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Bonjour depuis Hiroshima,

Depuis 1998, Hiroshima et Montréal sont liées par un jumelage symbolique. Chaque année, lors d’une cérémonie en simultané, la cloche de la paix du Jardin botanique de Montréal résonne en écho à celle d’Hiroshima, unissant les deux villes dans un même vœu de paix.

Nous sommes impatients de découvrir une ville dont le nom résonne à jamais dans l’histoire de l’humanité depuis 8h15, le 6 août 1945. Jean, en pleine forme après sa course matinale, est prêt à nous plonger dans les multiples facettes de cette destination marquée par le passé, mais résolument tournée vers l’avenir. L’émotion sera au rendez-vous.

Nous naviguons depuis ce matin dans la mer intérieure de Seto pour emprunter la très belle baie de Hiroshima. Les îlots éparses nous rappellent les îles thaïlandaises. La mer est très calme, le temps s’est réchauffé ce matin lorsque nous sommes sortis sur la partie avant du navire, la pastille de l’héliport. Merci à la concierge du navire pour cette belle invitation qui nous permet d’avoir un beau point de vue de notre arrivée à Hiroshima prévue à 13h. Notre chauffeur nous attend et nous emmène aussitôt sortis du navire vers le traversier pour l’île Miyajima.  

Notre journée débute en effet par une traversée en ferry vers cette île sacrée, classée parmi les trois plus beaux sites du Japon. Vous avez sans doute aperçu des images de cet immense Torii de 16 mètres de hauteur qui, à marée haute, semble flotter sur l’eau. Il est en fait la porte d’entrée du temple Itsukushima, construit dès 593, qu’on aperçoit dans sa splendeur à l’approche du traversier. Sur cette île sacrée, où hommes et divinités cohabitent harmonieusement, se dresse l’emblématique torii rouge du sanctuaire d’Itsukushima, semblant flotter sur les eaux miroitantes de la mer intérieure de Seto. Construit dès l’an 595, ce sanctuaire millénaire, enchante les visiteurs par son architecture unique et son atmosphère spirituelle. Il est bien sûr classé au patrimoine de l’UNESCO depuis 1996. Sur l’île, les daims en liberté, considérés comme les messagers des dieux, déambulent entre les visiteurs. Attention aux papiers, que ces petits gourmands n’hésitent pas à prendre pour de la nourriture ! Les sentiers de Sakuras offrent des panoramas enchanteurs de quiétude et de sérénité. 

De retour sur le continent, nous reprenons la route en direction du Parc du Mémorial de la Paix, au cœur d’Hiroshima. Avant la 2e guerre mondiale, cet espace était un centre politique et commercial animé, choisi pour cette raison comme cible stratégique. Aujourd’hui, il est entièrement dédié au souvenir et à la sensibilisation.

À 8h15 le 6 août 1945, la bombe à l’uranium de 15 Kilotonnes de TNT surnommée little boy, larguée d’un avion à 9000 mètres d’altitude, a explosé à 300 m de sa cible d’origine. 75 000 personnes sont mortes sur le coup. 225 000 mourront plus tard de causes directes ou indirectes, notamment de la tombée de pluie noire radioactive qui a contaminé les ressources que les japonais ont consommées peu après. Cette première explosion a anéanti la ville et bouleversé des milliers de vies. 

À chaque jour, l’horloge sonne à 8h15 en mémoire de ce triste événement, il y aura de ça 80 ans le 6 août prochain. Ce jour précis, comme à chaque année, les cloches sonneront. Japonais et touristes s’arrêteront pour prier en silence. Être en ces lieux aujourd’hui à entendre nous raconter ce qui n’aurait jamais se produire, nous impose inévitablement ce silence respectueux qui s’est installé parmi nous.

Nous parcourons avec recueillement les sites du parc de la paix, où nous découvrons le monument dédié aux enfants victimes de la bombe, la Flamme de la Paix, la Cloche de la Paix et enfin le tristement célèbre Dôme de la bombe A. Ce bâtiment, autrefois centre de promotion industrielle, est l’un des rares à avoir résisté à l’explosion. Désormais inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, il se dresse tel un témoin immuable du passé, porteur d’un message universel de paix.

Après cette journée riche en émotions et en découvertes, nous regagnons notre navire, des images et des réflexions plein l’esprit. Hiroshima est bien plus qu’un lieu d’histoire ; c’est un symbole de résilience et d’espoir, où passé et présent se rencontrent pour mieux préparer l’avenir.

P.s. Sur une note plus légère, notre cher Eric n’a pas manqué de tester la présence d’esprit de nos voyageurs: Sur le chemin du retour, Eric annonce que pendant ce temps au Québec, Desjardins a créé une commotion parmi ses membres. En effet, pendant une heure, un problème informatique a fait en sorte de remettre le double de l’argent retiré aux guichets automatiques partout dans la province!  On entend des “ohhhh”!  des “my God”, des “Ah oui?”.  Mais ça n’a pas duré longtemps, car nos “premiers de classe” comme je les appelle, ont vite fait de découvrir l’hameçon cachée dans cette petite supercherie du 1er avril ! 

Un animal emblématique au Japon : 

La chouette: d’abord un symbole de chance et de protection puis, sous influence de l’occident, devient également un symbole de connaissance et de sagesse. Elle aurait le pouvoir de repousser les mauvais esprits et apporter la bonne fortune. Si vous prenez au hasard un quartier d’une banlieue japonaise, vous pourrez sûrement voir dans la plupart des jardins des pots et des statues en céramique représentant des hiboux porte-bonheur.

Parlons étiquette japonaise : 

Circuler :  Dans la grande majorité des grandes villes japonaises, il est interdit de fumer dans la rue en marchant. Évidemment, si vous allez dans des endroits plus reculés, ce sera différent. Mais généralement, les gens qui souhaitent fumer doivent se rendre aux endroits réservés tels que des coins pour fumeurs ou même des pièces fermées. Une règle importante à savoir pour tous fumeurs qui souhaitent visiter le Japon.

Traverser la rue sur un feu rouge est très mal vu ici, contrairement à ce qu’on voit en Occident. Même s’il n’y a presque personne, mieux vaut attendre que le petit bonhomme autorisant à traverser la rue apparaisse ! 

À demain, 

Marie-Christine, Eric et  nos amis voyageurs

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