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Wow! Normalement, nous sommes durant la saison des pluies, mais nous nous réveillons ce matin  avec un ciel bleu immaculé, et 25 degré.

 

Hum! Débuter la journée avec le plaisir de savourer un petit déjeuner dans l’abondance. Quel bonheur dans la satisfaction de la générosité de la vie.

 

Notre guide Mauricio nous rejoint à l’hôtel à 9h, et nous partons tous ensemble à la découverte de la ville.

En 1978, Quito a été la première ville à être enregistrée au patrimoine mondial de l’UNESCO, pour ses trésors architecturaux espagnols. Principalement par le développement de l’art religieux du 16ième et 17ième siècle; Églises-monastères-couvents.

Construit dans la plaine , entourée par les montagnes des Andes, sur une ancienne ville importante Inca. Cet emplacement avait été choisi par sa forme d’une forteresse naturelle, délimitée par des crevasses servant de remparts et par sa générosité des terres volcaniques fertiles pour ses pouvoirs agricoles et reconnue comme grand centre textile avec l’élevage des alpagas et des lamas, qui malheureusement par l’invasion des espagnols ont été remplacés par l’élevage de moutons.

 

Visite à pieds de la vielle ville qui est le centre historique le mieux conservé de toute l’Amérique latine;  à parcourir ses rues étroites style européen, à la découverte de tous ses joyaux:

La première église a été construite en 1565, en changeant le Dieu soleil par le Dieu chrétien.la basilique ( 1883-1989) avec tour de 100 m. qui surplombe la ville, avec son architecture gothique, sa construction a pris plus de 100 ans où le premier Pape qui est venu visité est Jean-Paul II.

La cathédrale de Quito 1565.

La compania de Jesus (1605-1765), absolument grandiose et unique avec son architecture baroque, et sa décoration riche et harmonieuse, entièrement recouverte de fine feuilles d’or. Et nous avons le privilège d’arrivée au même moment où l’orchestre symphonique de Quito nous offre un concert pour le plus grand délice pour nos oreilles.

Puis nous poursuivons notre découverte, la place centrale fondée en 1534, le 6 décembre, qui à chaque année fête la fondation de la conquête espagnole.

Le palais présidentiel, l’église de San Francisco ( 1537-1680), connue comme étant le plus grand complexe religieux d’Amérique du sud, avec ses 13 cloitres.

Promenade sur la Ronda, une rue piétonnes où l’on retrouve des boutiques artisanales et ateliers, et qui nous offre une vue sur la statue de la vierge ailée sur le sommet de la colline, surplombant la ville.

 

Sur l’heure du midi, nous avons partagé un excellent repas dans un restaurant de la vieille ville dans un bâtiment d’époque.

 

Quelques informations générales, en bref,  sur Quito, la capitale qui compte plus de 3 millions d’habitants.La ville s’étend sur 50 km, à une altitude de 2800 m.

On voit à presque tous les coins de rues,  des vendeurs ambulants qui réfletent la situation économique précaire du pays. Malgré sa grande richesse dans l’exploration minière et pétrolière,  on constate que la richesse du pays n’est pas redistribuée adéquatement au peuple. En plus de la corruption du gouvernement, dont le président est un membre en règle de la mafia, il y a la fameuse pandémie qui a fait éclaté le tissus économique du pays.

Justement, le président sortant s’est réfugié au Portugal, et un nouveau président a été élu en août dernier et prend officiellement place cette semaine. Nous avons vu quelques attroupements de manifestants, et quelques heures plus tard, nous avons assisté au passage du cortège présidentiel avec toutes les motos, voitures de police et les véhicules officiels passer à vive allure.

Le taux de chômage selon les statistiques de l’état serait autour de 9%, mais la réalité du terrain parle davantage de 13-15% de chômage.

Salaire minimum de 450$/mois

Salaire moyen de 600$/mois

Afin de faciliter le déplacement de la population et pour  diminuer l’impact écologique, car la pollution citadine est omniprésente, ils ont construit une ligne de métro, aux résistances sismiques sur 25 km. Le problème, c’est que les travaux sont toujours presque finis… et l’ouverture officielle est reportée d’année en année.

En l’an 2000, le président de l’époque, en regard avec l’économie propulsée par les pétro-dollar, a signé une entente avec les maitres du monde: les américains, qui en échange d’or- pétrole; ont adopté le dollar américain comme monnaie du pays, perdant ainsi son identité de devises originales.

Comme nous à une certaine époque, dimanche est congé, car c’est le jour du Seigneur. C’est un peuple avec une grande foi chrétienne; donc sous l’emprise du clergé. La plupart des boutiques et commerces sont fermés, à l’exception de certain grands centres commerciaux.

 

 

Connaissant Louise Drouin dans son profond désir de faire vivre des expériences uniques à ses voyageurs; pour souper nous nous retrouvons au chic restaurant de l’hôtel  où définitivement la plus grande expérience culinaire nous attendait.

OMG!
Quel repas gargantuesque !!!!!  Qui restera à jamais gravé dans chacune de nos cellules gustatives.

Un repas gastronomique de 11 services. Incroyable!!!

Quelle soirée mémorable, où la nourriture éveillait  plusieurs de nos sens,; par le visuel  où la présentation de chaque assiette inondait nos yeux par son inspiration artistique, et explosait nos papilles vers une sensation d’extase de saveurs diversifiées et si raffinement combinées.

Le tout, où chaque service était accompagné d’un vin exquis, soigneusement agencé pour exciter notre monde du plaisir épicurien.

Avec un service princier, le vin coulait à flot, apportant une souplesse d’articulation verbale, une légèreté dans la divulgation de confidence et déliait les langues pour dévoiler une partie de nos pensées.

Où les rires musclaient nos mâchoires dans l’expression de notre joie de vivre et l’appréciation d’apprendre à se connaitre tous ensemble.

En bon québécois: on a eu ben du fun!!!

 

C’est le genre d’expérience inoubliable, qui dépasse notre monde de l’imagination, où les mots ne peuvent décrire avec exactitude tout ce que nous avons vécu. On place cette expérience dans la catégorie, il faut le vivre pour le croire et pour ressentir l’appréciation de toutes ses saveurs.

 

Merci Louise de nous avoir partager et fait vivre ce pur délire gastronomique!

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