Un petit dernier bon matin avant notre retour
Après une soirée joyeuse remplie d'amour, en bonne compagnie, et en chansons, nous nous levons ce matin heureux de cette belle semaine passée ensemble.
Les valises sont prêtes, le déjeuner terminé, nous prendrons la route après avoir fait nos aurevoirs à notre belle équipe de La Salicorne, ce lieu si chaleureux et familial où il a fait bon y vivre pendant notre séjour. Endroit vraiment agréable à découvrir, et combien accueillant.
Vous allez nous manquer belle gang de La Salicorne.
Stéphane, notre chauffeur, mettra les valises dans l'autobus et hop nous voilà embarqué pour retourner vers le centre des îles et aller visiter le fumoir d'antan situé à Havre-Aux-Maisons. Le temps est à la brume ce matin. C'est bouché comme on dirait ici.
Le Fumoir d’Antan qui lui aussi est un économusée. On nous explique l’art du boucanage. En 1996, avec le retour du hareng autour des Îles, les activités de la boucanerie de la Pointe-Basse sont relancées par les frères Arseneau. Leur désir premier étant de conserver les bâtiments familiaux et de faire revivre la technique du boucanage traditionnel. La méthode ancestrale du boucanage du hareng, transmise de père en fils, garantit l’authenticité et la qualité des produits de terroir offerts au Fumoir d’Antan. C’est au 19e siècle que la technique de boucanage du hareng est introduite aux Îles-de-la-Madeleine. Après les informations qu’on nous a transmises, nous avons dégusté trois de leurs produits qui étaient tous délicieux. Merci à Jules pour tes enseignements forts intéressants..
On reprend notre route cette fois pour aller voir le fameux phare acheté par Julie Snyder afin de le sauver de sa détérioration ou destruction mais le temps est tellement brumeux qu'on ne le vois pas très bien. J'ai donc décidé de mettre dans les photos, celles prises au soleil en juin dernier pour que vous puissiez voir le phare et les environs au soleil.
Nous repartons ensuite vers la fromagerie Pied-de-vent où Sylvie nous accueillera bras grands ouverts et avec son plus beau sourire. Qu'ils sont charmants ces madelinots! On s'installe donc confortablement dans une belle salle aménagée pour recevoir des visiteurs afin qu'elle puisse nous parler de la transformation du lait de leurs 130 vaches en produits fromagers. Production fait à la main sans pesticides et engrais chimiques. Que ce soit L'Art Senau, Le tomme des demoiselles, le jeune cœur ou le pied -de-vent, tous ces fromages sont d'une qualité supérieure grâce au bon foin que les vaches consomment et de l'air salin que celles-ci respirent. Une dégustation nous sera offerte afin de mieux les connaître et plusieurs en feront des achats que nous rapporterons tous chez nous.
Ttoisième et dernier arrêt, Le Barbocheux, à la rencontre du colorée Léonce. Nous allons donc prendre l’apéro chez « Le Barbocheux » pour déguster la « Bagosse » à Léonce!. Tout un personnage ce Léonce Arsenault qui nous présente avec humour ses produits. Cette entreprise se spécialise dans la production de boissons artisanale. Le Barbocheux, nom de l’entreprise, est un vieux mot des Îles qui vient de " Barbocher" , qui signifiait aller prendre un p'tit verre de maison en maison (aller barbocher). La bagosse communément appelé «bière des Iles», est un vin de fruit qui a toujours fait partie des moeurs des habitants. À cause de l'isolement, la bagosse fut longtemps la seule boisson alcoolique aux Îles. Chaque famille avait sa recette et chaque événement social était salué avec la bagosse.
