7e récit - 22 juin – Juneau
Nous sommes arrivés tôt ce matin, vers 7 :15h. Il annonçait de la pluie comme à presque tous les jours, ici, à Juneau où il y tombe plus de 175 pouces de pluie par année (Et que 40 pouces de neige). Selon les locaux, nous sommes chanceux aujourd’hui! Oh yeah car personnellement (Martin), je me suis offert un cadeau : un tour d’hélicoptère sur le glacier Mendenhall.
J’ai vécu un moment riche en émotion. Absolument grandiose! Quelque chose qu’on fait qu’une seule fois dans sa vie! Pour faire une brève description, nous avons survolé les lacs et rivières, la forêt luxuriante d’un vert flash du printemps, et les crevasses du glacier de Mendenhall pour atterrir directement sur le haut du glacier. J’y suis resté une bonne demi-heure à suivre le guide avec ses explications du pourquoi de l’eau bleu azur, le mouvement du glacier (6 pouces par an), la formation des crevasses, la formation et l’écoulement de la moraine, (il s’écoule plus de 500 000 gallons d’eau aux 10 minutes!!!). Et l’eau pure de la fonte du glacier. Je me permets de me coucher sur la glace, d’y
plonger mon visage et de m’abreuver directement à la source, ce qu’on appelle de l’eau fraiche! Époustouflant; des souvenirs qui resteront à jamais gravés dans mes neurones! Et j’en passe pour ne pas écrire un roman!
Durant ce temps, plusieurs de nos voyageurs vont explorer la ville. Certains prennent le téléphérique, d’autres (14 voyageurs) prennent l’excursion de la visite aérienne à bord d’un hydravion pour voir les 5 glaciers, et Pierre qui se permet un voyage de pêche en prenant un hydravion qui l’amène sur une rivière sauvage de l’Alaska.
Vous n’aurez qu’à admirer les photos qui décrivent bien l’excursion que nous avons eue cet après-midi. Darlynda, notre conductrice-guide, nous décrit avec enthousiasme sa ville où nous circulons dans les différentes rues.
En passant, en 1867, l’Alaska a été acheté par les américains aux russes pour la modique somme de 7 millions de dollars. Juneau est la capitale du 49ième état des USA, avec une population de 32 000 personnes et est la 2ième ville en importance après Anchorage. En faits divers, on peut arriver ici que par bateau ou par avion; et on y retrouve à peine 100 km de chemins. Il y a 120 ans, ce fut une étape importante de l’histoire comme port d’attache de la
ruée vers l’or. Jadis, le territoire était occupé par les amérindiens Tlingit. Et pour eux l’or n’était qu’un caillou ordinaire sans aucune importance. Nous passons devant la petite rivière où les colons trouvèrent beaucoup d’or. Et ils poursuivent toujours l’exploration et l’exploitation à la recherche de ce métal précieux.
Un tour d’autocar qui nous amène au parc pour voir le glacier. Nous longeons la rivière qui au mois de juillet est réputée pour la fraye des saumons. Selon notre conductrice, soi disant une grande pêcheuse, il y a tellement de saumons qu’ils peuvent les attraper à la main. Hahaha, foi de capitaine Georges, ah! Non, je me trompe...de capitaine Bonhomme!! Je pense que c'est plutôt une histoire...de pêche!
Tout au long du parcours, nous observons de nombreux aigles à tête blanche. Plusieurs se rendent à la chute Donutwaterfall, qui s’écoule d’une montagne pour se jeter dans le lac principal au pied du glacier de Mendenhall. Avec ce soleil et ce ciel bleu, nous avons une vue splendide et incroyable sur cette beauté naturelle. C’est purement féérique!
De retour au navire, ce soir c’est la soirée des officiers, tenue vestimentaire chic. Après le spectacle, plusieurs se rendent au Martini Bar pour découvrir la discothèque silencieuse. Il s’agit de mettre un casque d’écoute sur les oreilles et de syntoniser le poste de la musique de notre choix. Toujours drôle de voir le comportement social! Certains se déhanchent doucement sous un slow et d’autres prennent le rythme endiablé du techno ou latino… Vraiment drôle et
intéressant comme expérience!
Quelle belle journée! À la satisfaction de tous nos voyageurs. Beaucoup de plaisir et de découvertes!
Merci encore d’être attentif et de nous lire avec intérêt!
Votre Capitaine Georges et son moussaillon d’eau douce, Martin!