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11e récit - 17 septembre - Bucarest – Poenari – Sinaia

Une journée riche en histoire s’annonce aujourd’hui.   En effet, tout de suite après notre petit-déjeuner, nous prenons la route vers Targoviste pour se rendre ensuite à Sinaia. 

Sur la route,  nous aurons la chance de voir le Château Poenari, le vrai château de Dracula.  Notre guide nous avait informé des 1500 marches à monter pour attendre le Château et disons que nous avons préféré prendre la photo d’en bas de la montagne.  Et en plus, bien oui, il fait encore tellement beau et chaud!  Que de chance et que de joie de visiter avec cette température superbe.

Je vous parle brièvement (car nous pourrions en parler longuement!), de Dracula et de la légende qui l’entoure.

Bien que Dracula demeure un personnage fictif, l’auteur Bram Stoker aurait tiré son inspiration d’un tyran sanguinaire qui semait la terreur en Transylvanie dans les années 1400 : Vlad III Basarab.  Surnommé « l’Empaleur » pour sa cruauté légendaire, le seigneur a occupé plusieurs châteaux pendant son règne, dont quelques-uns peuvent toujours être visités.

Après avoir conquis la citadelle de Poenari, Vlad l’Empaleur aurait réduit à l’esclavage les habitants du village voisin de Târgoviste pour le reconstruire et le renforcer.  Il leur promit la liberté s’ils parvenaient à réaliser les travaux en seulement trois ans.  Même si les villageois sont finalement parvenus à accomplir cet exploit, Vlad aurait tout de même décidé d’en exécuter la plupart.  Aujourd’hui, il ne reste plus que des vestiges de cette forteresse autrefois légendaire.

La vie et les actions de Vlad l’Empaleur s’inscrivent dans le contexte extrêmement mouvementé du milieu du XVe siècle pour l’Europe de l’est.  Le Saint-Empire romain germanique et les pays chrétiens d’Europe de l’ouest, en particulier les royaumes d’Autriche, de Hongrie et de Pologne sont sérieusement menacés par la poussée de l’Empire ottoman, qui vient de faire tomber définitivement l’Empire Byzantin avec la chute de Constantinople le 29 mai 1453.  Les régions qui se situent entre les deux empires constituent le dernier rempart de la Chrétienté (catholique et orthodoxe) contre les Musulmans, et sont le théâtre de batailles acharnées.  Les sultans consolident leur contrôle sur Constantinople, et assiègent les Balkans, jusqu’à se rendre maîtres de la plus grande partie de cette région, futurs États modernes comme la Serbie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, l’Arménie, et la Grèce, pour être finalement arrêtés aux portes de Vienne.

On l’a aussi surnommé Dracula.  Ce nom est celui de sa famille, les Draculea, issus de la dynastie des Basarab.  Le premier à avoir porté ce nom est son père, Vlad II le Dragon (Vlad Dracul).  En roumain, dracul se traduit directement par « le dragon » ou « le diable ».  Le blason des Draculea porte la figure d’un dragon, sorte d’animal totémique de la famille.

Vlad Tepes connaît déjà une célébrité importante de son vivant, répandue surtout par les marchands saxons de Transylvanie, et par Mathias I Corvin le Juste (Matthias Corvin), le roi de Hongrie.  Il est en effet connu comme étant un souverain cruel qui empale ses ennemis.  Il aurait empalé dit-on des centaines de milliers d’hommes, et en particulier, les négociants allemands de Transylvanie, membres de la vieille noblesse, les paysans qui se dressaient contre lui, ainsi que les prisonniers turco-ottomans.  En étant plus cruel encore que ses ennemis, il permit ainsi d’insinuer le doute parmi les Turco-ottomans quant à leur supériorité guerrière.

Cette popularité s’est vraiment propagée avec la diffusion du personnage de Dracula, inventé par Bram Stoker pour son roman en 1897.  Ce roman ne se base pourtant pas directement sur le règne cruel de Vlad Tepes.  C’est une fiction censée se dérouler en Transylvanie et au Royaume-Uni au XIXe siècle.   Néanmoins, en raison de son règne sanglant, Vlad Tepes Dracula a été immortalisé par Stoker sous la forme d’un vampire buvant le sang de ses victimes.   L’image de la Transylvanie, par le biais de Vlad Tepes, est maintenant associée pour longtemps au comte vampire Dracula, dont le nom est celui du Diable.

Nous avons pris le repas du midi dans un charmant village, Targoviste, la plus ancienne capitale de la Valachie.  Excellent repas et belle atmosphère.
Suite à cette journée riche en émotions de par la nature cruelle de Dracula, nous retrouvons l’atmosphère paisible de notre autocar qui nous mène vers Sinaia.  Nous nous installons à l’hôtel où nous séjournerons pour la nuit. 

Encore un beau souper partagé ce soir!  Le repas était très bien présenté et le vin local était très bon.

Tous regagnent leur chambre pour un repos bien mérité.  Demain, il nous faut être en forme pour partir à la rencontre de d’autres magnifiques endroits!  

À demain et merci de me lire!


Louise

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