11e récit - 9 juillet - Isafjördur
Notre navire arrive ce matin dans un autre coin éloigné de l’Islande, Isafjördhur, une jolie ville tranquille et accueillante. Le temps est bon ce matin avec encore un bon 11 degrés mais le brouillard est malheureusement présent. Il se dissipera sur l’heure du midi pour nous permettre d’apercevoir les belles montagnes qui entourent la ville. Nous nous rendons à pied à l’embarcadère du bateau nolisé pour l’excursion vers l’Île de Vigur. Ponant a réservé un petit navire de 40 places qui mettra 30 minutes pour atteindre l’île. Température un peu fraîche mais le soleil perce les nuages.
L’île de Vigur nous accueille après cette navigation. La petite île est une terre verdoyante de 2 km de long sur 400 m de large, au cœur des eaux bleues intenses du fjord Isafjardardjup. L'île est un lieu de ponte important pour de nombreux oiseaux migrateurs, mais elle accueille aussi quelques hommes. La même famille occupe les lieux depuis 1884 et aujourd'hui encore nous y retrouvons un seul couple de leur descendant qui y vit. Ils ont 4 enfants partis du nid mais qui reviennent régulièrement voir leurs parents. Ce couple de fermier profite pleinement des trésors que leur offre la nature généreuse des lieux et maintenant, reçoivent les touristes qui passent quelques heures sur leur île.
Nous avons eu la chance d'observer les oiseaux dans leur environnement naturel. Les eiders à duvet y nichent en nombre en plus des macareux, des sternes arctiques, des guillemots à miroir, ainsi que d'autres espèces qui y ont élu domicile. Observer oui mais aussi les voir nous attaquer. Surtout les sternes arctiques qui sont en période de couvaison n’étaient pas des plus accueillantes, voire plutôt menaçantes. Je vous invite à aller visionner (quand il sera ajouté aux photos), notre vidéo du « remake » du film « The Bird d’Alfred Hitchcock » version islandaise, vous allez vous amuser. Nous devions nous munir de bâtons pour notre promenade, question de les empêcher de nous attaquer. Les macareux quant à eux étaient bien tranquilles et tellement jolis. Nous avons même eu la chance de voir 5 beaux phoques se prélasser sur une roche à la fin de notre visite. Un beau bain de nature que cet avant-midi en plein air. Et nous y avons pris de bien belles photos.
Nous avons pu apprendre comment la famille locale vit de la terre, sa subsistance étant basée sur l'agriculture, la collecte de l'édredon et des oeufs, et le tourisme.
Pendant l'été, cette île minuscule abrite environ 8 000 macareux, un grand nombre de canards d'épeautre, de sternes arctiques, de guillemots et beaucoup d'autres espèces d'oiseaux.
La plupart des maisons datent de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Le seul moulin à vent survivant en Islande est sur Vigur, appartenant et maintenu par le Musée national d'Islande. Avant de quitter l'île, vous pouvez visiter le plus petit bureau de poste en Europe et envoyer une carte postale ou deux.
Des rafraîchissements seront servis par la famille de l'agriculteur dans une maison du milieu du 19ème siècle - le moyen idéal pour terminer votre visite avant de retourner à Isafjörður. Quelques personnes sont allées marcher en ville et les autres se sont reposées. En après-midi pour ceux qui étaient intéressés nous avons participé à une dégustation de vin à bord. Plus de 11 personnes de notre groupe se sont joint à nous pour cette expérience qui fût bien agréable et nous avons appris plein de choses.
Repos et ce soir un autre bon souper en agréable compagnie.
A demain
Merci à Loulou (Louise Gobeil) et à Christian qui me partagent certaines belles photos et vidéos pour vous, que vous verrez dès qu’Internet se montre plus collaborateur…
Louise et Dino