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Villes visitées
Tokyo, Kobe (2 jours), Kyoto (2 Jours), Hiroshima, Nagasaki, Jeju Island, Kagoshima, Mont Fuji

Konnichiwa, 

Encore aujourd’hui, à notre plus grand plaisir, nous remettons le cap sur Kyoto, le joyau du Japon ! Cette ville est une véritable machine à remonter le temps. Il y a environ 2000 temples à Kyoto! Sous un ciel sans pluie, parfois même ensoleillé et une température assez fraîche de 13º C, nous partons en compagnie de notre chauffeur et Jean, notre guide passionné, qui nous dépeint la région et toutes sorte d’information sur la vie des japonais. Que demander de mieux ! Sur la route vers Kyoto depuis le port de Kobe, nous avons vu un phénomène assez rare sur la route. Jean nous explique que c’est un rassemblement de Ouzumoukou. De jeunes motards turbulants dont les engins puissants font énormément de bruit lorsqu’ils roulent. Ces jeunes deviendront probablement et éventuellement des futurs Yakuza (mafieux japonais).

Première escale : le fabuleux temple bouddhiste Kinkaku-ji, alias le temple d’or. Dans ce temple construit en 1397, propriété du shogun Ashikaga Yoshimitsu, les 2 derniers étages sur 3 sont complètement recouverts d’or ! Et autant vous dire qu’il ne porte pas son nom pour rien. Recouvert de feuilles d’or, il brille plus fort qu’un diamant sur une bague de fiançailles. Ce trésor architectural mélange les styles japonais, indien et chinois dans un équilibre si parfait qu’il pourrait faire pâlir d’envie un architecte. Construit en 1397 sous le shogun, il a survécu aux flammes de la guerre d’Onin (1467-1477)… enfin, sauf les bâtiments autour, qui ont pris feu comme une brochette sur un barbecue. Heureusement, en 1987, une nouvelle couche d’or cinq fois plus épaisse a été appliquée, histoire de lui redonner son éclat d’antan. Le shogun a fait le voeu à son décès d’en faire un temple zen. Sous les bons conseils de Jean, nous avons même acheté du sake contenant des paillettes d’or qu’on ne peut trouver qu’à ce temple. Quels seront les heureux qui bénéficieront de ce beau cadeau ? Il est possible aussi de trouver du matcha aux paillettes d’or ! 

Notre dîner fut l’objet d’un grand coup de coeur, et ce, à l’unanimité. Le restaurant Arashiyama nous accueille pour une formule toute japonaise. Les nombreux plats sont déjà dressés et disposés avec minutie sur la table. L’élément principal du repas en est un qu’aucun de nous n’avait expérimenté;  le contenu d’un bol en métal, placé sur une plaque à induction chauffante devant nous, bouillonne. Le Sukiyaki est un met japonais, composé d’un bouillon divin dans lequel cuisent des morceaux de boeuf Tanda, des légumes, des nouilles udon On y incorpore un oeuf pour le faire cuire avec le reste. Un régal, surtout avec les conseils de Jean pour nous permettre de manger le tout dans les règles de l’art.  

Après cette pause gastronomique, nous prenons la direction de la célèbre forêt de bambous d’Arashiyama.  Imaginez une mer de bambous gigantesques qui s’élancent vers le ciel, formant un tunnel verdoyant baigné d’une lumière féerique. Ici, chaque coup de vent produit une symphonie naturelle où les bambous se frottent et s’entrechoquent harmonieusement. C’est à la fois apaisant et hypnotique. Le bambou est ici symbole de longévité et de prospérité, et selon la croyance japonaise, il repousserait les mauvais esprits. Nous nous sommes dit qu’après cette balade entourés de bambous géants, nous étions non seulement émerveillés, mais également blindés contre tout mauvais esprit ! Tout près de cette forêt se cache un autre trésor que nous avons eu l’opportunité de visiter en supplément grâce à Voyage Louise Drouin qui nous a fait découvrir ce petit paradis de beauté et de quiétude. Le temple boudhiste de Tenryū-ji, fondé en 1345 par le shogun Tkauji Ashikaga où l’on produisait du saké.  Nous y avons visité son jardin datant quant à lui du 14e siècle. C’est une oeuvre majeure de design en matière de jardin japonais où un immense étang capte les reflets de la flore environnante particulièrement à l’automne quand les érables rougissent.  De très anciens cerisiers nous ont offert un magnifique spectacle de floraison. On y admire le jardin sec dont les sillons de roches rappellent les vagues de la mer.  Relaxation assurée. 

