Après un bon déjeuner dans un cadre idyllique avec vue sur la montagne de la Table, nous avons débuté notre excursion qui nous a fait découvrir la région du Cap jusqu’au bout du continent africain. Le cap de Bonne-Espérance est un promontoire rocheux sur la côte atlantique de l'Afrique du Sud, à l'extrémité de la péninsule du Cap située au sud de la ville du Cap et qui ferme à l'ouest la False Bay (traduction anglaise du terme signifiant « fausse baie » ou Valsbaai en afrikaans). Ce promontoire rocheux se termine à Cape Point, à 2 km du cap de Bonne-Espérance proprement dit. C'est une réserve naturelle parcourue de sentiers côtiers. Le cap de Bonne-Espérance n'est pas le point le plus au sud de l'Afrique ni le point de division entre les océans Atlantique et Indien. Le point le plus méridional est à 149 km à l'est-sud-est, au cap des Aiguilles (Agulhas), situé à l'ouest de Struis Bay. Cependant, lorsque l'on suit la côte depuis l'équateur, le cap de Bonne-Espérance marque le point psychologiquement important où on commence à voyager plus vers l'est que vers le sud. Ainsi, nous avons appris que contourner le cap en 1488, était un grand objectif dans les efforts des Portugais pour établir des relations commerciales directes avec l'Extrême-Orient.
Comme un autre célèbre grand cap de l'océan Atlantique Sud, le cap de Bonne-Espérance eut, et a encore, une grande importance pour la navigation. Le terme « cap de Bonne-Espérance » fut aussi utilisé pour nommer la première colonie du Cap établie en 1652 dans les environs de la péninsule de Cap. Un peu avant la formation de l'Union sud-africaine, en 1910, la région fut appelée Province du Cap Flore Le cap de Bonne-Espérance est une partie intégrale du Royaume floral du Cap, le plus petit mais le plus riche des six royaumes floraux du monde. Il comprend un catalogue de 1 100 espèces de plantes indigènes dont un bon nombre est endémique.
Nous avons emprunté une magnifique route taillée dans la façade de la montagne entre 1915 et 1922, la route panoramique de « Chapman’s Peak ». Cette route relie plusieurs villages à partir du cap et nous retrouvons la côte atlantique à plusieurs reprises. La route des contours rocheux de la côte du littoral atlantique nous a permis de découvrir de jolis panoramas.
Puis, nous avons visité la réserve du cap de Bonne Espérance. Située à 30 km de Cape Town, cette réserve couvre près de 7 700 km² et abrite une faune et une flore abondante. Cette réserve compte plus de 250 espèces d’oiseaux qui y vivent, mais aussi des zèbres, des antilopes, des babouins, des autruches, nous avons été chanceux de voir notre premier zèbre et l’élan du Cap, le plus grand élan d’Afrique. Ce sont des animaux qui vivent librement dans ce parc et qui sont des descendants des animaux qui se trouvait sur cette pointe de terre du bout du monde avant l’arrivée des habitants. Nous avons été aussi impressionnés de voir toute la diversité des espèces végétales indigènes qui constituent la « fynbos ». Notre coup de cœur fût pour cette végétation incroyable avec des bosquets de protéas sauvages jaunes et de nombreuses autres variétés de fleurs sauvages.
La réserve offre un paysage merveilleux où s’alternent plages de sable blanc ou de galets et falaises rocheuses. Nous avons vu une jolie otarie à fourrure se faisant dorer sur la plage. Comme le vent était des nôtres nous avons pris une jolie photo devant le signe de « Gode Hope » qui indique la fin du continent avec une allure très décoiffée. Avant d’aller faire notre montée en funiculaire, j’avais prévu un petit mousseux assorti de grignotines pour fêter ce moment magique de notre passage en Afrique. Mais quel vent!!! Ce fût notre petite surprise de la journée que tous mes voyageurs ont bien appréciée. Une coupe de « champagne » sud-africain face à l’océan a transformé cette découverte en un souvenir que les années ne sauront effacer. Comme il était de coutume dans la marine, doubler le Cap de Bonne Espérance se doit d’être fêté. Encore un témoin du privilège que nous avons !
Nous avons eu la chance de prendre le funiculaire, le « Flying Dutchman », long de 585 mètres, qui nous a conduit jusqu’au phare de « Cape Point ». Cette vue sur la mer et la péninsule, le cap de Bonne Espérance, la plage de Dias, la « baie des Buffles » c’est difficile à décrire, il faudra regarder les splendides photos que nous vous avons partagés.
Un excellent dîner à la langouste locale nous attendait à Simonstown. Nous avions aussi des succulents calmars qui ont réussis à plaire à tout le groupe. Certains étaient hésitants mais se sont essayés et ont surtout adorés. Après le repas nous avons fait une jolie marche pour aller voir la colonie de manchots d’Afrique du Sud. Ces petits manchots que l’on appelle manchots africains reviennent le long de la côte depuis toujours. Nous avons pu les voir de très près car des passerelles aménagées nous permettent de les admirer et de les voir se baigner sur cette jolie plage. Cela fait un peu drôle de voir des manchots en Afrique mais il ne faut pas oublier que nous sommes à seulement 6500 km de l’Antarctique!
Après notre retour de Cape Point, un diplôme attestant de notre passage nous a été remis et nous sommes retournés à nos chambres pour nous préparer à sortir pour aller manger dans un restaurant bien connu, le Grand Pavillion. Un restaurant spécial ou l’on mange à l’avant-scène et l’on traverse les rideaux pour se retrouver dans l’ambiance feutrée d’un bar décontracté. Le repas et les vins étaient excellents.
Après cette journée de nature grandiose et un peu avec le champagne, les vins et un bon souper, les voyageurs sont heureux d’être ici, les sourires en témoignent !
Les Loulous