Jour 14, le mardi 17 octobre 2023
JOHANNESBURG, VISITE DE SOWETO
Ce matin, nous avions un peu de temps pour préparer nos valises pour le périple vers l’Afrique Australe. J’avais acheté des sacs de dimensions parfaites pour notre périple safari et surtout des sacs de dimension parfaite pour les petits avions que nous prendrons durant notre voyage. C’était bien d’avoir le temps de réajuster nos valises et de pouvoir laisser nos grosses valises se transférer pour être entreposées à notre dernier hôtel. Cette initiative nous permettait de profiter d’une valise normale pour les 14 premiers jours de notre circuit. Plusieurs en ont profité aussi pour marcher sur ce superbe site de notre hôtel avant de se rejoindre pour aller à la découverte de Soweto. Il s’agit d’une grande ville de plus de 3,000 000 habitants. Soweto a été créé dans les années 1930 lorsque le gouvernement blanc a commencé à séparer les Noirs des Blancs. Les Noirs ont été éloignés de Johannesburg, dans une zone séparée des banlieues blanches par un soi-disant cordon sanitaire (ou couloir sanitaire) c'était généralement une rivière, une voie ferrée, une zone industrielle ou une autoroute, etc., ils l'ont fait en utilisant le tristement célèbre « Urban Areas Act » en 1923. Soweto est devenue la plus grande ville noire d'Afrique du Sud à ce moment.
Nous avons fait un tour panoramique de Soweto en compagnie d’une guide locale qui est monté avec nous dans l’autobus. Nous avons circulé dans la ville avec un arrêt devant la place Pietersen, place nommée à la mémoire d’un étudiant tué par la police à l’âge de 13 ans à l’époque de l’apartheid. Ensuite nous sommes entrés dans le musée commémoratif de ce tragique évènement. Nous avons pu en apprendre sur l'histoire sud-africaine au xxe siècle, et plus particulièrement la période de l'apartheid entre 1948 et 1991 et celle des négociations constitutionnelles qui aboutirent aux élections générales de 1994. Nous avons pu aussi en savoir davantage sur le soulèvement des étudiants de Soweto en 1976. Nous avons appris que plus de 600 jeunes et moins jeunes cette journée-là ont trouvé la mort par balle ou par torture lorsqu’ils étaient acheminés au poste de police. Quelle tristesse! Notre charmante guide était des plus intéressantes et nous expliquait la vie dans la ville car elle y était née.
Après cette visite riche en histoire et afin de nous garder un peu dans l’ambiance du temps, nous avons pris le dîner dans un shebeen. Il s’agit d’un café clandestin du temps de l’apartheid. A l’origine le Shebeen était un bar ou un club illicite où des boissons alcoolisées étaient vendues sans licence. Le terme s'est propagé loin de ses origines irlandaises, en Écosse, au Canada, aux États-Unis, Angleterre, Zimbabwe, Caraïbes anglophones, en Namibie et en Afrique du Sud. En Afrique du Sud contemporaine, de nombreux shebeens sont maintenant tout à fait légaux. Au cours de la période de l'apartheid, les shebeens sont devenus des lieux de réunion cruciaux pour les militants, permettant d'attirer des militants de la classe ouvrière et des membres de la communauté, tandis que d'autres attiraient les avocats, les médecins et les musiciens. Ne vous inquiétez pas cher voyageurs et amis, loin de moi l’idée de vous conduire dans des endroits illicites. Un excellent repas et surtout très aimé de notre groupe qui aime bien découvrir et vivre de beaux moments d’histoire. Après le repas nous sommes allés sur la rue la plus animée de la ville, Vilakazi street qui est l'une des rues les plus célèbres de Soweto en Afrique du Sud car deux Prix Nobel y ont habité : Nelson Mandela, l'un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique institutionnel de ségrégation raciale et ancien président ainsi que l'archevêque anglican Desmond Tutu. Nous avons photographié des jeunes zoulous qui nous ont fait une danse et aussi un jeune qui nous a présenté une version des « Gum Boots ». Après la visite de la maison de Mandela j’avais une surprise que j’ai eu la chance d’organiser avec mon guide Papy. Sur le chemin du retour nous avons fait un arrêt au Lion’s Park afin de faire un tour pour voir les familles de lions qui sont dans ce refuge. Ce fût une très belle visite surtout que c’était une surprise pour mes voyageurs. Nous avons pris beaucoup de photos de lions et aussi de chiens sauvages qui sont en voie d’extinction au monde. Vous verrez de belles photos de lions et de lionnes. Nous avons aussi découvert l’activité sexuel des lions.