Pour finir en beauté, nous visitons le spectaculaire sanctuaire Fushimi Inari-taisha et ses 10 000 torii vermillon qui serpentent à travers la montagne. Ces Torii ont été offerts par des commerçants ou  des mécènes. Il peut en coûter jusqu’à 13000$ par Torii. Ce sanctuaire de 28 hectares qui contient 4 km de sentier, fut fondé en 711 et est devenu le principal lieu de culte de la déesse Inari. Ces fameuses portes sont tellement nombreuses qu’on a l’impression d’être dans un couloir sans fin, version shintoïste. Chaque torii a été offert par un particulier ou une entreprise en quête de chance et de prospérité (si seulement on pouvait en installer un dans notre salon !) Le sanctuaire est dédié à Inari, déesse des céréales, des fonderies, et même du commerce! Une déesse multitâche en somme. On dit qu’elle envoie ses messagers sur terre sous forme de renards blancs, qu’on retrouve d’ailleurs en statues géantes, gardant l’entrée du sanctuaire. Et dire qu’on pensait que seuls les chats dominaient le Japon !

Après cette immersion dans la spiritualité et l’histoire, nous repartons en fin de journée vers 17h30, la tête pleine de souvenirs et les appareils photo gorgés d’images dignes de cartes postales. Kyoto, c’est un peu comme un bon film de samouraïs : on en ressort émerveillés, inspirés, et avec une furieuse envie d’y revenir. Quelle journée mémorable à tout point de vue! Nous sommes un groupe extraordinaire, nous rions beaucoup et certaines anecdotes mémorables passées au Japon resteront au Japon ! 


Un animal emblématique au Japon : 

Le renard : Dans la culture japonaise, le renard tient une place importante, dans le cadre religieux en tant que messager de la divinité shintoïste Inari, ainsi que dans le folklore populaire transmis par le bouddhisme. Il est considéré comme une créature, un yōkai, doté de pouvoirs de métamorphoses et d'illusions.

Parlons étiquette japonaise : 

Manger et boire : Lorsque vous mangez en groupe, les gens ne commencent généralement pas à manger avant que tout le monde n'ait reçu leur nourriture. Il est mal vu de laisser des restes de nourriture.

Les sushis se dégustent généralement de deux manières : avec des baguettes ou avec les mains. En général, le riz à sushi ne doit pas être trempé directement dans la sauce soja – seulement le poisson dessus – et le wasabi ne doit pas être mélangé directement à la sauce soja. 

 

Il faut savoir que c’est très impoli de placer ses baguettes à la verticale dans un bol de riz. Ce genre de chose se fait lorsqu’on veut faire une offrande au Dieu de la mort pendant des funérailles.

 

Ne prenez pas avec condescendance un japonais pour la façon dont il mange des ramen ou des nouilles. Il les aspire bruyamment ! En effet, pour les japonais, aspirer rapidement et bruyamment les nouilles permet aux arômes du bouillon de s'accroître tout en les refroidissant.

On ne remplit pas soi-même son verre. Il est impoli de se resservir de l'alcool, en revanche, vous devez surveiller le niveau des verres de vos voisins et les resservir en cas de besoin. Il en fera de même pour vous.


À demain, pour de nouvelles aventures nippones

Marie-Christine, Eric et leurs amis voyageurs

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