Bonjour chers lecteurs, parents et amis,
Ce matin après le déjeuner, nous informons les voyageurs sur les différentes choses à voir à Nice puis, quelques-uns partent en notre compagnie et d’autres vont à la découverte de Nice par eux-mêmes.
La matinée est déjà chaude pour le temps de l’année et on nous annonce 26 degrés Celsius en après-midi avec du soleil, comme nous en avons eu depuis deux semaines. On se sent vraiment privilégié de passer deux nuits à l’hôtel Negresco, en plein coeur de la fameuse Promenade des Anglais, au bord de la Méditerranée. Cet hôtel est comme un musée avec toutes ses toiles, ses sculptures, ses tapisseries et ses meubles antiques.
Pour notre balade, nous passons par la Promenade des Anglais, où déjà ce matin, quelques baigneurs n’hésitent pas à se tremper dans l’eau de la mer Méditerranée! Nous continuons afin de rejoindre la Place Masséna et son miroir d’eau. Le rouge de ses façades, les encadrements de fenêtres de couleur blanche, les arcades et la forme carrée de sa partie Nord signent l’influence piémontaise dans l’architecture de ce lieu, au centre de la ville et haut lieu du célèbre Carnaval. Autrefois coupée en deux par le paillon, elle n’a trouvé son unité qu’en 1884. Elle porte le nom d’André Masséna, patriote français fermement attaché à ses origines niçoises.
Sur la « fontaine du soleil », inaugurée en 1956, se trouvent cinq statues de bronze sculptées par Alfred Janniot. Elles représentent toutes des personnages de la mythologie gréco-romaine : la Terre, Mars, Vénus, Mercure et Saturne. On trouve au centre de la fontaine une statue d’Apollon en marbre de sept mètres de haut.
La place compte également sept scribes statufiés en résine blanche, à une dizaine de mètres au-dessus du sol. Ces statues s’éclairent la nuit grâce à des jeux de lumière qui changent et en font des « Sitting Tatoos », soit des hommes translucides qui s’illuminent de différentes couleurs selon l’instant. Elles ont été réalisées par le sculpteur catalan Jaume Plensa.
Le fleuve « Le Paillon » sépare la vieille ville du reste de la citée et on ne soupçonne plus son existence parce qu’il est recouvert en grande partie par un ensemble de monuments (Promenade du Paillon, Théâtre, Musée d’Art Moderne, Acropolis, Palais des Congrès).
Ensuite, nous allons au Cours Saleya. Jusqu’en 1950 le cours Saleya servait à vendre les poissons à l’étal. Il reste encore un vestige de treuil, et le cours Saleya est encore un marché d’écoulement des produits locaux mais il ne s’y trouve plus de poissons pêchés par des bateaux pointus dans la baie des anges.
On pénètre dans le vaste espace du Cours Saleya. Au milieu du cours, on découvre la place Pierre Gautier avec en toile de fond la façade à colonne de l’ancienne préfecture et à sa droite la chapelle de la Miséricorde.
La rue Sainte-Réparate conduit à la Cathédrale Sainte-Réparate dont la façade baroque et la coupole aux tuiles vernissées font face à la place Rossetti. La cathédrale Sainte Réparate a été construite en 1649 par l’architecte Jean-André Guibert. Elle est dédiée à la patronne de la ville.
Pour le souper, nous avons donnez rendez-vous à tous les voyageurs au restaurant La Vela Plage pour notre dernier souper en groupe. Il est situé à cinq minutes à pied de l’hôtel, directement sur la plage de galet. L’expérience mérite d’être inoubliable puisque nous y mangeons quatre entrées à partager, un suprême de poulet aux truffes et quatre excellents desserts à partager. Tous se régalent vraiment en cette terre de France bien aimée.
Quel beau voyage de découverte nous avons fait, avec un fantastique groupe de voyageurs. Tout le monde était sympathique, cordial, respectueux et à l’heure pour les différents rendez-vous. C’est un bonheur pour une accompagnatrice et un accompagnateur d’avoir un groupe comme celui-ci.
Diane et Michel