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C’est en forme et souriants que nous débutons une autre journée de découvertes en sol Namibien!  Le soleil est comme toujours au rendez-vous pour notre grand bonheur.  Il faut dire que nous sommes dans la saison des pluies oui vous lisez bien mais que le changement climatique est bien important ici et qu’il n’a pas plu vraiment depuis avril dernier…. La saison des pluies devait débuter en fin septembre début octobre mais nous sommes en novembre sans encore de pluie. Oui il y a bien eu un petit orage à Rostock après notre passage du midi mais nous nous n’avons encore pas vue de pluie.

Ce matin, nous faisons la route vers Solitaire. Découverte pendant 9 km du « Kuiseb Canyon » : formation géologique aux schistes plissés au travers de laquelle la rivière Kuiseb a creusé un impressionnant canyon. Le Kuiseb coule dans la région montagneuse à l'ouest de Windhoek, la capitale, jusqu'à Walvis Bay. Le Kuiseb est une rivière éphémère avec un débit d'environ 20 000 000 m3/an. Elle est bordée sur un côté par les plus hautes dunes du monde, et sur l'autre par une barrière de roches. Les dunes de sables rouges au Sud de la rivière atteignent jusqu'à 150 mètres. Les vents prédominants soufflent sur les dunes vers le nord, mais leurs mouvements sont bloqués par la rivière. Dans le mécanisme, beaucoup trop de sable et de vase se déposent sur le Kuiseb ce qui permet seulement d'atteindre la mer quand elle est en crue. Comme la température de la région de Swakopmund était plus fraîche nous devons nous ajuster rapidement à la montée de la chaleur surtout sous le soleil sans nuage de ce matin.  Nous roulons sur une route goudronnée au tout début mais qui cède la place à une route de gravier pour poursuivre vers un point important sur notre route, celui du signe qui nous annonce que nous sommes au Tropique du Capricorne. 

Le Tropique du Capricorne coupe la Namibie longitudinalement.  Léonce avait prévu le coup et nous avons pris un verre de champagne pour marquer ce passage important.  Une délicate attention. Nous continuons notre trajet sur une route ou les voitures ses font très rares tout comme les villages ou encore moins les villes…. Nous étions à la recherche de buisson dans ce désert dénudé question de faire un arrêt santé. Rien à l’horizon mais disons que nous n’avions pas le choix du tout et que nous voici sur la route à trouver un endroit pour faire une pause obligatoire. On s’amuse beaucoup de la situation et on trouve que finalement l’arrière de l’autobus est parfait.

Pour dîner, c’est le Rostock Ritz Lodge qui nous accueille. Et oui il fait bien chaud d’après le thermomètre de Josée il fait 42 degrés et je le crois. Chaud et sec par contre mais le vent est si chaud. Nous avons de la difficulté à comprendre les propriétaires qui se sont installés dans ce coin perdu de la Namibie. Et en plus Léonce nous apprend que c’est la 4e génération de cette famille allemande.  En tous les cas on peut dire que la vie doit être bien simple et tranquille.  L’endroit est charmant et on peut même y trouver une piscine.  Nous apprenons que le propriétaire conduit un petit avion, ouffff tant mieux car les dépanneurs et épiceries sont à des centaines de kilomètres plus loin.  Notre repas était très bon et nous reprenons la route en direction de Namib-Naukluft, parc national d’une superficie de 49 800 km2.   Elle est la plus grande réserve de Namibie et l'un des plus grands parcs nationaux au monde (4e position).  Le parc englobe des paysages très variés, allant des immenses étendues de dunes de sable rouge de Sossusvlei aux montagnes du Naukluft, où alternent gorges profondes et sommets majestueux, en passant par Sandwich Harbour, une langue dunaire, paradis des oiseaux où nous étions il y a quelques jours.

Le parc se divise en quatre secteurs. Sesriem/Sossusvlei : les dunes de Sossusvlei et le canyon de Sesriem font partie des sites les plus visités de Namibie. La région de Sossusvlei, longue de 300 km et large de presque 150 km, constitue un vaste désert de sable réputé contenir certaines des dunes les plus hautes et les plus belles du monde. Les alentours comprennent de nombreuses cuvettes asséchées, dont le fameux « Dead Vlei », composé d'arbres morts. Naukluft, zone protégée depuis 1964, est une chaîne montagneuse qui surplombe les plaines du Namib central. Certains sommets dépassent les 2 000 mètres. La section Namib, comprise entre les rivières Kuiseb et Swakop, correspond à la partie la plus accessible du parc national Namib Naukluft. Cette section se caractérise par de vastes plaines caillouteuses entrecoupées de petites dunes linéaires. Un inselberg, un arbre, une autruche viennent ici et là modifier le paysage.

Cet après-midi la route de piste nous a amenés à notre prochain lodge qui était vraiment superbe comme toujours depuis le début.  Je dois vous dire que la Namibie a le souci du détail et que chacun des lodges que nous avons utilisés avaient tous leur charme.  Nous nous installons donc dans ce très beau lodge ou nous avons encore nos petits chalets avec vue sur la savane. Le personnel est encore très hospitalier et nous accueille comme partout avec des petites serviettes froides pour nous rafraîchir, cette fois-ci elles sont aromatisées à la lavande. Nous rejoignons nos lodges et nous nous retrouvons pour plusieurs à la piscine afin de profiter de ce moment de détente.  Notre superbe souper sur la terrasse extérieure termine en beauté cette belle journée. Les tables sont agréablement décorées avec un éclairage qui rend cet endroit magnifique. Nous avons droit à un superbe buffet ou tout est mieux en place pour nous faire découvrir la cuisine locale. Comme nous mangeons bien en Namibie. La section « Gril » ou le chef nous cuit le morceau de viande désiré à notre guise est vraiment très élaboré. Laissez-moi vous énumérer les sortes de viandes qui étaient disponibles : koudoou, oryx, autruche, poulet, zébre, élan, bubale rouge, antilope, etc…

Superbe repas et que dire des nombreux desserts! C’est déjà le temps de diriger vers notre lit pour un repos car demain matin nous partirons encore tôt pour aller découvrir les paysages de ce grand parc naturel.

Internet oui internet…… un jour à la fois nous y arriverons mais je désire ajouter le récit lorsque seulement les photos sont téléchargées d’où le fait que les récits sont tellement en retard. Je m’en excuse mais pourtant nous y mettons tous les efforts et plus.

Sophie et les Louises

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