Bonjour chers Amis voyageurs et lecteurs,
Après le petit-déjeuner, nous partons pour la visite des sites classés au patrimoine de l'UNESCO de Nikko depuis 1999. Nikko est à la fois une merveille de beauté naturelle et le site d'incontournables chefs-d’œuvre architecturaux du Japon. La plupart des édifices des sanctuaires, ainsi que de nombreux éléments, ont été classés «Trésors nationaux» ou «Patrimoine culturel important».
Nous commençons notre visite par le mausolée de Tokugawa Iemitsu, le Taiyuin byo. Site remarquable surtout que nous avons été accueillis par nos premiers érables en couleurs. L’endroit suit à la lettre tous les principes de la géomancie chinoise, le Feng shui.
Suite à un dîner de spécialités locales dans un resto d’un descendant de la famille des Tokugawa, nous visitons l'exceptionnel mausolée, le Tosho-gu construit en 1634, du célèbre shogun Tokugawa Ieyasu, le grand unificateur militaire en 1601. Récemment complètement restauré, ce dernier est véritablement une œuvre d’art complexe voué au grand guerrier. Tous sont ébahis devant ces riches décorations. Ce qui impressionne encore plus est certainement le superbe décor naturel de cèdres et cryptomerias japonais de 200 à 600 ans.
Notre retour à Tokyo en fin de journée s’est effectué sous les roupillons….
Bonne nuit !
Dino.
INFORMATION TECHNIQUE : Source Wikipédia
Le sanctuaire Tōshō a été construit en 1617 par Tokugawa Hidetada alors shogun en titre, pour honorer l'un des derniers vœux de son père Tokugawa Ieyasu, premier shogun de l'époque d'Edo et fondateur du shogunat Tokugawa. En 1636, Tokugawa Iemitsu fait agrandir le lieu saint qui prend la forme qui en fait, depuis 1999, l'un des sites historiques inscrits au patrimoine mondial de l'humanité.
Le sanctuaire est composé de nombreux bâtiments dont trente-neuf sont inscrits comme « biens culturels importants » par le gouvernement et d'autres comme « trésors nationaux ».
L’ishidorī (石鳥居?) est le premier torii marquant l'entrée du sanctuaire. Il fut construit en 1618. Le gojūnotō (五重塔?) est une pagode se situant à gauche de l'entrée du parc, construite en 1648. Elle fut partiellement détruite par un incendie, puis complètement restaurée.
L’omotemon (表門?) est une porte (門, mon?) marquant l'entrée plus profondément dans le sanctuaire. Le shinyosha (神厩舎?) est une écurie (厩舎, kyūsha?) se situant à gauche de l’omotemon. Il abritait les chevaux destinés aux cérémonies. L’omizuya (御水舎?) est un bassin couvert permettant de se laver les mains et la bouche pour se purifier avant de rentrer dans certaines parties du sanctuaire.
Le yomeimon (陽明門?) est une porte gardée par une paire de zuijin et marquant l'entrée dans le cœur du sanctuaire. Elle est l'un des plus beaux exemples de ce type de porte dans tout le Japon datant de 1636 et classée trésor national depuis 1902. Il a rouvert après quatre ans de travaux de restauration le 10 mars 2017.
Le karamon (唐門?) est une porte marquant l'entrée dans la dernière partie du sanctuaire. Elle est parfois appelée « porte chinoise » à cause de son style particulier notamment dans les décorations et ornements.
Le maître zen Taisen Deshimaru évoque le sanctuaire de Tōshō-gū en ces termes, dans un chapitre intitulé « Beauté naturelle, vérité inconsciente » : « Bien souvent, au Japon, l'incomplet ou l'asymétrie dans l'art sont considérés comme la vraie beauté. Un des plus beaux palais, trésor national du sanctuaire Tōshō-gū, près de Nikko, a un portique d'entrée recouvert de feuilles d'or, le Yo Mei Mon. Le portique est composé de quatre colonnes, dont l'une est à l'envers, le haut et le bas étant inversés. Le portique est toujours regardé comme un modèle de véritable beauté. ».