Inscrivez-vous à notre infolettre et soyez informé en primeur!
Fermer
1 888 475-9992
Villes visitées
Quito, Baltra, Mosquera Islet, Dragon Hill, Rabida, Puerto Villamil, Wall Of Tears, Bahia Post Office, Cormorant Point, Cerro Brujo, Kicker Rock, Los Lobos, Puerto Ayora, Suarez Point, Gardner Bay, Daphne Island, Coca, Rivière Napo (Amazonie), Puerto Providencia

Jour 15, le mercredi 22 novembre 2023 : RIVIÈRE YASUNI ET SON LAGON AUX PIRANHAS JATUNCOCHA, VISITE DU PEUPLE SECOYA

Nous nous réveillons avec un ciel dégagé pour notre grand bonheur. Nous quittons pour notre excursion après le petit déjeuner sur notre navire. Nous serons en expédition toute la journée et notre bateau nous attendra au même endroit où nous avons passé la nuit. Tout le groupe est en grande forme et heureux d’aller vivre de nouvelles expériences. Nous prenons place à bord de nos deux pirogues avec nos naturalistes et nos guides équatoriens traducteur. Nous avons tout un encadrement pour profiter de ce beau pays. Notre départ était à 7 h 30 ce matin, la température en début de journée est souvent plus confortable mais la principale raison est, que c’est aussi le réveil de la nature et c’est à ce moment que toute la faune est la plus active. En avant-midi, nous avons visité le parc national de Yasuni, qui est réputé pour sa biodiversité biologique et qui constitue l’habitat du légendaire dauphin rose. Nous en avions vu hier mais nous étions encore très heureux d’avoir la chance de revoir ces dauphins, qui sont bien spéciaux. Notre navigation se fait entre le Pérou et l’Équateur et nous serons un peu sur la frontière, que ces deux nations se partagent. Nous nous sommes arrêtés à l’entrée du parc, ou un charmant militaire équatorien, Christian, nous a accueillis, mais la vraie raison est que nous devions faire un arrêt santé avant de partir sur la rivière pour quelques heures. Ce parc est un endroit de rêve d’après nos guides et nous leur donnons raison car la navigation était juste spectaculaire et incroyable. La végétation luxuriante et la proximité des rivages nous permettait de rester aux aguets pour voir tout ce que dame nature voudrait bien nous montrer. Nous avons été privilégiés et vraiment chanceux. Nos guides étaient très heureux d’avoir trouvé pour nous des singes hurleurs. Incroyable de voir Abel, notre guide écouter les bruits de la jungle, surveiller à travers les branches les mouvements, comme il c’est beau de le regarder. Surtout qu’il a un 6ième sens et qu’il voit des choses que l’on ne voit pas du tout. Il doit utiliser son laser pour nous pointer ou regarder et c’est à ce moment que nous les découvrons. Ces singes hurleurs étaient bien calmes mais lui les avait entendus et nous nous en sommes approchés doucement pour les regarder. Ils étaient très haut installés dans un arbre majestueux et ce n’était pas facile de les voir à travers le feuillage. Mes photos malgré mon zoom nous présentent un très grand singe mais toujours caché par des feuilles. Les singes sont reconnus pour leur cris stridents mais cette fois-ci, ils étaient tout tranquille. Nous avons aussi vu des paresseux, ces charmants animaux tout calmes qui ne déplacent par trop de choses rapidement. Mais encore ici ils étaient bien camouflés dans les arbres et les photos nous montrent un tas de poil à travers les feuilles. Troisième trouvaille dans la forêt fût des jolis hérons, des aigrettes blanches et de nombreux papillons bleus morpho qui illumine le décor lors de leur passage. Comme nous avons une chance incroyable, nous avons vu l’étrange et unique hoazin, appelé localement « l’oiseau puant ». Mais pourquoi ce surnom peut enjôleur ? Le jabot et l'œsophage de l'oiseau hébergent des bactéries qui dégradent la cellulose en acides gras volatils assimilables par l'intestin grêle. L'activité de ces bactéries produit une odeur parfois repoussante, ce qui vaut à l'animal le surnom d’« oiseau puant » ! Il était un peu loin pour être incommodé par son odeur. alors nous nous sommes contentés de contempler sa beauté ! Notre guide nous a mentionné qu’il est d’origine préhistorique.

Nous continuons notre navigation jusqu’au lagon Jatuncocha par la rivière noire comme on la surnomme ici. Dans cette belle lagune, encore une fois nous observons une végétation dense. Le rivage orné de jonc et de papyrus est la résidence des anacondas qui aiment bien s’y frayer un chemin. Notre guide surveille les endroits où ces herbes hautes sont écrasées et c’est à ces endroits qu’avec notre pirogue nous y avançons tout doucement. Eureka ! il se retourne et nous dit qu’un anaconda s’y trouve et que nous allons pouvoir le voir. Ce monstre de l’Amazonie est l’un des plus recherchés lorsque l’on vient en Amazonie. Quelle chance nous avons de pouvoir le voir et en faire des photos. Sa couleur argentée nous surprend beaucoup. L’anaconda est un immense serpent d’eau comme le boa qui lui est un serpent terrestre.

