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Grande-Entrée; Cap-aux-Meules; Ile du Havre-Aubert; Grosse-Ile; Havre-aux-Maisons

Le temps maussade ne lâche pas… un peu de pluie, un peu de calme, le soleil a beau essayé, nous l’avons vu environ 10 minutes dans la journée…

Après le petit-déjeuner toujours aussi copieux, Josée notre chauffeuse guide, toujours aussi attentionnée, eh bien elle nous transporte face à la maison du potier où la vue est si extraordinaire sur les falaises rouges, la Seacow Path où Josée nous a bien expliqué l’histoire des morses. Vive les audios-guides car le vent et le son de la mer, cela facilite le travail de notre guide.  Tout près se trouvait l’église St Peter’s de Old Henry, l'église Saint-Peter's-By-the-Sea, citée monument historique, est un lieu de culte de tradition anglicane érigée en 1916 et 1917.  D'influence néogothique, le temple se compose d'une nef de plan rectangulaire terminée par un chœur en saillie à chevet plat et est coiffé d'un toit à deux versants droits. Il se distingue par l'aménagement d'une tour clocher demi-hors-œuvre avec allonges dans l'un des murs pignons et d'un porche sur l'un des longs pans. L'église et un cimetière adjacent sont situés dans le hameau d'Old-Harry aujourd'hui compris dans la municipalité de Grosse-Île. Mais ce qui est impressionnant lorsque nous passons la porte offerte en l’honneur d’un jeune homme de 20 ans qui aurait sauvé de la noyade deux jeunes filles.  Magnifiques portes de bois sculptées qui nous laissent entrer dans une petite église ornée de photos de madelinots ayant perdu la vie en mer. Impressionnant de voir tant de photos de ce peuple de marins. On peut aussi y voir plusieurs navires ayant fait naufrage.  On réalise que leur vie c’est la mer mais que cette dernière peut aussi être bien cruelle. Josée nous parle de ces histoires avec toute la réalité des gens qui vivent de près de cette eau. C’est vraiment très touchant.

 Josée est en très grande forme ce matin, elle suggère de partir faire une marche à l’Île Boudreau pour ceux qui le désirent.  La vue à partir de cette Île, c’est vraiment exceptionnel encore une fois. Donc une quinzaine de marcheurs ont levé l’ancre et sont partis à la rencontre de ce bout de terre rouge et toutes ses propriétés, bande de terre qui protège une partie de la grande entrée.  D'une superficie d'environ 23 hectares, l'île Boudreau est située sur la partie sud de l'île de la Grande-Entrée. Il s'agit en fait d'une presqu'île, puisqu'elle est accessible en tout temps par le chemin du Bassin Ouest et la plage de la Bluff (2 km), et à marée basse par la plage du Bassin Est (3 km).  nt aux Îles. La route était vraiment plus difficile qu’à l’habitude avec le sol argileux et glissant. Il y a même eu une chute, heureusement qu’il n’y a pas eu de blessée. Je crois que plusieurs vont se souvenir plus du sol que des paysages merveilleux. C’est aussi cela la réalité des Îles (jongler avec le soleil et la pluie)

Une chance, un bon repas est présent à l’auberge La Salicorne. Les cuisinières et les employés semblent toujours aussi heureux les uns que les autres de nous recevoir. Ce midi nous avions deux choix comme toujours et les amateurs de poissons ont bien entendu choisi la salade césar de maquereau, sinon la lasagne était tout autant délicieuse!

Déjà le moment de repartir pour découvrir la magnifique « plage de la Grande Échouerie ». Un court arrêt à la fin de cette plage afin d’avoir un point de vue sur la mer avec une petite plage et surtout de très beaux rochers orangers.  À cet endroit, il y avait un ancien quai avec de nombreux piliers, qui servent normalement à la construction d’un quai et qui étaient entassés sur le littoral. Si l’on pense à une valeur de plus de 1000 $ par bloc bien le gouvernement a laissé beaucoup d’argent dormir là. Il y a plus de 1000 piliers, d’après Josée. Puis c’est le temps de marcher les pieds dans l’eau (pour ceux qui le désirent) c’est toujours très impressionnant de découvrir la longueur de la plage. Si l’on désire marcher, c’est la bonne plage car on pourrait marcher 21 km en suivant la mer et espérer un transport sur roues au retour.  N’oubliez pas : Il faut marcher en se laissant trainer les pieds, cela fait chanter le sable..   En plus, remarquez que ce sable n’est jamais vraiment chaud ni brulant c’est plus comme marcher dans de la farine, tellement le grain de sable est fin…

Josée nous mentionne que plusieurs font cette marche en 8 heures environ (nous manquions de temps sinon tous seraient partis essayer… Vous marchez 8 heures et les gens de l’auberge vont vous chercher au bout de la plage et retour à l’auberge).  Nous avons eu du temps libre pour nous promener (environ une heure) je n’ai vu qu’une seule personne mettre les pieds à l’eau. On nous dit environ 70 degrés à ce temps de l’année. Il faut dire que le courant était tellement fort et les vagues s’amusaient à nous faire tout un beau spectacle.

