée. Alors, je vous la raconte…
Déjà ce matin, nous avions congé de valises car nous revenons coucher au même endroit ce soir. Yeah! Nous avons aujourd’hui la compagnie d’une charmante guide, Thérèse, qui passera la journée avec nous. Notre premier arrêt de la journée, et non le moindre, est l’abbaye de Jumièges. Dans un paysage où vergers, fleuve et forêt se rencontrent sur un méandre de la Seine, barré par une falaise de calcaire, se dressent les fabuleuses ruines de l’abbaye bénédictine de Jumièges. Célébrées par Victor Hugo, qui les considéraient comme les plus belles ruines de France, les ruines de l’abbaye racontent son histoire tourmentée. Fondée au VIIe siècle, elle fut malmenée successivement par les Vikings, la guerre de Cent Ans, les Huguenots puis la Révolution, avant de servir de carrière de pierre au début du XIXe siècle. On y passe un bon moment et prenons plusieurs photos.
En route vers Fécamp, nous avons de la pluie alors que nous sommes en bus, mais qui cesse avant notre arrivée. Nous n’avons donc pas eu de pluie. Chanceux!
Et puis, c’est le temps de diner. Cette fois nous allons au restaurant du Casino à Fécamp, appelé La Croisette, qui nous offre une vue panoramique sur le front de mer incroyable. Un dîner exquis, avec entre autre du foie gras en entrée, un bon verre de vin, que la vie est belle et bonne pour nous!
La journée se poursuit au Palais Bénédictine de Fécamp. Avec son architecture néogothique et néo-Renaissance digne d’un château de Disney, le Palais est le lieu le plus improbable qu’il soit donné de visiter. Voulu par Alexandre Le Grand, auteur de la recette de la liqueur Bénédictine, le bâtiment abrite des sculptures et objets religieux du Moyen Âge et bien d’autres collections. C’est encore ici, dans ce palais, qu’est fabriqué de nos jours la liqueur digestive Bénédictine. On apprend que cette liqueur est composée à partir de 27 épices orientales et de plantes locales; À 40 % d’alcool, c’est un peu tôt dans l’après-midi pour le tester! Mais bon, il faut ce qu’il faut, les conditions de touristes sont difficiles (!!!)… Il faut bien pouvoir dire qu’on y a goûté! On y apprend qu’à l’époque, le succès immédiat de la Bénédictine, dont la production atteint près de 150 000 bouteilles par an, dès 1873, oblige son créateur à lutter contre les contrefaçons de son produit. Chaque bouteille de Bénédictine est munie d’un bouchon portant l’inscription : «Véritable Bénédictine» tout autour, avec en dessous le sigle D.O.M. (Deo Optimo Maximo, latin pour : « À Dieu, le meilleur, le plus grand »), et une large ligature de plomb autour du col des bouteilles avec l’inscription : « Véritable † Bénédictine ». Et pour ceux qui aimeraient se prendre pour Arsène Lupin, la recette actuelle est toujours tenue secrète et il en existe trois exemplaires tenus cachés en trois endroits différents de la planète…
Par la suite, nos pas nous amènent à Étretat. Il s’agit d’un des plus beaux sites naturels de la Normandie littorale. Wow que c’est beau! Immortalisées par de nombreux peintres, célébrées par Maupassant et popularisées par les aventures d’Arsène Lupin, les falaises et surtout l’aiguille d’Étretat, dressée
à 70 m au-dessus des flots, sont particulièrement spectaculaires. On y prend encore plusieurs photos… Certains petits rapides ont même le temps de monter en haut de la falaise (Diane, Luc, Benoit et Gérald).
Cette visite termine notre itinéraire pour la journée. Nous retournons à notre hôtel et nous préparons pour festoyer au souper. Eh oui, il nous faut bien souligner nos fêtes! On se dirige donc vers La Tavela situé en plein cœur de Rouen, sur la place historique du Vieux-Marché. Service impeccable, mets délicieux, ambiance festive, tout y est pour célébrer.
Lise et moi avons partagé notre « gâteau » de fête avec tout le groupe!
À la vôtre!
Martine