Dans cette lagune, nous avons vu des vautours, un petit caïman, des aigrettes, un martin-pêcheur, un tinamou et un cormoran anhinga. Nous avons également vécu une expérience amusante celle de rester prisonnier d’un banc de sable. Personne n’avait envie de se mettre les pieds à l’eau pour nous sauver, à part notre conducteur et notre guide Abel. Disons que d’avoir vu un caïman, d’avoir vu sauter des piranhas et d’avoir vu un immense anaconda ne nous donnait aucunement envie de tremper ne serait-ce que le gros orteil dans cette lagune. Mais nous étions prêts à aider et nous avons ensemble fait basculer la pirogue de gauche à droite. Et hop nous voilà sorti de ce pétrin, il faut dire qu’ils sont habitués à ces situations. L’autre pirogue s’est engouffrée à trois reprises dans le sable et ils ont eux aussi bien manœuvrer pour s’en sortir. On appelle cela de l’aventure et cela ne faisait que commencer.

Nous avons continué notre route tout en dégustant notre lunch du midi accompagné d’une bonne bière froide pour plusieurs. Notre lunch préparé pour nous était délicieux et surtout copieux comme toujours.

Notre beau moment de la journée fût la pêche aux piranhas dans une charmante partie de la rivière où se trouvait tout près de nous de jolis dauphins roses qui s’amusaient. Nous avions chacun une imitation de canne à pêche pour taquiner les piranhas. Le plaisir était au rendez vous surtout que nous étions les deux pirogues côte à côte. Le premier a été pêché par Marie-Josée et nous avons pu découvrir ces poissons au dents pointues. C’est intéressant de pouvoir voire ce poisson en vrai surtout que tous en avaient déjà entendus parler. Ils sont jolis mais pas question de les manger car il n’y a presque rien à manger à part les arêtes. Quel beau moment où tout mon groupe s’amusait ou admirait la nature sans oublier la pêche. Et voici qu’un autre poisson est pêché et devinez qui était le pêcheur, et oui Marie-Josée à nouveau et presque en même temps Josée pêchait un petit poisson, comme une grosse sardine, surnommé un caracara. La pêche s’améliora et nous étions rendus à trois poissons jusqu’au moment où ce fût un petit poisson chat pêché par notre guide Abel. Après ce bel arrêt mémorable et unique de la pêche aux piranhas que nous rebroussons chemin vers notre arrêt santé à la sortie du parc.

Avant d’arriver à notre arrêt, j’ai pu assister à l’attaque d’un papillon sur Jean. Et oui, un joli papillon blanc lui faisait la cour et ne cessait de se poser sur lui, tourbillonnait tout autour de lui. C’était vraiment amusant de le voir ce papillon. J’ai une jolie photo de Jean avec son papillon à l’épaule. Je crois que le blanc l’attirait. Cependant lors de notre arrêt, plusieurs d’entres nous ont été aussi choisis par de jolis papillons colorés qui aimaient se poser sur nos mains et s’accrochaient à nous. Pas mal plus intéressant que les moustiques qui nous aiment bien aussi. J’appréhendais les moustiques en Amazonie mais tout va super bien et finalement nous ne sommes pas si incommodés par les moustiques sauf entre 18 h et 20 h ou il est préférable de ne pas utiliser le balcon ou sortir dehors.

Un dernier arrêt pour voir le peuple Secoya qui sont des Péruviens. Le people Secoya, une nationalité indigène reconnue de l’Équateur, vit près de Yasuni. Les Secoya sont l’une des treize nationalités indigènes reconnues de l’Équateur, ils vivent en Amazonie équatorienne et Péruvienne. En Équateur, les Secoya sont présents dans la province de Sucumbios, cantons Shuscufindi et Cuyabeno. La population secoya en Équateur est d'environ 380 habitants, organisés en trois communautés: San Pablo de Catëtsiaya, Siecoya Remolino Ñe'ñena et Eno. Une partie du territoire des Secoyas est situé dans la réserve de Cuyabeno. Toutefois, sur d'autres parties de ce territoire se situent des blocs d'exploration pétrolière. Les activités économiques principales de la nationalité Secoya sont l'agriculture itinérante et l'exploitation du bois. Dans une moindre mesure, des activités traditionnelles comme la chasse et la pêche conservent encore une certaine importance. Notre compagnie s’occupe de ces petits villages et leur fournit du ravitaillement en échange de notre passage chez eux. C’est une excellente idée pour aider ces petits villages. Les femmes du village avaient préparé de petits bijoux avec des graines locales afin de vendre un peu pour se procurer quelques articles essentiels sinon ils sont assez auto suffisants. De retour au navire nous étions heureux de pouvoir prendre une bonne douche car il a fait chaud et le soleil était très présent. Quelle belle journée que celle que nous venons de vivre, grande nature, plaisir et découverte locale. C’est pour beaucoup de voyageurs la raison de venir en Amazonie.

Une autre belle soirée est au programme et demain à nouveau de belles aventures.

Bon après deux journées de tentatives inutiles pour ajouter des photos je vais vous envoyer ce récit mais il manque les plus jolies photos prises avec mon appareil photo et non mon iPhone. Dès que l'internet sera plus puissant je vous les ajouterai, soit une centaine de plus....  

Louise

Photos

Voir plus

Vidéos

YouTube
YouTube