Bonjour à vous tous chers parents et amis de nos voyageurs
Tout d'abord, je voudrais m’excuser pour les quelques photos qui ont été mélangées avec les photos du voyage sans que je m’en rende compte.
Ce matin, nous avions le réveil à 5 h 30 car notre départ vers Porto était à 7 h 00. La distance entre Lisbonne et Porto est de 695 km, aller et retour. Il y avait beaucoup de brouillard sur l’autoroute, mais une fois arrivés à Porto, le soleil était présent et il faisait encore un beau 22, 23 degrés. Nous avons fait une visite de la ville de Porto en autocar et à notre grande surprise cette ville, qui est la seconde ville du Portugal et située à l’embouchure du rio Douro, est magnifique avec son fleuve, les ponts, les terrasses, les chanteurs au bord du Douro, les belles boutiques pleines de bijoux et d’artisanat et encore...et encore. Porto, patrimoine mondial de l’humanité, est une ville ancienne, intense et authentique d’une rare valeur panoramique et architectural. Par la suite, nous avons visité l’église São Francisco ainsi que le palais de la Bourse, mais malheureusement nous ne pouvions prendre des photos. Véritable exemple de l’étalage de richesses de l’époque baroque, l’église de São Francisco possède une incroyable décoration intérieure toute recouverte d’or. On dit qu’il a fallu près de 500 kg d’or pour recouvrir tout l’intérieur de l’église. On appelle d’ailleurs cette église, "l’église en or". En fait il s’agit de "talhas douradas", des sculptures décoratives de bois recouvertes de feuilles d'or. L’intérieur est incroyable, trop luxueux peut être, mais qui constitue le principal intérêt de l’église. On y voit alors un décor très représentatif de l’art décoratif portugais. Tout cet or paraît d’autant plus surprenant qu’à ses débuts l’église était en fait un modeste couvent édifié par les moines franciscains au 12e siècle. L’église São Francisco a été ensuite enrichie par de riches familles de Porto aux 15e et 16e siècles. L’intérieur tout en or a été fait aux 17e et 18e siècles. Adossé à l’église São Francisco, le palais de la Bourse est un des rares grands monuments de Porto à afficher un style néo-classique du milieu du 19ème siècle. On y trouve d’ailleurs, chose rare à Porto, un salon de style arabe, avec des vitraux finement dessinés et des boiseries richement ornementées.Très visité, le palais abrite un escalier monumental, qui mène à divers salons où les peintures et les sculptures témoignent de la diversité des styles dans la ville. Le palais de la Bourse accueille la chambre de commerce et depuis peu, la salle du tribunal qui est le théâtre de l'intronisation des membres de la confrérie des vins de Porto.
Nous avons pris notre repas du midi dans un tout petit restaurant vraiment typique et au bord du Douro. C’était vraiment magnifique et quelques dames ont, encore une fois, fait les boutiques sur le bord du fleuve. Par la suite, nous avons visité le musée et la cave Calem pour le porto. Beaucoup d’explications nous ont été données et nous avons appris que le porto "vintage" était un vin que l’on pouvait faire vieillir, mais dès que la bouteille était ouverte, nous devions le consommer. Par contre, pour les autres portos que ce soit 10 ans, 20 ans, 30 ans ou même 40 ans, ces vins ne peuvent plus vieillir, mais une fois la bouteille ouverte, elle peut se conserver même jusqu'à 6 mois. Ils avaient 2 sortes de porto blanc, un très fruité et un autre très sec et comme nouveauté, ils ont le porto rosé depuis environ 2 à 3 ans. Ce porto doit se servir très froid. Encore là, plusieurs personnes se sont permises d’en apporter pour le Québec.
Nous voyageons toujours en compagnie de notre guide Paula avec qui nous avons beaucoup de plaisir. Comme nous avons un autocar de grand luxe de 60 passagers et que nous ne somnmes que 23, c’est plus facile de se reposer lors des grands trajets.
Tout va très bien, personne de malade....seulement malade du magasinage! Il y a tellement de belles choses ici que c’est difficile de résister. Comme je le mentionnais dans les premiers jours, il y a beaucoup de coqs car il y a une légende ici au Portugal au sujet des coqs. Cette légende raconte qu'un pèlerin, accusé d'un crime qu'il n'avait pas commis, demanda à voir le juge qui l'avait condamné avant qu'il ne soit conduit à la potence pour être pendu. On l'amena donc au juge qui recevait des invités pour un dîner. Le pèlerin eut beau clamer son innocence, le juge ne changea pas d'idée. Voyant un coq rôti sur la table, le pèlerin dit alors que ce coq chanterait au moment de sa pendaison. On conduisit le pèlerin à la potence et on lui glissa la corde autour du cou. À la surprise générale, le coq se leva sur la table et se mit à chanter. Le juge quitta précipitemment le repas et se rendit au lieu de la pendaison pour découvrir que le noeud autour du cou du pèlerin refusait de se serrer. On délivra immédiatement le pèlerin et on le renvoya en paix. Le Portugal adopta le coq de Barcelos comme symbole, sans doute, parce que ce dernier symbolisait une histoire morale, optimiste et juste. Voilà, pour ceux et celles qui ne connaissaient pas cette légende, l'histoire du coq de Barcelos. Il y a également beaucoup d’artisanat et à Fatima il y avait beaucoup de choses reliées à l’apparition de la Vierge aux 3 enfants bergers et bien entendu qu’à Porto c’était le vin de Porto.
Demain, nous visitons Sintra, Cabo da Roca,Cascais et l’Estoril.