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Bonjour chers lecteurs, amis et familles,

Ce matin on se lève un peu plus tard et c’est très apprécié de tous. Il y a peu d’activité à l’extérieur, tout est tranquille autour de notre hôtel dans la ville d’Haarlem car c’est dimanche. Le soleil est très présent au grand plaisir des voyageurs. À 10 heures, nous partons dans notre très confortable autobus vers la ville d’Alkmaar, ville bien connue depuis des siècles pour organiser sur la place du Poids Public son célèbre marché traditionnel au fromage. Pour la petite histoire d’Alkmaar, la prospérité de la ville s’est principalement construite grâce à l’activité agricole importante de la région. La ville est en effet entourée de polders où les agriculteurs élèvent leur bétail depuis des siècles. La particularité des polders est qu’ils ne permettent pas la culture de céréales ou autres denrées du fait de l’eau trop présente dans le sol. L’élevage est donc l’unique option pour faire de la production de viande bien sûr, de lait également, mais surtout de fromage.

Dès le 14ème siècle, Alkmaar s’est dotée d’une balance et est devenue le lieu incontournable où des foires agricoles et des marchés étaient organisés, permettant aux fermiers de vendre leurs productions sur la Waagplein (la place du poids public). Au 17ème siècle, le marché est organisé 2 fois par semaine et la ville s’est dotée de trois balances supplémentaires afin de suivre le rythme des transactions toujours plus nombreuses. La ville est connue comme la ville du fromage aux Pays-Bas.

C’est à bord d’un bateau que nous quittons Alkmaar pour l’ancienne Broek op Langedijk. Pour dîner, un délicieux sandwich accompagné d’une bonne soupe est servi à bord. Nous visitons Broek op Langedijk en marchant la rue aménagée au-dessus de la vieille digue jusqu’au musée Broeker Veiling. Notre guide bénévole, Jan, a 75 ans et il est natif de la place. Il est né dans une famille qui cultivait sur les îles. Il est excellent pour nous raconter comment tout ce passait à une certaine époque. Il nous parle en anglais et Michel fait la traduction en utilisant l’audioguide de Voyage Louise Drouin pour que tous les voyageurs puissent bien suivre les informations.

Jan nous raconte que les polders de Broek op Langedijk, sont 15,000 petites îles gagnées sur les marécages, il reste aujourd’hui environ 200 de ces petites îles. Elles sont très fertiles mais uniquement accessibles en bateau. Il y a quelques centaines d’années, ils ont creusés des canaux en pelletant à la main pour créer ces îles. À l’époque, une famille traditionnelle pouvait posséder quelques 15 îles seulement sur les 15,000 et c’était l’ainé de la famille qui héritait automatiquement de ces îles, au décès du père. Toute l’agriculture se faisait en se déplaçant aux îles dans, une barque. Le canal était l’autoroute des cultivateurs et la barque était le moyen de transport pour l’équipement de ferme (très rudimentaire), pour les travailleurs, et les récoltes. On y cultivait principalement le choux, les oignons et les patates. Pour écouler leur production, les cultivateurs ont mis en place un système d’enchères négatives. Des légumes sont entrés par bateau dans la place aux enchères et les visiteurs peuvent participer à une simulation.

Nous visitons le musée Broeker Veiling où nous en apprenons  beaucoup sur le royaume des mille-îles de Broek op Langedijk. Dans la salle des ventes, l’horloge mécanique achetée en 1903, était placée au-dessus du passage. Cette horloge peut être arrêtée via des boutons sur les 100 sièges pour les acheteurs. Les enchères se font par chargement de bateau. L’ordre des bateaux était établi par tirage au sort. La salle des ventes fut ouverte le 29 juillet 1912 par le commissaire de la reine de Hollande-Septentrionale. En 1922, le bâtiment fut agrandi avec une halle au-dessus de l’eau pour les bateaux. Il agit comme un port couvert, de sorte qu’en attendant, les produits ne sont plus exposés au soleil, à la pluie et à d’autres influences météorologiques. En 1925, une entrée et une deuxième salle d’amarrage ont été construites, créant un total de 200 postes d’amarrage. En raison de la consolidation des terres dans les années 1960, l’importance du transport par eau a diminué pour mettre fin éventuellement à ce type de ventes. Depuis 1973, ce musée, unique en son genre, permet à ses visiteurs de vivre une expérience immersive d’un encan comme il s’en faisait ici il y a plusieurs années. Nous observons la mise aux enchères avec l’horloge à la «vente aux enchères de transit». Notre groupe est ensuite mis à contribution pour expérimenter ce type de mise aux enchères. Nos voyageurs se prêtent au jeu. Des souvenirs sont achetés, du chocolat et Gaétanne s’est retrouvée à acheter 65 kg d’oignons jaunes! Nous l’avons bien taquiner mais vous aurez deviné que se n’était qu’un jeu.

Peter, notre chauffeur, nous attendait à notre sortie du Musée pour nous reconduire à notre hôtel. Quelques voyageurs sont allés revoir les chars fleuris, de la parade d’hier, garés tout près de l’hôtel. Plusieurs personnes ont pu rapporter quelques fleurs. Ghislaine et Rachelle les ont utilisées pour fabriquer un beau centre de table pour notre souper. Nous avons passé une autre excellente journée et savourer un très bon repas.

On se dit à la prochaine chers lecteurs,
Diane et Michel

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