Aujourd’hui, nous avons pris la route des beaux petits villages blancs de l’Andalousie qui s'écoulent entre vallées et montagnes.
Notre premier arrêt s'est fait à Ronda, sans doute la ville la plus spectaculaire de toutes. Ronda, que l'on appelle «la ville des châteaux», se dresse sur un promontoire naturel défendu, sur son côté le plus accessible, par une alcazaba. De celle-ci sont préservées les murailles et les portes les plus importantes permettant d'accéder à la ville.
Cette ville de la province de Malaga est séparée en deux par le Tajo del Ronda, un ravin profond de plus de 150 mètres. Sa vieille ville a été déclarée «bien d'intérêt culturel» en 1966. Ce territoire fut occupé par les Celtes, les Phéniciens, les Romains et les Arabes, et fut reconquis finalement par les rois catholiques. La vieille ville aux réminiscences arabes et au tracé médiéval s'étend au sud du Guadalevin tandis que la ville moderne, qui surgit à partir du 16e siècle, se déploie au nord de cette rivière. Plusieurs ponts relient les deux moitiés de Ronda, une des villes les plus intéressantes situées sur la route des «Pueblos Blancos», les villages blancs, en pleine Sierra de Ronda à quelques kilomètres de la Costa del Sol.
Notre guide Victor nous fait découvrir Ronda par une petite balade, ensuite Place des taureaux. La tauromachie existe seulement depuis environ 250 ans. On lâchait les taureaux pour faire courir les chevaux, ce qui offrait un spectacle aux habitants. Au début du 18e siècle, Pedro Roméo, né à Ronda en 1754, a imposé les règles de la tauromachie : 20 minutes pour la mise à mort des taureaux. On utilise le mot toréro et non toréador, ce mot ayant créé pour un opéra bien connu.
Un taureau pour la corrida doit avoir 5 ans et pèsera environ 600 kilos de muscles. Pour être matador, il faut être parrainé par deux matadors et faire ses classes. Des trophées, qui pour nous n'auraient aucune valeur, prennent une grande importance pour les toreros : une ou deux oreilles et la queue! La Place de taureaux est parmi les plus anciennes et les plus belles d'Espagne, construite en 1785. Elle est de style néoclassique et possède un intéressant porche en pierre de taille. Les gradins sont répartis en deux niveaux superposés. Sa capacité est de 5 000 spectateurs et elle est l'une des arènes les plus grandes d'Espagne (60 mètres de diamètre).
Nous nous arrêtons pour dîner, cette fois-ci sur une terrasse avec une vue sublime sur le gouffre qui sépare les deux parties de la ville de Ronda, unies par le Puente Nuevo. C'est un dîner délicieux! La température est belle et chaude comme nous les aimons.
Par la suite, nous avons un peu de temps libre pour découvrir cette magnifique ville, faire quelques achats, et prendre le temps d’admirer les beautés qui nous entourent.
Et puis nous quittons Ronda en empruntant la route à travers les montagnes. Une route qui serpente si haut que nous avons l’impression de traverser les nuages. Il ne faut pas avoir le vertige!! Dès que les montagnes sont traversées, nous apercevons déjà la Méditerranée…on se croirait dans un autre monde…l’eau, les palmiers et toute la richesse du paysage..
Nous arrivons à Torremolinos en fin d'apès-midi et nous nous y installons pour les 3 prochaines nuits, donc fini le transport de valises! Nous sommes à l’hôtel Sol House Costa del Sol situé directement sur la promenade maritime Paseo Marítimo, avec un accès direct à la célèbre plage de la Carihuela.
Le souper buffet à l’hôtel est fort apprécié.
Une autre superbe journée remplie de découvertes et de WOW!