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Bonjour à vous chers lecteurs, familles et amis!

Nous nous réveillons ce matin à Tauranga, charmante petite ville portuaire, une des plus importantes de la nouvelle Zélande. Lorsque James Cook y est arrivé en 1769, il a jeté l’ancre dans une grande baie « pleine de plantations et de villages ». Une « baie d'abondance », s’exclama-t-il. Aujourd’hui, la Baie de l’Abondance porte toujours parfaitement son nom. Autour de Tauranga se trouvent des hectares de vergers et de jardins produisant divers fruits et légumes, du kiwi à l'avocat en passant par les agrumes. Tauranga est le plus grand port exportateur de Nouvelle-Zélande et le Mont Manganui, à côté, est célèbre pour ses plages de surfeurs. Le Mont Munganui se trouvait juste à côté du port où notre navire était accosté. Des plages spectaculaires attirent les surfeurs tout au long de l’année et sont bien populaires pour y avoir une maison secondaire. Les magnifiques demeures le long de la plage sont vraiment très jolies et bien aménagées.

Nous rencontrons notre guide, Robin, et l’agente Jan, représentant l’agence de la région. Lors du débarquement, la pluie nous accueille jusqu’à notre montée à bord de l’autobus, nous avons une température de 20 degrés C. Il s’agit de la première journée avec une pluie parfois forte; nous allons nous en accommoder puisque notre autobus est confortable et le groupe est fébrile à l’idée d’aller au village Te Puia. La ville de Rotorua est très connue pour son activité géothermique mais aussi pour la culture Maori. On y trouve de nombreux geysers et des mares de boue chaude dans la ville, dues à la caldeira de Rotorua.

On compte dix‐sept lacs dans les environs de Rotorua. La pêche, la nage, le kayak, le ski nautique et autres activités nautiques sont très populaires. Rotorua a été en 2007 la ville d’accueil du championnat du monde de ski nautique. La forêt de Whakarewarewa abrite également quelques‐unes des meilleures pistes de cyclisme tout‐terrain du pays. Le nom de Rotorua est d’origine maori, le nom complet étant Te Rotorua‐ nui‐a‐Kahumatamomoe. « Roto » signifie « lac » et « rua » « deux »; donc « deuxième lac ». La ville est caractérisée, entre autres, par l’odeur de soufre qui y est très présente. Elle rappelle la proximité des endroits géothermiques où l’on retrouve des geysers en activité et des piscines de boue.  

Sur notre parcours nous avons pu aussi voir des lacs à la truite qui sont protégées. Un pêcheur non averti peut payer jusqu’à 30 000 $ de pénalité pour pêcher sans permis. On ne rigole pas ici! Les truites pêchées ici sont pour consommation personnelle, il est interdit de les vendre à des restaurants ou bien des poissonneries.

Nous faisons notre premier arrêt au Longrine Orchards pour y voir des arbres à kiwis « gold ».

Connu en Chine depuis des millénaires, le kiwi est ramené en Nouvelle-Zélande en 1904. L’espèce y est améliorée et des plantations se développent. Dans la deuxième moitié du 20e siècle, le fruit est exporté en Amérique et en Europe. Encore exotique dans les années 1980, il est devenu depuis un fruit de consommation courante et se cultive un peu partout dans le monde. À côté du kiwi vert, d’autres espèces se développent comme le kiwi gold et le kiwi rouge. Le kiwi est originaire du sud-est de la Chine, où il pousse à l’état sauvage. Sa culture est attestée à partir du 8e siècle. Il est amené en France une première fois dans les années 1740, sans susciter d’intérêt particulier. À la fin du 19e siècle, des plants sont introduits en Europe, puis aux États-Unis, mais le kiwi reste une curiosité végétale et ne retient l’attention des botanistes que pour la beauté de sa forme.

La Nouvelle-Zélande le découvre en 1904 et va jouer un rôle décisif dans la diffusion de ce fruit, qui est alors appelé « groseille de Chine ». Une fois l’espèce acclimatée, les cultures se développent : les premières caisses de fruits arrivent en Angleterre en 1952. Comme il était difficile de promouvoir des « groseilles de Chine » aux États-Unis en pleine guerre froide, le fruit est appelé kiwi, du nom de l’oiseau de la Nouvelle-Zélande.