Léonce nous explique, tout en s’amusant, qu’il produit deux sortes de bagosse, soit une bagosse de fraises et framboises et une autre aux canneberges et pissenlits. Il produit aussi une boisson de type Porto avec des bleuets et des airelles que l'on nomme le Châlin (vieux mot des Îles qui signifie un éclair de chaleur) et une liqueur de framboises, L'Ariel. L'Ariel était le nom d'une goélette bien connue des Madelinots qui transportait des marchandises dans les années 1950, et enfin le Moussaillon, vin pétillant avec ses arômes de fraises et de rhubarbes. Nous avons le privilège de déguster tous ces produits! La dégustation est un réel plaisir. Fabriqué selon une recette originale avec des ingrédients de première qualité, la bagosse des Îles, nous a charmé par sa douceur et la subtilité de son goût unique et typiquement madelinot. Comme on ne peut pas l’acheter au Québec à la SAQ, on en profite pour faire quelques achats.
Nous ressortons de chez lui heureux et la rate dilaté car nous avons bien rit en sa présence.
On prend un dernier coup de ce bon air et on repart vers notre dernier arrêt soit l'aéroport où notre avion devrait arriver vers 13h30 pour un retour vers Montréal. La Salicorne a pris soin de nous préparer un lunch car nous aurons le temps de manger avant notre vol. Certains mangeront sur des tables à pique-nique à l'extérieur tandis que d'autres opteront pour l'intérieur sur les chaises.
On prend le temps de remercier Josée pour ses enseignements instructifs, sa générosité de cœur pour nos nombreuses demandes et de son temps si précieux. Tu vas nous manquer chère Josée. Que la vie soit bonne pour toi et à très bientôt. Ce sera ensuite au tour de Stéphane, notre chauffeur madelinot, toujours sourire aux lèvres. Merci d'avoir été là pour nous. À bientôt j'espère!
L'enregistrement des valises se fait rapidement car aux îles, l'aéroport est très petit. On nous demande ensuite de traverser la sécurité et tout va à merveille. Notre avion est sur le point d'atterrir. On l'entend même voler dans le ciel, comme quoi il est tout près mais 10 minutes plus tard, on nous avise qu'à cause de la brume trop épaise et des essais à voulir atterrir, il lui est impossible de bien voir la piste alors le pilote décide de rebrousser chemin et repart donc vers Montréal. C'est aussi ça la réalité des îles et ce que ces insulaires peuvent vivre en vivant ici. Imaginer la réaction de ceux qui arrivait ici...je n'ose même pas y penser.
Suite à la nouvelle, on nous demande alors de sortir de la zone de sécurité, de reprendre nos valises et qu'on nous avisera pour la suite en temps et lieu.
J'ai une belle gang qui comprends et qui sont résilients. Que peut-on faire de plus de toute façon? Bravo à tous pour votre belle attitude, ça aide dans une situation come ça! Vous savez, des incidents de la sorte relève de dame nature et c'est elle qui décide en bout de ligne.
Heureusement, Josée n'était pas encore partie. Elle nous accueille donc avec son sourire habituel en reflétant qu'il n'y a pas de problème..seulement des solutions. On se mets donc ensemble toute les deux à concocter un plan B et en un temps trois mouvements, tout est en place.
Autobus qui arrive nous chercher, on récupère nos chambres à l'auberge, car ceux qui n'ont pas pu descendre de l'avion arrivaient en principe pour nous remplacer, mais comme ils ne sont pas là, on a les chambres à nouveau. Quel chance!
La cuisine s'est organisé à leur tour et on a donc encore un excellent souper qui nos est servi. Voyage Louise Drouin offre à nouveau lce soir e vin au souper et l'ambiance est détendue. What a belle soirée finalement!
On mange, on boit et on a du plaisir à nouveau malgré cet incident malheureux. On est aux îles, avec une température agréable même si brume il y a, il ne pleut pas tandis qu'à Mtl c'est la canicule, on mange, on boit et pas de vaisselle à faire. Des vacances qui se poursuivent!
Alors voilà où on en est pour le moment mais sachez que tout va bien. Personne de malheureux aujourd'hui je vous assure. Que des sourires! Tout est sous contrôle et on prend bien soin de tous.
Sur ce prise 2 demain...à suivre!
À bientôt!
Loulou aux îles...dans le brouillard.