12e récit - 12 octobre - Journée en mer
Se prélasser au soleil, voilà la principale activité prévue aujourd’hui pour la majorité de notre groupe. Il faut dire que le temps est splendide. Un peu de vent et une averse aussi soudaine que furtive ne sont que les seuls petits irritants que nous pourrions rapporter. C’est bien mince avouons-le.
Notre navire est tout simplement sublime et l’équipage tellement attentionné que tous les membres groupe de Voyage Louise Drouin que nous croisons arborent un sourire aux lèvres qui en dit long sur leur satisfaction. Les commentaires que nous entendons sur les étapes de la croisière que nous avons vécues jusqu’ici et la qualité des guides sont tout bonnement dithyrambiques. La seule véritable ombre au tableau, c’est que tout cela se termine dans quelques jours,alors, profitons-en au maximum!
Et maintenant, passons aux choses sérieuses parce qu’en fin d’après-midi, a lieu notre fameux jeu entre les Chanceux et les Glorieux. Laissons Bob nous décrire ce moment tant attendu.
* La chronique de Bob *
Il est 16h45. Comme convenu, les membres des deux équipes se présentent sur leur 36 (soirée chic) au Quasar, enceinte au décor futuriste que Mirella et Dominique ont réservée pour le quiz VLD. L’excitation est palpable. Alors que nos animateurs présentent les capitaines et les assistantes des deux équipes, un membre des Glorieux souligne le fait que Micheline Larouche des Chanceux a son carnet de voyage en main. La règle est stricte : aucune note ne sera tolérée; le seul outil permis : la mémoire.
Le jeu comporte 40 questions d’ordre géographique, historique, technique, anecdotique et même artistique. Le jeu est lancé. Dès le départ, les Glorieux partent sur les chapeaux de roue. Toutefois, après quelques réponses erronées et un certain manque de cohésion, les Chanceux se resaississent et se retrouvent nez à nez avec leurs adversaires. Puis petit à petit, ils prennent le contrôle de la partie. La famille Larouche n’est pas étrangère à cela. Leur connivence est contagieuse à leur équipe. Malgré des tentatives de remontées de la part des Glorieux, jamais plus ils ne menaceront les Chanceux. Les jeux sont faits : l’équipe de Jacques Trempe l’emporte par la marque de 23 - 17. À noter pour l’obtention de points boni, deux moments forts de la joute; l’interprétation de “Love me tender” par Lucie Cossette et par Denis St-Amand ainsi que celle des “Enfants du Pirée” par Monique Hébert et par Micheline Larouche.
Comme je l’avais pressenti et vous l’avais confié hier, l’assurance et l’exubérance bon enfant des Glorieux n’ont pu tenir tête à la force tranquille des Chanceux. On a pu assister à un moment fort touchant à l’issue de la rencontre alors que tous les membres des Chanceux sont venus spontanément serrer la pince des joueurs perdants.
À noter que chaque participant s’est mérité un petit souvenir de ce moment aussi compétitif que sympathique. Pour les Glorieux ; un porte-clés doté d’un casque de légionnaire romain et pour les Chanceux : également un porte-clés, mais cette fois, y étant attaché, le fameux oeil de la chance, si populaire dans cette région méditerranéenne.
Et pour immortaliser le tout avant d’aller manger, une session de photo est organisée dans l’escalier central du pont 3.
J’aurais bien aimé y apparaître tellement tout le monde semblait radieux...