Grâce à une campagne publicitaire intense dès 1974, le fruit connait une large commercialisation sur les marchés européens. Encore exotique et cher au début des années 1980, il devient un classique dans les années 1990. Sa richesse en vitamine C constitue sûrement un atout supplémentaire pour sa commercialisation. À la suite de la Nouvelle-Zélande, de nombreux pays se lancent dans la culture et deviennent d’importants producteurs : le kiwi s’est bel et bien acclimaté un peu partout dans le monde. Les Néo-Zélandais ont obtenu des fruits de plus gros calibre par sélection. Le plus connu, le kiwi à chair verte dénommé Hayward du nom de son inventeur, a été mis au point en 1928. Il est pratiquement devenu synonyme de kiwi vert, même si d’autres variétés à chair verte existent et dominent nettement le marché international. Les professionnels se sont également mis à développer les kiwis à chair jaune, notamment en Chine. Depuis les années 2000, la variété néo-zélandaise Zespri Gold kiwifruit commence à se faire une place. Sa peau brune est presque lisse et sa chair jaune dorée a un goût légèrement acidulé. Une fois cueilli, le kiwi se conserve dans un endroit sec et frais pendant huit semaines. En dessous de 0°C, il peut se conserver entre quatre à six mois. Les récoltes en Nouvelle-Zélande se font au mois de mai, et les fruits sont importés durant l’été. En Europe, elles ont lieu principalement au mois de novembre : les cultures dans les deux hémisphères permettent un approvisionnement continu du marché. 80 % de la production de kiwis sur les 13 500 ha de vergers est plantée dans la « Bay of Plenty », région du nord-est de la Nouvelle-Zélande où nous sommes en excursion aujourd’hui.

Nous rejoingnons le site Te Puia nous permetant de découvrir toute la splendeur de la culture maorie et des phénomènes géothermiques. Geysers naturels, étendues de boue bouillonnante sont au rendez-vous pour notre plus grand bonheur! Notre marche nous a permis de découvrir ce site magnifique.

Les Maoris sont les tangata whenua, ou le peuple indigène, de la Nouvelle-Zélande. Ils sont arrivés ici il y a environ 1 000 ans depuis leur terre natale polynésienne de Hawaiki, île mythique. Aujourd’hui, les Maoris composent 14 % de la population et leur histoire, leur langage et leurs traditions sont au cœur de l’identité de la Nouvelle-Zélande. Commençons avec « kia ora » : bonjour!  ensuite on dit bonjour en se frottant le nez deux fois. C’est très charmant cette coutume. Les performances culturelles maories, qui comprennent les chants et danses traditionnels ainsi que le haka (anciennes danses guerrières), représentent un merveilleux moyen de découvrir leur culture. Nous avons pu assister à un spectacle culturel durant notre passage à Te Puia. Un accueil maori traditionnel se fait dans un marae (espace de rencontre), où nous avons assisté à un spectacle culturel. Les arts visuels maoris tels que la sculpture, le tissage et les tatouages sont également bel et bien vivants en Nouvelle-Zélande. De précieuses parures et des armes traditionnelles peuvent d'ailleurs être trouvées dans les centres culturels des deux îles.

Nous sommes allés dîner à l’Agronome, grande ferme d’élevage, pour prendre un succulent repas. C’est un buffet composé de plats fait maison dans la plus pure tradition néo-zélandaise. Tous les voyageurs se sont régalés. Ensuite, nous passons au grand théâtre pour le spectacle de la tonte des moutons. En premier lieu, l’animateur fait monter sur la scène une grande variété de moutons pour nous montrer les différentes races élevées dans le pays.

Déjà venu le temps de revenir au navire. Une belle journée culturelle que celle de la découverte des Maoris. Claudie nous en avait beaucoup parlé mais faire un saut dans leur culture fût un moment des plus agréables.

Nous sommes très contents d’avoir d’aussi bons voyageurs. Nous apprécions beaucoup votre ponctualité, votre sens de l’humour et votre grande complicité. La vie est belle, profitons-en pendant ce fantastique voyage. Merci à Luce et Louise pour leurs gentils commentaires sur nos récits et photos.

Au plaisir de vous savoir présents sur le site web de notre agence de voyage,
Diane & Michel

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