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 14e récit - 9 décembre - Bagan, Myanmar



Une ville extraordinaire au programme aujourd’hui : Bagan, ancienne capitale du Myanmar.  En effet, Bagan a été la capitale du pays entre les 9e et 13e siècles.  À cette période, on estime que plus de 13 000 temples, pagodes et monastères ont été construits dans un rayon de 60 kilomètres.  Aujourd’hui, il en reste encore environ 2 300, ce qui fait de cette région, surnommée « forêt de temples », l’un des plus grands sites archéologiques.

Bagan est un vaste site archéologique bouddhique de près de 50 kilomètres carrés situé dans la Région de Mandalay, dans la plaine centrale de la Birmanie, sur la rive gauche de l’Irrawaddy. 

Plusieurs monuments ont été restaurés après le tremblement de terre de 1975, mais dès les années quatre-vingt-dix, une vague de restaurations entreprises sous l’égide du gouvernement birman ainsi que la construction d’un terrain de golf et d’une tour d’observation au milieu du site ont suscité de nombreux commentaires souvent fort critiques de la part des historiens de l’art et archéologues occidentaux.  Ces restaurations, qui s’assimilent souvent à des reconstructions, sont financées par des donations des fidèles bouddhistes.  Ces interventions ont empêché l'inscription du site au patrimoine mondial de l'humanité.

Les monuments sont construits en brique ou, plus rarement, partiellement excavés, partiellement construits.  Ils sont entièrement recouverts d’un enduit blanc (stuc) qui a souvent disparu ; les encadrements de portes et de fenêtres connaissant un traitement particulièrement raffiné avec des jambages parfois ornés de larges volutes ornées d’animaux et de fleurs et un tympan polylobé inséré dans la représentation d’une tour.


Deux grands types se retrouvent ici :

Le stūpa, monument plein, de plan circulaire mais pouvant avoir une base de plan carré, voire pentagonal, et dont la vénération se traduit par la circumambulation qu’on en fait.  Le plan pentagonal est une création des architectes de Bagan, et fait référence aux quatre derniers Bouddhas du passé ainsi qu’à celui du futur Bouddha, Maitreya.

Le temple, monument construit, dont les dimensions peuvent varier et dont le plan connait plusieurs formes :

-temple tout en longueur, avec le plus souvent un porche et un vestibule précédant le sanctuaire ; parfois le porche et le vestibule sont absents, et le temple se transforme en petite chapelle pratiquement.

-temple de même structure mais avec un noyau de plan carré bâti au centre du sanctuaire, ce qui permet l’introduction d’images du Bouddha sur les quatre faces et autorise la circumambulation, par exemple le Myebontha.

-temple en forme de croix, ayant quatre ailes (avec porche, vestibule), le plus célèbre étant l’Ananda dont les quatre images comprises dans les sanctuaires représente les quatre derniers Bouddhas du passé.

On relève en outre l’existence de quelques monuments excavés mais complétés par des éléments construits en briques rajoutés, par exemple le Kyanzittha-umin ou le Kyauk-ku-umin, dont le porche et le sanctuaire forment un bâtiment massif s’adossant à la paroi naturelle dans laquelle des couloirs furent creusés.

Tôt le matin, des fidèles déposent de la nourriture pour les bonzes dans des vases noirs placés à cet effet devant les statues du Bouddha, nichées dans les murailles du vieux Pagan.  D'autres préfèrent que les moines viennent chercher les offrandes chez eux.

Très jeunes, les garçons suivent les rites d'initiation des bonzes.  Mais le shinpyu, ou accession à l'état de moine bouddhiste, n'est assorti d'aucun vœu.  Ils peuvent, à tout moment, renoncer à la vie religieuse.  C'est ce qu'ils font pour la plupart, une fois acquis un certain degré de connaissance.

Dans la zone archéologique, l'ancienne capitale de Birmanie n'est plus qu'une calme bourgade. Le haut lieu de l'art bouddhiste se consacre avant tout aux activités traditionnelles.

