Bonjour chers lecteurs, amis et Familles,
Nous partons ce matin vers les montagnes de l’Algarve. Alte est une petite ville de l’intérieur de l’Algarve. On dit que c’est une ville typique. L’extérieur des maisons est peint en blanc et les balcons souvent fleuris. Les ruelles étroites sont pavées, les jolies cheminées sont dentelées, tout cela fait partie des images traditionnelles du sud du Portugal. Ici règne le calme et le village semble un peu assoupi, entouré par une campagne montagneuse aux pentes verdoyantes.
Francisco, notre guide, nous explique pourquoi nous croisons surtout des retraités dans les rues d’Alte. Les jeunes quittent leur village en grande majorité pour aller travailler dans les grandes villes. Des montagnes aux alentours coule la rivière d’eau fraîche qui, patiemment, alimente ce cadre reposant; c’est en fait une détente assurée! Plus bas, des canards et des oies se promènent tranquillement dans la rivière d'Alte; d’autres remontent le courant et font la course.
Bien que datant du XIIIe siècle, l’église paroissiale, située dans le village d’Alte, a été reconstruite au début du XVIe siècle dans le style manuélin. Le portail de la façade principale et le plafond voûté de la chapelle principale attestent des travaux de rénovation dont l'église a fait l'objet. À l’intérieur, on distingue les autels latéraux en bois de style rococo, des ensembles de carreaux de céramiques de style baroques décorent la chapelle principale.
Nous partons ensuite en direction de Salir, autrefois habité par les Celtes et que les arabes développèrent au XIIè siècle. Nous visitons les ruines de la muraille du château mauresque érigé pour défendre Salir. La légende dit que, lorsque les Arabes se sont fait attaquer, ils auraient crié " Sair, sair " (partir, partir), la prononciation portugaise aurait donné naissance au nom actuel du village : Salir. Ces ruines témoignent de son passé de sentinelle, perchée sur les collines de l'intérieur de l’Algarve d’où on observe un magnifique panorama sur la Serra do Caldeirão. On y trouve un autre village, très tranquille, aux ruelles pavées et aux murs clairs, autrefois blanchis à la chaux. La simplicité des lieux est attrayante pour les amateurs de villages typiques.
Notre troisième destination de la journée est la ville de Loulé (environ 70 000 habitants). Nous allons visiter le marché municipal, datant de 1908, qui a conservé une architecture mauresque classique. Cette halte nous permet d’apprécier l’activité fébrile du samedi alors que le marché et ses alentours bourdonne d’activités. À l’intérieur, nous trouvons plusieurs étalages de poissons, de fruits, de légumes et de l’artisanat local. À l’extérieur se trouve plusieurs marchands, il y a un rassemblement de motos et une « Fan-Farra » pour nous jouer quelques airs de musique Portugaise.
Enfin, nous repartons à bord de notre autobus pour visiter le village de Querença avec ses maisons traditionnelles et pour y prendre un dîner traditionnel. Ce village situé en haut d'une colline à 276 m d'altitude est surmonté par l'église Nossa Senhora da Assunção dont la fondation est attribuée aux templiers et qui a été entièrement restaurée en 1745. Ici, les maisons, où l’on s’aperçoit immédiatement des influences de l’architecture arabe dans l’arrière-pays montagneux de l’Algarve, sont d'un blanc éclatant. Dans cette campagne on trouve des arbousiers dont les fruits servent à produire la célèbre eau-de-vie aguardiente de l’Algarve.
Querença a su trouver les conditions pour développer le tourisme à travers la divulgation des caractéristiques traditionnelles de l’espace rural comme facteur d’attraction touristique. En effet, le village de Querença se distingue aujourd’hui comme une aire touristique privilégiée en alternative au littoral de l’Océan Atlantique.
De retour à l’hôtel, plusieurs voyageurs vont marcher sur la plage pour profiter du soleil radieux en cette fin d’après-midi. Claude est content, sa montre lui indique qu’il a dépassé les 10 000 pas aujourd’hui, c’est donc un souper bien mérité qui s’annonce.
Nous sommes comblés de vous savoir fidèles à la lecture de nos récits.
À la prochaine,
Diane et Michel