Bonjour aux familles et aux amis des voyageurs,
Beau réveil, bon déjeuner et allez, hop! On est prêts pour une nouvelle journée de découverte. Avant de quitter le navire, j’ai réuni les voyageurs, afin de donner quelques explications sur Mykonos. Est-ce que je vous avais dit que notre groupe était fantastique, généreux, respectueux et surtout très ponctuel? Un groupe modèle et d’autant plus soudé que notre souper d’hier a permis de sonder de nouvelles amitiés ou affinités.
Ce matin, le vent ne s’était pas invité sur l’île pour notre début de visite (normalement il vente tout le temps), mais c’était parfait pour commencer notre périple. Plus la journée avançait, plus il faisait beau et chaud. On est toujours mieux au frais que sous une température humide au-dessus de 30 degrés. Et puis je pense qu’on avait tous donné pendant les canicules du Québec cet été!
Notre visite a commencé par une tournée d’orientation que j’offre aux voyageurs à chaque voyage et encore une fois ce fut un succès. Tous les voyageurs ont attentivement écouté mon exposé. J’adore orienter les gens avant qu’ils se lancent dans leur découverte personnelle de Mykonos. Ce matin, un couple du groupe a vu Petros II, il trottait probablement sur une terrasse près de la mer. Pour ceux et celles qui n’ont jamais entendu parler de Petros, je vous en touche quelques mots. La légende veut qu’en 1954 un pêcheur mykoniate ait trébuché sur un pélican blessé et décidé d’en prendre soin et de le baptiser Petros. Une fois le pélican guéri, le pêcheur voulut le remettre en liberté, mais Petros ne reprit jamais la route des airs et décida d’adopter l’île et d’y élire domicile. Adoption réciproque, il est vite devenu la vedette de l’île! Pendant 30 ans, Petros vécut une longue et heureuse existence sur Mykonos et devint la célébrité de l’île. À sa mort tragique, Jacqueline Kennedy offrit aux Mykoniates un nouveau pélican nommé Irène pour les consoler de la perte de Petros. Peu après, le zoo de Hambourg fit don d’un second pélican nommé Petros comme son prédécesseur, ce qui permit de faire perdurer la tradition. Emblème de Mykonos, ce célèbre pélican déambule entre les passants et est choyé par les habitants.
Vedette incontestable du tourisme en Grèce, Mykonos ne l’est pas par pur hasard. Son village éclatant de blancheur, coiffée de ses célèbres moulins à vent, ses plages paradisiaques dont nous avons nous vu un superbe exemplaire et son atmosphère unique sont la recette de son succès. Ses ruelles forment un labyrinthe destiné à l’origine à perdre les pirates, mais qui maintenant fait le bonheur des visiteurs prêts à s’y perdre pour mieux se retrouver. Le port garde une étonnante activité traditionnelle avec ses pêcheurs qui vendent leurs poissons frais sur les quais; aujourd’hui, pas de chance, il n’y avait plus de poissons sur le marché, sans doute vendus aux aurores. De nombreux magasins de luxe ont pignon sur rue et attirent les touristes heureux de dépenser. Le quartier de « la petite Venise » est un endroit particulièrement romantique au coucher du soleil. Avec près d’un million de visiteurs chaque année, l’île est sans contredit la destination phare du pays.
Mykonos fait partie des Cyclades, les Cyclades sont un archipel de Grèce située dans le sud de la mer Égée. L’archipel comprend environ 250 îles, îlots et îlots-rochers. Seules 24 îles sont habitées, dont Santorin.
Le plaisir à Mykonos, je le répète, c’est toujours de se perdre durant la visite et je peux vous dire qu’il y en a eu des égarés et ce fut vraiment un plaisir d’être perdus et retrouvés. Tous les gens du groupe ont adoré la visite de cette merveilleuse île. Dans les rues, il n’y avait aucun vent et c’était plutôt chaud comme température.
Sur le plan architectural, on remarque dans toute l’île de petits cubes blancs, d’un seul étage le plus souvent, répartis dans le paysage comme de petits glaçons. La ville de Mykonos cependant offre un autre style architectural, unique dans la région : de part et d’autre des ruelles étroites et enchevêtrées, on peut voir des maisons rappelant le style médiéval. On accède à chaque maison par une série de marches abruptes, parallèles à la rue, sous lesquelles l’espace servait autrefois de cellier. En haut des marches, on trouve un petit balcon de bois peint qui surplombe la rue étroite et touche quasiment le balcon correspondant de la maison d’en face. Là non plus vous ne trouverez pas les traditionnels blanc et bleu grecs : les parties en bois des maisons de la ville de Mykonos sont peintes de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, et le contraste avec les murs blancs à la chaux et le bleu du ciel est absolument superbe.
En faisant mon tour d’orientation à travers les ruelles tortueuses de la « petite Venise » , je suis arrivé rapidement à l’église Paraportiani, qui est un autre des points de vue de Mykonos. L’église Paraportiani est en réalité composée d’un assemblage de cinq églises différentes. C’est l’un des bâtiments les plus photographiés de Mykonos, et la blancheur de ses murs contraste de façon saisissante avec le bleu du ciel et de la mer. Regardez les photos, elles valent mille mots… Wow ! Ce fut une très belle journée en Grèce.
Merci, merci, merci aux parents, aux amis et aux rêveurs de voyages, votre goût de me lire me permet de rester émerveillé face aux beautés du voyage. J’essaie de vous faire découvrir par mes récits une petite partie de notre merveilleuse planète.
Bonne soirée !
Pierre Diamond et sa conjointe Line