Le bouddhisme faisant bon ménage avec l'animisme qui le précéda, on retrouve en Birmanie cette symbiose dans les fêtes populaires.  Ainsi on peut voir sur la place de Pagan un danseur déguisé en Nat, génie bénéfique, conjurer les esprits maléfiques qui viennent troubler les mortels.  De même, les montreurs de marionnettes parcourent le pays en racontant des légendes fantastiques d'un très lointain passé.

Une opportunité unique est offerte aux lève-tôt : aller admirer le lever du soleil et la visite de l’un des temples.  Certains en ont profité, d’ailleurs presque la totalité du groupe, seulement 3 personnes ne nous ont pas accompagné pour cette balade spectaculaire.  Quel survol!!!!

De retour à notre hôtel flottant, nous profitons de leur expérience pour se trouver de bons endroits.

Nous ferons ensuite un arrêt à la pagode Shwezigon, l’un des plus importants lieux de pèlerinage du pays puis, une visite à un atelier de laque pour en apprendre plus sur cet art ancien.

Venu le temps de dîner, nous en profitons pour reposer un peu nos jambes car un très bel après-midi nous attend avec la visite de la zone archéologique de Bagan incluant Ananda, considéré comme l’un des plus beaux temples, ainsi que Dhammayangyi, le monument le mieux préservé encore debout.

Le temple d'Ananda est un des plus beaux monuments bouddhiques de Bagan.  Édifié par le roi Kyanzittha en 1091, il était originellement dédié à la "sagesse infinie" du bouddha (ananta pinya).  Cependant ce terme a été confondu avec le nom d'Ananda, cousin du Bouddha.

Selon la légende, Kyanzittha aurait été inspiré par la description que des moines venus d'Inde lui auraient faite de leur temple, ce qui expliquerait les caractères architecturaux indiens de l'Ananda.  Il est de plan carré, avec quatre portails en projection, et un pilier central creusé de quatre niches abritant quatre bouddhas debout, face aux quatre points cardinaux.  Éclairés par des ouvertures en hauteur, hauts de 10 m, ils sont visibles dans l'enfilade des vestibules.  Ce sont des copies de modèles indiens (deux sont originaux, les deux autres remontent au XVIIIe ou au XIXe siècle).  Le temple abrite aussi des statues de Kyanzittha et de Shin Arahan, également de style indien.

Le toit est formé de six terrasses successives, dominées par une tour-sanctuaire de type indien. Un stûpa très effilé, couvert d'or et d'une ombrelle culmine à 55 m.

La base du temple est décorée d'une double rangée de plaques de terre-cuite (environ 1500) illustrées de scènes des Jataka.

Très endommagé par le tremblement de terre du 8 juillet 1975, il a été restauré et possède encore aujourd'hui une fonction religieuse.  Une fête s'y déroule chaque mois de Pyahto.

Quant au Dhammayangyi, il est le plus grand des temples bouddhiques de Bagan.  Commencé, selon les historiens, soit par le roi Alaungsithu avant 1167, soit par son fils Narathu après cette date, il est resté inachevé.  Il fut l'objet de beaucoup de soins : ses briques furent frottées les unes contre les autres, afin qu'aucun interstice ne fût visible, et collées par un enduit végétal de composition mal connue, mais d'une extrême solidité.

Il est bâti sur le modèle du Temple de l'Ananda, carré, avec des porches en projection, mais plus massif.  Son pilier central (50 m de large) n'est pas orné de bouddhas debout, mais creusé d'une seule niche, à l'Est, abritant un bouddha couché.  Le toit est formé de sept terrasses successives. Le sikhara est réduit à sa base, soit qu'il se soit écroulé, soit qu'il n'ait jamais été construit.

Nous aurons aussi la chance de voir les fresques les mieux préservées à ce jour, soit Upali Thein et Abeyadana.
 
Notre journée à Bagan se terminera de belle façon par une ballade en charrettes traditionnelles tirées par des bœufs qui nous amènera au sommet pour admirer le coucher de soleil. 
 
Puisque c’est déjà la fin de notre croisière, ce soir, notre directeur de croisière nous offre une réception de même qu’un souper d’adieu.

Nous faisons un super de beau voyage!


Louise

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