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Tunis, Hammamet, Carthage, Sidi Bou Said, Cape Bon, El Jem, Djerba, Matmata, Tozeur, Port El Kantaoui

Tout de suite après le petit-déjeuner, le groupe prenait la direction des régions montagneuses de Tamerza et de Chebika en voitures 4x4.  L’actuel village de Chebika est construit à proximité du vieux village abandonné en 1969 à la suite d’importantes inondations.  On décrit ce site comme étant le croisement de deux avancées de la montagne qui s’ouvre ici vers le désert.

Le groupe a visité les ruines pour y découvrir l’architecture primaire des maisons ancestrales faites d’un toit de bois de palmiers, dont entre autre, la chambre qui était alors située à l’extérieur de la maison, permettait aux habitants d’y dormir à la belle étoile, la chaleur des nuits étant trop souvent accablante. 

Ce site est en reconstruction en ce moment pour de futurs sites touristiques et pour le tournage de films.  Les voyageurs ont alors pris le chemin pour escalader la montagne sous l’œil vigilant des guides, Sèmi et Mabrouk, afin d'y admirer les paysages entourant l’oasis, passer par une fente dans la montagne pour se retrouver sous l’autre versant et pouvoir descendre vers la source d’eau qui est le centre nourricier de l’oasis et du village.  Ils ont alors admiré des scènes naturelles étonnantes, de très nombreux palmiers et la petite source qui a été déviée vers le village devenant la principale source d’eau potable. 

Après une petite marche dans la montagne, le groupe est arrivé à la chute pour s’y rafraîchir.  On comprend bien pourquoi cet endroit correspond à l’antique poste qu’utilisaient les Romains pour communiquer avec les autres postes et signaler d’éventuelles incursions ennemies, et ce, à l’aide de miroir. 

Après une pause bien méritée, et une séance de photos souvenir de l’endroit, chacun a pris le temps de boire une boisson locale, se reposer un peu afin de reprendre la route vers Tamerza. 

Tamerza est une oasis de montagne située au sud-ouest de la Tunisie, à environ 450 km de Tunis et à 70 km de Tozeur.  Certaines scènes nous rappellent un paysage du Colorado et du Far West avec ses canyons et ses cascades.  La trame principale de la ville se résume à un échiquier dont les lignes sont formées par des rues se croisant au niveau de la place du marché.  Aux dires de plusieurs voyageurs, c’est le Paradis sur Terre et un bon nombre y auraient passé quelques jours de plus… C’est un endroit sublime et c’est d’ailleurs dans cette région des oasis de montagne qu’ont été tournées certaines scènes du film Le Patient Anglais.  Ils ont pu profiter d’une autre  cascade pour se rafraîchir, marcher dans l’eau et y découvrir les pierres au travers du courant qui semblait plutôt rapide à certains endroits.  Un beau moment de détente et de découvertes. 

Après avoir le tour des boutiques et des magasins pour y faire quelques achats, un thé à la menthe selon les traditions tunisiennes a été offert à ceux et celles qui souhaitaient vivre l’expérience.  Note : vous aurez sûrement remarqué que lors de ce récit je cite le groupe, et que je ne parle au « nous », car j’étais absente durant les visites du matin, retenue au lit pour reprendre « du poil de la bête » comme on dit chez nous. 

Après un dîner toujours aussi délicieux, nous avons repris la route vers 14h45 pour cette fois-ci nous rendre à l’intérieur d’une palmeraie que nous avons visitée en grande partie en calèches tirées par des chevaux.  Il faut savoir que la Tunisie possède plus de 5 millions de palmiers dattiers, dont 2 millions seulement dans la région de Tozeur, là où nous séjournons depuis deux jours.  Saviez-vous également que l’on trouve plus de 230 sortes de dattes, les unes aussi différentes que les autres, tant pour leurs apparences, leurs goûts, textures et moment des récoltes?  Quel délice!  Une seule datte peut contenir jusqu’à 65% de sucre naturel.  Un vrai bonbon que l’on ne se tanne pas de manger… au fil des jours. 

À l’intérieur de cette palmeraie, on retrouve également des pêchers, des citronniers (citrons verts), des grenadiers (pommes grenades), quelques bananiers et bien entendu, des milliers et des milliers de dattes.  On peut lire l’âge d’un palmier dattier en comptant le nombre d’étage où se trouvaient les branches qui soutenaient les feuilles. Coupées à la main par les hommes, deux rangées comptent pour une année de vie.  Certains de ces dattiers palmiers peuvent vivre jusqu’à 150 ans.  Bien que la pollinisation se fasse naturellement au gré des insectes et du vent, l’activité humaine est nécessaire pour permettre la culture de masse de dattes, la période étant principalement en mars.   

Nous avons terminé la visite par le musée des dattes, tenu par un couple de passionnés qui ont mis en place l’endroit dédié à ce fruit en 2011, moment de la crise tunisienne, et qui maintenant consacre leur vie à la datte, de la plantation à la transformation de produits de qualité : confitures de dattes et gingembre, ou avec cannelle, sirop de dattes…  Nous avons eu le plaisir de goûter avant d’en acheter et de les placer dans nos bagages.  Et que nous avons hâte de vous faire découvrir!!!

Demain, lundi le 15 octobre, sera notre dernière journée en compagnie de nos guides que nous adorons : Sèmi, et Bohren le conducteur de l’autocar.  Nous avons passé beaucoup de temps ensemble dans cette « petite maison » sur roues, sillonnant les routes parfois sinueuses et cahoteuses de la Tunisie. Nous avons eu le goût de leur offrir des petits cadeaux venus du Québec (sirop d’érable, bonbons et popcorn à l’érable… et plein de petites attentions pour les familles de nos deux nouveaux amis).  Une carte signée par tous les voyageurs avec un petit mot ont touché le cœur de nos amis.  On en a profité pour danser, chanter et frapper dans les mains pour le rythme, pendant que Francine et moi nous faisions des petits pas de danse orientale, accompagnées de touristes… chinois, invitées par notre guide Sèmi!  Elles en ont profité pour immortaliser ces moments par des photos et vidéos… (peut-être ferons-nous partie de Télé-Chine ce soir au bulletin de nouvelles) – hihihi !

Nous partirons tôt demain matin (06h00), pour faire la route vers Sousse ou Port El Kantaoui, notre dernier bastion pour la finale de nos vacances tunisiennes.  Réputée comme étant une magnifique station balnéaire, nous en profiterons pour nous reposer sur le bord de la Méditerranée et profiter de l’immense piscine du complexe hôtelier.  Mais avant, nous ferons quelques visites en chemin : visite des ruines romaines et byzantines à Sbeitla, de la grande mosquée et la médina de Kairouan, des bassins des Aghlabites, et du mausolée de Sidi Sabdi (le barbier du prophète).  Grosse journée en vue !

Voilà pourquoi tout le monde est allé se coucher à l’heure où j’écris cette chronique, dans le hall de l’hôtel, endroit unique où se trouve la connexion WiFi, entourée que je suis de touristes allemands, français… et bien entendu, chinois.  Aucune gazelle ou gazou québécois en vue!  (C’est comme cela que les Tunisiens appellent les femmes – gazelles – et les hommes, les gazous).  Mignon tout cela !

Je vous quitte d’ici quelques minutes pour dormir une bonne et reposante nuit… les deux autres précédemment n’ont pas été de tout repos.  Bisous et bonne nuit !

 

 

 

Johanne et ses merveilleux amis !

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