13e récit – 24 février - St-Martin
Aujourd’hui, nous en sommes à notre dernière excursion et pour celle-ci, Dame Nature nous a gâté des chauds rayons de son soleil. Ici, à St-Martin, ils ont le privilège d’avoir du beau temps 350 jours/an.
La température était cuisante avec ses 29 degrés. Un nuage égaré a osé laisser quelques gouttes de pluie sur une période d’une seule petite minute et ce, à la joie des résidents.
Quoi de mieux pour visiter que d’avoir un guide de Trois-Rivières? Plus précisément natif de St-Tite, portant le nom de Guy Mercure. En passant mon Pierre national, tu as ses bonnes salutations.
L’île de Saint-Martin a une double personnalité et ses deux visages rivalisent pour nous séduire. Faisant partie à la fois des Antilles françaises et des Antilles néerlandaises, son nom est double lui aussi : Saint-Martin pour les Français et Sint-Maarten pour les Hollandais. Politiquement parlant, l’île poursuit la plus longue des histoires d’amour depuis 1648. Français et Hollandais se sont partagé les pouvoirs en toute harmonie. Ces premiers colons français et hollandais se mirent d’accord sur un autre point : aucun impôt ne frapperait les marchandises importées. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, on peut y faire nos achats hors taxe. Théoriquement, il existe une frontière mais elle n’est gardée ni d’un côté, ni de l’autre et l’on n’y voit pas l’ombre d’un douanier! Chaque partie a son identité propre. Le côté hollandais est l’un des endroits les plus animés, influencé par la domination de nos voisins américains, tandis que le côté français n’a su saisir l’opportunité du développement touriste et économique.
Cette petite île offre plus de 35 plages dont une vingtaine est magnifique avec une grande qualité de sable blanc soyeux et d’une eau limpide et turquoise. On n’y retrouve aucun animal sauvage en raison de l’absence d’eau douce, à l’exception de l’iguane. Il ne peut donc pas y avoir de culture maraichère. Même l’unique terrain de golf offre une piètre qualité de pelouse…très sèche! On exige que les maisons soient munies de gouttières et de réservoirs souterrains pour recueillir l’eau de pluie. Sinon, il y a une usine de désalinisation. Pour l’eau potable, ils n’ont aucun autre choix que d’acheter l’eau embouteillée. Cela n’empêche pas les gens riches et célèbres de venir s’y établir tout en sachant qu’ils peuvent obtenir tous les produits de luxes qu’ils désirent. Nous n’avons qu’à observer les marinas bondées de luxueux bateaux pour constater la richesse de ses occupants.
Ce grand tour est adapté spécialement pour Voyage Louise Drouin. Nous avons vu énormément d’iguanes de couleurs flamboyantes perchés au sommet des arbustes. Après Phillipsburg, nous passons par l’aéroport Princess Juliana, vous savez celui où on a l’impression que les avions nous atterrissent sur la tête ? Et par chance au moment de notre passage, un gros porteur est passé au dessus de notre bus. Lorsqu’il y a un décollage, les gens sont vraiment accrochés à la clôture et prêts à tout pour immortaliser leur aventure. Désolé, nous n’avons pas été capable de prendre la dite photo. Mais on l’a vu!
Nous poursuivons vers Terre Basse. L’arrêt a Marigot devient un incontournable afin de faire une bonne heure de magasinage pour les souvenirs. Plusieurs y ont trouvé les derniers souvenirs avant que cette merveilleuse croisière prenne fin. Cette petite ville a perdu de son attrait touristique pour devenir principalement une ville de fonctionnaires de l’un des 154 départements français outre-mer.
Nous voilà repartis, vers la magnifique plage d’Asian beach, afin de se baigner et de manger au restaurant-Bar, le Kontiki. Nous sommes accueillis par un tenancier français nous offrant un bon rhum punch servi sur glace. Hum! Ce n’est qu’un début pour l’excitation de nos sens….car bien d’autres… suivront!!!
Quoi de mieux pour diner qu’un bon club sandwich à la façon ``martinoise``et de succulentes frites maisons directement face à la mer. Plusieurs ont sauté à l’eau afin de se rafraichir un peu, pendant cette dure période de chaleur… La plupart se sont permis une marche, soi-disant de santé et ce pour le plaisir des yeux…autant pour les hommes que pour les femmes! Eh oui, quelques pas nous séparaient d’une magnifique plage de sable blanc où nous pouvions observer des centaines de personnes qui n’avaient mis aucun budget sur leur habillement… C’est une plage naturiste reconnue mondialement. Il y en avait vraiment pour tous les goûts et on y retrouvait tous les formats. Et plusieurs de ces gens avait oublié leurs fers à repasser!! Je vous laisse imaginer le reste… Ce fut un sujet très intéressant et animé qui a suscité énormément de commentaires et de fous rires dans l’autobus sur le chemin du retour!
Nous nous sommes ensuite dirigés tranquillement vers notre navire en faisant un petit arrêt dans le quartier de Oyster Bay. C’est une très belle partie de l’ile et, selon monsieur Mercure, très apprécié par de bon nombre de Québécois.
Nous voilà de retour au navire, la tête et la caméra ayant fait le plein d’images paradisiaques…
La soirée s’est terminée avec le splendide spectacle de patinage artistique… Haut en couleurs et en performance! Comme vous pouvez le constater, il y a même une patinoire sur cette ville flottante!! Un navire qui dépasse l’imaginaire!
On vous envoie encore plein de soleil!!
Belles salutations à notre Pierre international!!
Louise, Marlène et Martin