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Bonjour chers lecteurs,

À notre réveil, nous accostons au port de Gran Canaria. L'île la plus importante des Canaries possède, avec Las Palmas, la cité la plus peuplée de l'île, soit 420 000 habitants sur 920 000 pour l’île entière. Gran Canaria est surnommée « le petit continent » pour la diversité des zones climatiques et géomorphologiques qu’on y retrouve.  Par exemple, le sud de l’île est désertique et ensoleillé tandis que la végétation est davantage présente au nord.  Le sud attire donc par son climat d’éternels printemps, des millions de touristes principalement européens (Allemands, Anglais, Français et depuis peu, Scandinaves). C’est là qu’on retrouve les dunes de Maspalomas, entre autres.

L’île cultive notamment la tomate, la banane, le vin et la cochenille.  La cochenille est un parasite qui vit sur les figuiers de Barbarie qui, en le broyant, permet de produire le colorant rouge carmin. Les cultures des tomates et bananes se font en serres, car elles doivent être protégées des puissants vents des Alizées tout comme le sont les vignes de Lanzarote.

L’étymologie des îles Canaries (l’île aux chiens) remonte à l’ère romaine où
Jobin II fit une expédition et nomma chaque île du nom d’un animal qu’il trouva sur place (chèvres, lézard, grands chiens). Plusieurs civilisations se sont disputées depuis ces territoires, mais les Espagnols ont finalement conquis les îles Canaries et forment aujourd’hui une commune autonome d’Espagne. 

Paul notre guide nous rejoint directement au bateau avec l’autocar. Notre visite commence par un arrêt panoramique surplombant le quartier du port et Las Rehoyas. Nous pouvons apercevoir le navire de là-haut. Par la suite, nous circulons à pied dans les rues étroites et pavées de pierres de Las Palmas et nous nous arrêtons devant la cathédrale Santa Ana et à la maison de Christophe Colomb. Paul nous parle des voyages de l’explorateur qui a chacun d’eux a dû passer par les îles canariennes soit pour effectuer des réparations à son navire, changer de voiles ou simplement tracer sa trajectoire en fonction des vents. Le temps disponible nous permet un arrêt au marché local de fruits et de légumes comme de poissons et de charcuteries. Ensuite, retour à l’autocar pour emprunter l’avenue Canaria qui longe le littoral et nous conduit tout au sud vers Maspalomas, station balnéaire réputée. Des champs d’éoliennes observables de part et d’autre de la route fournissent 20% de l’approvisionnement en électricité de l’île, le reste étant assuré par les systèmes à essence diesel.  Paul nous explique que l’île accuse un retard considérable d’une trentaine d’années en matière d’approvisionnement en énergie solaire, mais des progrès ont été faits récemment depuis la guerre en Ukraine, afin de limiter la dépendance énergétique face aux autres pays. Nous faisons un arrêt à l’emblématique phare à l’extrême sud de la pointe de Maspalomas dont la construction date de 1884. Certains ont même gravi les escaliers en colimaçon menant à sa terrasse.  Nous pouvons y observer l’étendue des plages et des dunes de sable. Nous aurons aussi l’occasion de voir de plus près ces dunes, qui peuvent atteindre jusqu’à 25 mètres de haut, protégés par une réserve naturelle. On se croirait en plein désert ! 

Une végétation endémique se mêlant à des arbres venant des quatre coins du monde est présente à Gran Canaria: palmiers, jacarandas, lauriers roses, hibiscus, bougainvilliers et mandariniers, oliviers, manguiers, avocatiers, pour ne nommer que ceux-là.

Ensuite, nous retournons au cœur des rues piétonnes de Las Palmas déguster un succulent repas trois services chez La Pepa de Triana. L’entrée de fromage local, enroulée d’une pâte fine, nous a tous conquise. L’entrecôte de bœuf, dont on a pu terminer la cuisson par nous-mêmes sur un grill de table, nous a charmés. La glace à la vanille nappée d’une marmelade d’amandes et miel de l’île fut la bienvenue avec cette température de 36 degrés bien sentie.

Coup de théâtre à la sortie du resto!  Marie-Christine et Paul reviennent avec nos effets personnels laissés plus tôt dans le car.  Nous comprenons que nous n’aurons plus d’autocar pour rentrer au navire. Oh là là ! Rapidement, ils nous dirigent vers le stand de taxi, tout près. Visiblement, il ne nous sera pas possible d’attendre, car il n’y a pas assez de taxis disponibles. Qu’à cela ne tienne, on se retourne vers le transport public.  L’autobus no 12 est celui qui nous conduira enfin à bon port. Après avoir accéléré le pas jusqu’à la passerelle d’embarquement et heureux d’être à bord, nous courons maintenant vers la douche qui nous fera le plus grand bien après une journée sous le soleil cuisant de Gran Canaria. Ce n’est pas sans avoir vécu toutes sortes d’émotions que nous quittons l’archipel des Canaries.

Bonne soirée ! 

Marie-Christine & Catherine

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