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Santiago, Vinar Del Mar, Valparaiso, Puerto Montt, Détroit de Magellan, Punta Arenas, Ushuaia, Cap Horn, Puerto Madryn, Montevideo, Buenos Aires, Puerto Iguaçu

Bonjour! Nous sommes vraiment chanceux!

Hier soir, notre capitaine nous a annoncé qu’il se pouvait que nous ne débarquions pas à Puerto Madryn aujourd’hui car on annoncait BEAUCOUP de vent. Nous avons tous accroché nos chapelets (avec toutes sortes de choses!) sur notre corde à linge dans notre salle de bain. Et bien… ça a marché!!!

Ce matin, le capitaine a retardé notre débarquement car le vent diminuait. À 10h, nous étions tous dans notre bus en compagnie de notre agéable guide pour la journée, Luis.

Nous avons une superbe journée, ensoleillée, et cette fois il fait bien chaud (environ 25 degrés). Nous remplaçons nos manteaux d’hiver pour nos shorts et chandails à manches courtes.

Nous avons 180 km à faire. Notre chauffeur s’assure que nous arrivions bien à temps. Et sur la route, Luis nous donne plein d’informations sur sa région et sur les coutumes de l’Argentine.

Que nous sommes heureux d’avoir pu faire cette excursion! Plusieurs voyageurs pensaient qu’on ne verraient que quelques manchots. Mais non, nous en avons vu beaucoup sur un sentier de 1,5 km. En plus, nous avons vu des guanaco (sorte de lama sauvage).

Au retour, nous avons fait un arrêt près d’une réplique d’un dinosaure géant découvert dans cette région. Il aurait vécu il y a plusieurs millions d’années… Un dernier arrêt près de l’affiche de Puerto Madryn, avec comme toile de fond la ville elle-même, et nous voilà de retour en ville. Nous laissons notre super guide Luis et notre chauffeur Omar pour retourner à bord de notre navire.

Ce soir, nous étions onze à essayer le restaurant « Sushi on Five ». Délicieux!!! Nous avons beaucoup aimé. Il n’y a que la crème glacée au wasabi qui n’a pas fait l’unanimité!

Je vous laisse avec toutes sortes d’informations que nous a partagé notre guide aujourd’hui.

-Protégée par le golfe Nuevo, formée par la presqu’île de Valdès et Punta Ninfas, Puerto Madryn, dont la population est d’environ 100 000 habitants est l’un des endroits les plus abrités de la côte patagonienne, une ville moderne, une station balnéaire bénéficiant d’un climat semi-désertique, aride et frais. Bordée par cinq kilomètres de plages, la ville de Puerto Madryn est une porte d’entrée vers de nombreuses autres attractions en Argentine.

-L’entrée du golfe vers Puerto Madryn est très étroit: 15 km et seulement 25 m de profondeur. Un pilote doit monter à bord du navire pour entrer dans l’estuaire.

-Une usine d’aluminium occupe 2500 employés et exporte 60% de sa production.

-Le nom de Madryn vient des Gallois qui se sont installés dans la région.

-Il n’y a pas de montagne (elles sont à 600 km), nous sommes au coeur de la steppe Patagonienne : grand plateau érodé par les glaciers ayant formé des plateaux et falaises de 100 m de hauteur.

-La différence entre pingouins et manchots : les manchots ne volent pas. Comment s’en rappeler: les manchots marchent. En anglais, espagnol et italien, il n’y a qu’un mot pour désigner l’espèce, soit pingouin. La différence n’est qu’en français.

-Il y a de 600 000 à 800 000 manchots dans la colonie que nous allons voir.

-La plus grande réserve de manchots de Magellan du continent se trouve à Punta Tombo. Chaque année, entre septembre et avril, ce sont des milliers de spécimens qui viennent s’installer et se reproduire dans ces espaces encore sauvages et protégés. Une occasion unique de les observer au plus près, dans leur habitat naturel, et peut-être de mieux comprendre leurs comportements. 

-Sur la route, nous avons vu des flamants roses andins, des nandous (sorte d’autruche), des moutons et guacamo.

-Les baleines franches Australes sont présentes en juin pour se reproduire. On les retrouve aussi en Afrique du Sud et en Australie.

-Nous sommes chanceux de voir les manchots de Magellan car ils quittent dans environ 10 jours, pour revenir en septembre pour se reproduire. Présentement, ils sont en période de mue et quitteront vers le nord, ou les plages brésiliennes par le courant marin des Malouines pour manger.

-Le paysage est modelé par le vent, on ne voit pas d’arbres, que des arbustes. Il ne pleut presque pas (250 mm par année).

-Nous rions beaucoup lorsque Luis nous parle du seul cours d’eau qu’ils ont… il l’appelle le fleuve Chubut. Regardez la photo où il y a un de l’eau et des arbres… c’est plutôt un ruisseau pour nous! Il fait quand même 900 km de long.

-La terre n’est pas très bonne pour la culture, elle est constituée surtout d’argile, de sable et de cendres volcaniques.

-Élevage des moutons mérinos

-Ils ont des éoliennes pour extraire de l’eau pour les cultures.

-On voit beaucoup d’éoliennes pour l’électricité, qui alimentent la ville de Buenos Aires.

-Nous sommes à 1450 km de Buenos Aires.

-Le sport national est le « pato »: à l’époque, il s’agissait d’attraper des canards au vol en cheval. Ils ont maintenant remplacé le canard par un ballon…

 

Voilà pour cette belle journée!

Marie-Christine, Martine et leurs amis voyageurs

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