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Jour 9, le vendredi 12 avril 2024 : Kyoto (port d’Osaka) 

Accueil au port d’Osaka et route vers l’ancienne capitale du Japon, Kyoto (1 h 30 environ). Encore un temps splendide et quelle chance de pouvoir visiter avec une température si clémente d’environ 20-22 degrés celcius. Kyoto est l’une des villes les plus célèbres du Japon. La ville est la capitale de la préfecture de Kyoto, située dans la région du Kansai. Durant plus d’un millier d’années, Kyoto était la capitale impériale du Japon.

Nous quittons le port pour notre visite de Kyoto. La circulation à Kyoto dans ce secteur est incroyable ce matin et nous vivons les bouchons de circulation avant d’arriver à notre premier arrêt. À notre arrivée, nous visitons le spectaculaire Kiyomizu-dera, perché sur des pilotis de 15 mètres, un autre site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est probablement le temple bouddhiste et shintoïste le plus célèbre de Kyoto et listé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1994. Les cerisiers sont toujours en fleurs pour ajouter à la beauté de nos photos. Après cette visite, nous avons perdu avec la circulation de ce matin, notre chance de magasiner sur les rues Ninen-Zaka et Sannen-Zaka, deux rues piétonnes avec des boutiques de souvenirs au pied du Kiyomizu-dera, mais nous aurons la chance demain de nous reprendre. Mon groupe est très compréhensif et on réalise que le Japon est très populaire.

Ensuite, au cœur de la ville se trouve le district de Gion, un centre d’arts traditionnels et un célèbre quartier du divertissement. C’est ici que nous faisons l’expérience du Japon traditionnel parmi les rues pavées de Gion, bordées de bâtiments en bois. Le quartier du divertissement de Gion est apparu en raison de la présence de nombreux sites religieux. Les pèlerins qui voyageaient pour visiter ces sites avaient besoin de nourriture et d’un hébergement. Le théâtre Kabuki est ensuite devenu populaire du côté ouest du quartier. Aujourd’hui, Gion est le plus célèbre quartier des geishas de Kyoto. Contrairement à la croyance populaire, les geishas, ou geiko dans le dialecte de Kyoto, ne sont pas des prostituées. Elles sont des « femmes des métiers de l’art » qui excellent dans les arts, la musique et la danse. Ce midi, j’ai voulu faire découvrir à mes voyageurs, un peu de cette tradition japonaise avec une surprise qui les a enchantés. J’avais réservé les services d’une maiko pour venir divertir mes voyageurs. Une maiko (舞妓) est une apprentie geisha dans l'ouest du Japon, en particulier à Kyoto. Son emploi consiste à chanter, danser et jouer du shamisen (instrument japonais à trois cordes), pour les visiteurs à l'occasion des fêtes. Les geishas sont plus mûres et portent donc des kimonos en relation avec leur âge, plus ternes que ceux des maiko et avec des manches plus courtes. Leur obi (obi nagoya) est plus court et porté en « noeud de tambour ». Enfin, le col du kimono est complètement blanc et plus haut, au niveau du cou. Le coussin dans le dos des maikos, appelé "obi-age", sert à soutenir l'obi et à garder le noeud de la ceinture en place. Il est généralement dissimulé sous l'obi, mais une petite partie peut être visible pour ajouter une touche de couleur à la tenue. Notre maiko est splendide et très élégante. C’est tellement impressionnant de les voir de si près et de pouvoir la voir nous faire ses danses. Nous avons également été invité à prendre des photos avec elle à la fin de sa prestation. Le détail de son maquillage qu’elle fait elle-même est impressionnant. Notre maiko avait 17 ans. Dès l’âge de 15 ans, les jeunes filles peuvent demander à leur parent d’aller à l’école des geishas où pendant 5 années elles apprendront l’art, la danse, la musique etc…. Nous avons partagé un excellent repas de shabi-shabi un style de fondue ou l’on cuit notre viande et légume dans un poêle sur notre table. Mais aujourd’hui malgré que tout le monde ont apprécié la nourriture c’était le passage de notre maiko juste pour nous qui nous a fait vivre de beaux moments. Vous verrez sa beauté sur nos photos.

En après-midi, nous visitons le splendide sanctuaire Fushimi Inari-taisha avec ses Toriis rouges, sortes de portes dans les temples Shintô. Le sanctuaire de Fushimi Inari fait partie des grands sites incontournables de Kyoto. Il est célèbre pour son alignement de près de 10 000 toriis qui grimpent à travers la montagne. Incontournable au Japon, son côté photogénique attire également une foule de touristes. Le dieu Inari a un rôle très important dans la religion shintoïste, ainsi que dans la foi des Japonais. Inari est le dieu du riz, du saké, du thé, de l’agriculture, de la fertilité, des renards et des affaires. Inari est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands protecteurs du peuple japonais. On dit qu’Inari est gentil et très beau. Ils le décrivent avec de longs cheveux noirs, portant un kimono vermillon, il est androgyne et si beau que s’il était présenté aux terriens, ceux-ci pourraient même s’évanouir devant tant de lumière. C’est pourquoi le dieu Inari envoie ses messagers sur terre pour prendre ses nouvelles, ces messagers sont les renards blancs, donc dans tous les sanctuaires d’Inari, il y a toujours deux renards qui gardent l’entrée. Dans tout le Japon, il existe environ 32 000 sanctuaires shintoïstes dédiés à ce dieu important. Le sanctuaire principal et la tête de tout le réseau sont situés dans la ville de Kyoto. Connu dans le monde entier, le sanctuaire « Fushimi Inari Taisha » attire environ 3 millions de visiteurs les trois premiers jours de l’année, et constitue l’une des principales attractions de Kyoto. Nous avons pris de superbes photos encore une fois de ce sanctuaire et la couleur de rouge oranger à la fin de la journée était tout simplement merveilleux.

Le sanctuaire est situé au pied du mont Inari et comprend de nombreux sanctuaires mineurs qui s’étendent sur 4 kilomètres. Chacune des 10 000 portes du sanctuaire (torii) a été payée par un particulier ou une entreprise japonaise dans l’espoir de recevoir chance et fortune. Le nom du donateur est écrit à l’encre noire au dos de chaque porte. La structure principale du sanctuaire a été construite en 1499 et est désignée comme un bien culturel important du Japon. Après ce dernier temple nous sommes retournés à notre autobus pour revenir au navire. Sur le chemin du retour j’ai photographié une maison recouverte de cèdre noir. C’est une technique japonaise qui s’appelle du Yagasugi, cette technique est de brûlé le bois. C’est magnifique et nous commencerons à voir des maisons au Québec avec du bois brûlé car deux entreprises québécoises ont débuté la fabrication de ce bois Yagasugi. J’étais heureuse de voir ce procédé dont j’ai entendu parler dernièrement.

Retour vers le navire à la fin de l’excursion. Encore une fois nous demeurons à quai pour une deuxième nuit consécutive et pourrons poursuivre notre découverte de Kyoto demain.

Une merveilleuse journée encore une fois!
merci de nous lire

Louise et Sophie

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