Voici un peu d’information du National Géographic :
Les lionnes chassent, tandis que les mâles mangent. Si les lions sont représentés dans de nombreuses histoires comme les rois des animaux, la réalité est bien différente : ce sont les femelles qui occupent une place indispensable pour la survie et la prospérité d’un clan.
En termes d’accouplement, les lionnes ont d’ailleurs un certain pouvoir sur leurs congénères. Réceptives aux mâles en dehors des périodes de gestation et d'allaitement, les femelles s’accouplent durant l'œstrus, une période de chaleurs qui dure entre deux et huit jours. Il existe très peu de rivalité entre mâles lorsqu’il s’agit de s’attirer les faveurs d’une lionne. Les lions restent aux côtés de leur conquête, maintenant ainsi les autres mâles à distance. De plus, une lionne peut changer de partenaire pendant l’œstrus et, au sein d’un même clan, toutes les lionnes suivent le même cycle de chaleurs, permettant une permutation et un échange de partenaires régulier.
Lors de cette période de quatre jours, soit 96 heures, lions et lionnes peuvent s’adonner à un véritable marathon sexuel et s’accoupler toutes les 15 minutes. Une femelle réceptive peut ainsi répéter jusqu’à 50 actes quotidiens. Ce rythme extrêmement soutenu est amorcé par les femelles qui désirent fonder un clan pérenne, auquel se soumettent les mâles ayant pour objectif d’acquérir leur propre territoire et de régner sur leur propre clan.
Lors de l’accouplement, le lion maintient fermement le cou de sa partenaire entre ses dents pour la calmer. La pénétration est en effet très douloureuse pour les lionnes ; les poils présents à l’extrémité du pénis des mâles sont durs comme des épines, mais nécessaires pour déclencher l’ovulation de la femelle.
Nous avons pu assister à ces ébats sexuels durant notre balade dans le parc. En fin de journée nous sommes retournées à notre hôtel pour se détendre et avons soupé au restaurant « Carnivore ». Ici l’expérience du Carnivore est mythique. Le restaurant le Carnivore nous propose une sélection de viandes communes ou exotiques. Au centre de la salle de restaurant un grand feu permet de cuire la viande parfaitement, et un a un, les serveurs viennent couper un morceau de chaque met dans nos assiettes. Principe très convivial, nous avons eu l’occasion de gouter du crocodile, du zèbre, de l’impala et une autre antilope. Des voyageurs avaient écrit qu’il fallait vivre l’expérience de ce restaurant au moins une fois dans sa vie et je suis d’accord. Nous nous sommes bien amusés et y avons très bien mangé.
C’est demain que mon groupe se séparera, 3 voyageurs partiront avec Louise Gobeil pour le Parc Kruger et moi avec 15 voyageurs je prendrai un vol vers Kasane au Botswana ou débutera mon voyage en Afrique australe privé sur terre et sur mer. Nous nous retrouverons au chutes Victoria un peu plus tard durant le voyage. Si vous désirez suivre Jean-Guy et Manon, Gérald et aussi notre accompagnatrice, Louise Gobeil vous pouvez lire les récits de Loulou dans un onglet des récits voyages intitulé
RÉCIT ET PHOTOS
Circuit en Afrique du Sud & Parc Kruger
Circuit Du 18 au 26 octobre 2023
accompagné par Louise Gobeil
Merci et bonne soirée
Louise