L’Équateur nous offre de merveilleuses îles. En avant midi, nous visitons l’île Floreana, on l’appelle aussi l’île Santa Maria ou encore île Charles.
Floreana vient du nom du premier président de l’Équateur, Juan José Flores. Le second nom, Santa Maria, rappelle la première expédition de Christophe Colomb, en 1492, et de sa caraque ressemblant à un navire viking. Jusqu’au début du XIXe siècle, les Anglais connaissait l’île sous le nom de Charles, en l’honneur au roi Charles II.
C’est sur cette petite île de 173 km2 qu’a vécu la toute première personne des Galápagos. Le premier habitant de l’archipel fut un navigateur irlandais, débarqué sur l’île Floreana en 1807. Il y resta seul pendant deux ans, vivant de la culture de son potager et des échanges avec les navires de passage dans le secteur. En 1809, il quitta l’île sur une chaloupe subtilisée à l’un de ces navires, en compagnie de quelques hommes d’équipage du bateau.
On estime présentement la population locale à presque 200 habitants que nous n'avons pas vu bien entendu comme nos expéditions ne nous amènent point dans les villes.
C’est également la première île des Galapagos à être colonisée par les Équatoriens vers 1832. Elle est la sixième de l’archipel par ordre de grandeur; située à 50 km au sud de l’île Santa Cruz, elle est, avec l’île Espanola, la plus méridionale de l’archipel.
Le site exceptionnel qu’est Pointe Cormorant nous offre une plage de sable verdâtre, dû à la présence d’olivine, qui contraste avec la belle plage de sable blanc au sud-est de la pointe. Le nom du site fait référence au navire HMS Cormorant, navire qui visita les Galapagos en 1886.
Ce secteur recèle quelques particularités botaniques : c’est l’un des rares endroits où l’on trouve l’espèce de marguerite Lecocarpus pinnatifidus, plante endémique qui se rencontre uniquement ici ainsi qu’une espèce rare de marguerite grimpante.
En 1925, les membres d’une expédition zoologique norvégienne, conduite par Alf Wollebæk, séjournèrent durant cinq mois sur l’île et y construisirent la première station biologique de l’archipel. Il s’agissait d’une maison en pierre de lave située tout près du littoral de la Bahia de Correos, au nord de l’île, à un kilomètre au nord-est de la fameuse « boîte à lettre » qui a donné son nom à la baie. Contrairement à l’information véhiculée en permanence par beaucoup de sites, on ne sait rien de l’origine de ce fameux tonneau installé là pour recueillir du courrier. La seule chose qui peut être avancée par recoupement de chroniques de marins passés à cet endroit à quelques années d’intervalle, c’est qu’il fut installé là entre 1798 et 1813. Son usage était effectivement de permettre aux marins de l’époque de « jouer les facteurs » soit en déposant là leur courrier, dans l’espoir que d’autres se chargent de son acheminement gratuit vers les quatre coins de la planète, soit en récupérant eux-mêmes du courrier qu’ils seraient en mesure de faire parvenir à l’adresse indiquée. Le tonneau actuel n’est assurément plus le baril d’origine mais la tradition, devenue folklorique à l’heure d’Internet, se perpétue toujours aujourd’hui parmi les touristes qui visitent les lieux. À quelques dizaines de mètres à l’arrière de la boîte à lettres, on trouve encore des bases de piliers en ciment, vestiges de la Casa Matriz, la première construction dressée par les colons norvégiens en 1925.
Le nom de ce zoologiste scandinave, Alf Wollebæk, reste attaché aujourd’hui au nom scientifique de l’otarie des Galapagos. Le navire qui amena sur l’île cette expédition scientifique transportait aussi une dizaine de colons norvégiens, séduits par la publicité faite dans leur pays au sujet de l’abondance de poissons et de baleines dans cette région et qui pensaient y développer une industrie baleinière. Mais l’expérience tourna court et en moins de deux ans la plupart d’entre eux retournèrent dans leur pays.
La Plage Noire tient son nom de la couleur de son sable issu de l’érosion de la lave volcanique. C’est le port et le lieu de mouillage de l’île. À partir du village on peut atteindre la plage par un chemin de près d’un kilomètre, c’est le domaine des otaries et ses grottes de pirates de même que sa réserve de tortues fait son charme. Nous avions ce matin un petit débarquement sur l'île et nous avons fait une petite marche pour voir quelques curiosités de l'île. Nous avons vu deux flamands roses disons que nous n'étions pas trop impressionnés mais en après-midi les nombreux flamands roses que nous avons observés durant notre balade en zodiaque a rattrapé la matinée qui nous avait laissés sur notre appétit. Nous avons pris un peu de repos à bord et en après midi nous avons eu le bonheur de faire une tournée en zodiaque pour observer les mamifères marins des environs. Ce fût un super tour de zodiaque avec de belles scènes de la vie courante de ces mammifères marins que nous aimons tant. Le jeu des otaries était juste trop cute. Nous avons vu de nombreux flamands roses et des otaries juvéniles jouer ensemble. Quel bonheur de les voir intéragir tous ensemble. Et de voir aussi le mâle de la gang protéger son territoire. Nous avons aussi vu de belles tortues tout près de notre embarcations mais ce n'est pas évident de les photographier mais nous allons y arriver dans les prochains jours. Quelle splendide tournée nous avons eu la chance de faire en fin d'après-midi avec de beaux paysages et des photos si intéressantes. De retour sur le navire nous naviguerons vers notre prochaine île cette nuit. Ce soir, nous avons mangé sous les étoiles au restaurant sur le pont supérieur et c'était juste magique de manger à l'extérieur ce soir. Nous allons nous reprendre car je crois que tous préfèrent manger à l'extérieur et je comprends bien pourquoi.
merci de suivre nos aventures et à demain
Les Louise