Une mauvaise nouvelle nous attendait (snif snif) la pêche aux coques tant attendu durant notre séjour ne peut malheureusement pas avoir lieu car nous avons su qu’un avis de pêche et océan Canada interdisait la pêche aux mollusques tout autour de l’Île : encore une conséquence de la tempête Ida. Naturellement que notre Josée formidable a quand même pris le temps de montrer aux gens comment se fait cette pêche tout en expliquant les principes de bases de pêche de plusieurs mollusques.

La pêche aux coques (myes) : la saison de la pêche aux coques commence en mai et se termine en octobre. Le meilleur temps pour la pêche est pendant la marée basse lorsque la mer recouvre une moins grande partie de la plage. Sachez qu'une réglementation en vigueur depuis 2004 permet la cueillette récréative de 300 coques d'une taille minimale de 51 mm (2 pouces) par jour et par individu.

Ce soir, l’assiette de Loup-Marin ne vole pas la vedette aux pétoncles sauce au vin blanc ou le pâté de poulet que c’était bon!!!!  

Serge (Tremblay) le directeur du centre du phoque a pris le temps d’informer les gens des bienfaits de la viande du phoque.  Accompagnée de la visite du centre d’interprétation du centre du phoque, eh bien ce fut vraiment très agréable.

Selon tous les pêcheurs et les connaisseurs de la vie des Îles, il y a trop de phoques et "l’on n’est pas près de manquer de loups marins!" lance-t-il.  Il faut, au contraire, contrôler leur population. Ils sont actuellement plus de six millions ici et le quota annuel n’est que de 15 000 têtes par an. Selon Pêches et Océans Canada, la population élevée de phoques est en partie responsable de la pénurie de morue.

Quant aux méthodes d’abattage, la tache rouge sur la banquise blanche fait une image spectaculaire, mais si vous alliez dans les abattoirs, vous vous rendriez compte que les méthodes pour tuer les phoques sont plus qu’acceptables. La viande de phoque est riche en protéines avec seulement  .02% de matières grasses. C’est l’épaule qui est la plus goûteuse. On ne peut pas dire que c’est un poisson tout comme on ne peut pas dire que c’est une viande et cela a un goût très fin. Importante ressource de vitamine B12, de protéines, fer, aide a soigné les grands brûlés et est bon pour le diabète et les articulations.

Parmi les mammifères marins, les phoques suscitent le plus d'attention tant par leur nombre que par l'intérêt qu'on leur porte. Quatre différentes espèces de phoques cohabitent aux Îles de la Madeleine. Le phoque gris est une espèce qui fréquente les eaux tempérées à proximité des côtes, des îlots rocheux et des bancs de sable. Il est facilement reconnaissable à sa taille (les adultes pèsent en moyenne 275 kg), ses narines en forme de « W », sa couleur foncée, sa tête noire et surtout son museau allongé. On appelle généralement cette espèce «tête de cheval» à cause de cette caractéristique. Il s'agit en fait de l'espèce de phoques la plus présente en saison estivale.

Le phoque commun est beaucoup plus petit (les adultes pèsent en moyenne 90 kg) et plus pâle que le phoque gris. Son museau est également plus court et ses narines rapprochées se joignent presque en un « V ». Il passe de longues heures sur les barres de sables, les rochers et les récifs découverts à marée basse. Au retour de la marée, il quitte son observatoire en quête de nourriture. Les populations de cette espèce sont actuellement surveillées, car elles sont en déclin un peu partout sur les rives du Saint-Laurent.

On peut observer les phoques gris et communs dans leur milieu naturel au bout de la plage de la Grande Échouerie à Grosse-Île, au rocher du Corps-Mort et au bout de la plage de la Dune-du-Sud, juste en face du port de pêche de Grande-Entrée. Cette chasse est l'une des plus anciennes traditions des Madelinots. Depuis plusieurs années, la chasse au phoque fait l'objet d'une grande campagne anti-chasse de la part des écologistes, qui a entraîné la fermeture de la plupart des marchés. Depuis la chute des marchés, cette chasse ne se pratique plus que sur une base artisanale et elle avait débutée il y a plus de 5,000 ans.

Depuis 1983, le fait d'interdire de tuer un blanchon a obligé plusieurs chasseurs à mettre un terme à leur activité de subsistance.

De mémoire de Madelinot, la chasse aux loups-marins signifie le retour des activités maritimes alors que l'hiver tire à sa fin. Après avoir repéré la mouvée au large, on se prépare fébrilement pour la chasse des prochains jours.

C’était vraiment intéressant et on comprend beaucoup mieux l’histoire de phoques des îles de la Madeleine.

Nous pouvons aller nous coucher en disant : j’ai encore appris quelques choses aujourd’hui

Bon repos à tous.  Il faut bien se reposer, demain sera une journée bien rempli.

 

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