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Villes visitées

Jour 5, 5 octobre : Rome, Italie

Buongiorno Italia!

Nous voilà amarrés dans le port de Civitavecchia aux portes de la grande Rome et de ses innombrables attraits légendaires.  Comme le dit si bien l'adage : Rome ne s'est pas fait  en un jour et il serait effectivement présomptueux de s'imaginer pouvoir tout découvrir en une seule journée. 

Mais cette fabuleuse visite est si bien structurée et les sites abordés si judicieusement choisis que nous pouvons autant sentir le quotidien des Romains que revivre l’histoire fascinante de la capitale italienne. Rome est un véritable musée à ciel ouvert et nous sommes littéralement ébahis devant le nombre impressionnant de monuments emblématiques.  Son riche passé, depuis sa fondation mythique par Romulus en 753 av J.-C. jusqu’à la Renaissance et son explosion artistique sans précédent en passant par l’ampleur de son empire sous Jules César et Auguste se marie harmonieusement à un nouveau décor résolument moderne et tourné vers le futur.  Mégalopole de près de 3 millions d’habitants, Rome grouille d’une activité incessante qui n’a d’égal que les conversations animées de ses citoyens.

La cité romaine se savoure à la carte et il faut savoir la dévorer des yeux comme un bon film de Fellini.  En antipasti, on nous sert l'impressionnant Colisée. En guise de primi piatti, la fontaine de Trévi, puis les secondi avec l’église de Saint-Ignace de Loyola et la Piazza Navona dont la célèbre fontaine représente quatre continents et ses confluents majeurs : le Danube pour l’Europe, le Gange pour l’Asie, le Rio de La Plata pour l'Amérique et le Nil pour l’Afrique, l’Océanie n’étant pas encore délimitée à l'époque.  Et enfin, pour couronner le tout, place aux dolci avec la place Saint-Pierre et son imposante basilique. 

Rassasiés, nous regagnons notre ville flottante et larguons les amarres sous un soleil couchant doucereux.


 

* La chronique de Bob *

Notre guide César, nom tout à fait approprié pour cette incursion au coeur de Rome, s’avère être un féru d’histoire doté d’un très grand sens de l’humour et d’une âme de poète qui me rend un tantinet jaloux. 

L’époque baroque n’a aucun secret pour lui, qui s’enflamme à chaque description de monument qu’il entame.  Ce courant artistique insuffle un rythme, une respiration qui suscite mouvement, curiosité et qui nous sert plusieurs angles de réflexion.

César nous instruit aussi sur le fait que le fameux dôme en trompe-l'oeil de l’Église Saint-Ignace-de-Loyola serait tout d’abord le fruit de circonstances économiques empêchant la construction d’une véritable structure digne de ce nom.

Toutefois, le raccourci artistique a permis à son auteur de créer un effet optique servant la doctrine chrétienne.  Ainsi, selon l’endroit bien précis où l’on se trouve dans l'église pour observer le dôme, l’effet peut être sidérant de réalisme ou complètement déformé, donnant de la sorte aux fidèles l’angle précis qui devait être respecté pour ne pas franchir la ligne et devenir hérétique.  Impressionnante métaphore du dogmatisme religieux qui prévaut encore aujourd'hui, n'est-ce pas?  En tout cas, c'est ce que semblait vouloir nous indiquer César, qui lui, ne tentait nullement de de nous vendre sa salade...


 

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