Inscrivez-vous à notre infolettre et soyez informé en primeur!
Fermer
1 888 475-9992
Villes visitées
Grande-Entrée; Cap-aux-Meules; Ile du Havre-Aubert; Grosse-Ile; Havre-aux-Maisons

Quelques nuages avec des percées de soleil et un peu de vent, c’est la température qui nous attend ce matin.  Les madelinots pour leur part sont heureux de ne pas avoir trop chaud aujourd’hui…. On en rit car pour nous ni trop chaud ni trop froid mais pour eux à 25 degrés, c’est la canicule.  Une autre belle journée de découvertes nous attend encore une fois. Monique nous a préparé un itinéraire parfait, pour ne rien manquer de ces îles qu’elle aime tant. 

Nous quittons donc ce matin pour un petit 15 minutes de route vers la mine de sel, Seleine.  Je vous ajoute un peu d’informations sur la mine qui est le troisième employeur sur les îles après les pêches et le tourisme. Nous avons eu droit à une très intéressante visite par une autre passionnée de son travail, Lucie.  Elle n’a pas ménagé ses informations pour nous expliquer ce que la mine est pour les madelinots. C’était des plus intéressants. Voici un peu d’histoire maintenant :

Histoire et méthode d’exploitation : En 1972, la Société québécoise d’exploration minière (SOQUEM) découvre sept dômes de sel aux Îles-de-la-Madeleine, soit l’une des plus grosses structures salifères en Amérique du Nord. Au début des années 80, on construit alors un complexe minier à Grosse-Île, afin d’extraire du sel dans le dôme situé le plus près de la surface. Depuis, ce sel servant au déglaçage des routes est exporté par bateau vers le Québec, Terre-Neuve, le Nouveau-Brunswick et les États-Unis. Une grande partie de ce sel est achetée par le Ministère des Transports, Mobilité durable et Électrifications des transports du Québec. Annuellement, ce sont plus de 1,2 millions de tonnes métriques de sel qui sont extraites aux Îles.

Mines Seleine est aujourd’hui la propriété du groupe minier Allemand K+S qui se spécialise dans la production de sel et de potasse. Cette compagnie exploite ainsi la seule mine de sel au Québec, et deux autres au Canada, soit une en Ontario et une en Nouvelle-Écosse, dont les produits sont distribués sous la marque Windsor, disponibles dans les marchés de l’archipel.

L’exploitation souterraine de la mine cumule actuellement une profondeur de 454 mètres. Afin d’extraire le sel, le minage s’effectue sur plusieurs niveaux selon la méthode des chambres et piliers, dont les piliers servent à assurer la stabilité du gisement. Grâce aux différentes galeries ainsi créées, les mineurs peuvent faire circuler les équipements d’un endroit à l’autre.

Mines Seleine compte environ cent cinquante employés, dont la grande majorité sont Madelinots. Les postes occupés se répartissent entre autres dans les secteurs de l’exploitation minière, de l’entretien mécanique et électrique, de l’ingénierie et de l’administration. L’entreprise a mis en place plusieurs comités paritaires permettant une participation active de sa main d’œuvre syndiquée. Chez Mines Seleine, le travail d’équipe et la collaboration font partie intégrante de la culture d’entreprise, encourageant ainsi une ambiance de travail stimulante.

L’entreprise ne ménage pas ses efforts pour assurer la sécurité et la santé de ses employés afin de réduire les risques d’accident et d’incident.  Elle offre donc de la formation à tous ses nouveaux employés, ainsi que des suivis de formation en continu sur la sécurité et les équipements.  Les formations modulaires du travailleur minier, obligatoires pour travailler de façon autonome dans un secteur minier, sont développées en collaboration avec la Commission scolaire de Val-d’Or et octroyées localement par deux formateurs certifiés.  Également, une équipe locale de sauveteurs miniers formée d’environ vingt employés est prête à intervenir à tout moment si une urgence se présentait.

Comme nous avions divisé le groupe en deux, c’est maintenant à notre tour de retourner au quai de Grande Île pour y rencontrer Mario qui est un maillon important pour la coopérative Cap Dauphin qui compte 99 membres pêcheurs de homards sur les 325 pêcheurs des îles de la Madeleine.  Nous découvrons un autre côté de l’exploitation de cette industrie première. Si les Îles-de-la-Madeleine sont de plus en plus connues pour leur industrie touristique, elles dépendent aussi d’une autre industrie majeure; la pêche au homard.

En plus des 325 propriétaires de permis et de leurs assistants, le homard fait vivre de nombreuses personnes dans des entreprises du secteur liées à l’achat, à la préparation et au transport des produits. Nous apprenons comment ils peuvent conserver leurs homards dans des conditions parfaites pendant quelques mois. Cette année la pêche, malgré un départ chancelant a été une très bonne année.  La production de la coop est presque entièrement vendue aux USA, un peu au Nouveau-Brunswick et à l’Île du Prince Édouard mais pas chez nous.  Ils visent la vente d’un produit parfait car tous les homards qui ont des imperfections sont vendus pour la transformation.  Ils ont aussi créé un petit restaurant rapide spécialisé en vente de poisson et homard.  Nous avons été si chanceux aujourd’hui car c’était la journée pour la transformation du flétan.  Nous avons vu comment on fait les filets de flétan et je peux vous confirmer que ça ne sentait pas le poisson dans l’usine.  Encore ici ce fut bien intéressant d’écouter Mario nous parler de la pêche et des quantités astronomiques de homard qui est pêchées dans les îles.

Un excellent repas, nous attendait à la Salicorne: les galettes à la morue, une spécialité locale.  En après-midi comme la température était incertaine, Monique a décidé de ne pas aller à la plage mais plutôt de faire la visite de l’église de Old Henry mais avant elle a fait un stop pour voir la poterie des îles.  Quel travail et surtout quelle belle artiste passionnée!  C’était bien intéressant de la rencontrer.  De l’autre côté se trouvait la Seacow Path et Josée nous a bien expliqué l’histoire des morses.  Tout près se trouvait l’église St Peter’s de Old Henry, l'église Saint-Peter's-By-the-Sea, citée monument historique, est un lieu de culte de tradition anglicane érigée en 1916 et 1917.  D'influence néogothique, le temple se compose d'une nef de plan rectangulaire terminée par un choeur en saillie à chevet plat et est coiffé d'un toit à deux versants droits. Il se distingue par l'aménagement d'une tour clocher demi-hors-œuvre avec allonges dans l'un des murs pignons et d'un porche sur l'un des longs pans.  L'église et un cimetière adjacent sont situés dans le hameau d'Old-Harry aujourd'hui compris dans la municipalité de Grosse-Île.  Impressionnant lorsque nous passons la porte offerte en l’honneur d’un jeune homme de 20 ans qui aurait sauvé de la noyade deux jeunes filles.  Magnifiques portes de bois sculptées qui nous laissent entrer dans une petite église ornée de photos de madelinots ayant perdu la vie en mer.  Extrêmement touchant de voir tant de photos de ce peuple de marins.  On peut aussi y voir plusieurs navires ayant fait naufrage.  L’on réalise que leur vie c’est la mer mais que la mer est aussi cruelle.  Retour à l’hôtel pour un peu de repos avant le souper de crabe oui le célèbre crabe des îles.  Un délice!  Quelle chance de manger ce mets typique d'ici.  Lauréat s'est assuré d'aider les clients à casser les pattes durant notre dégustration de cet excellent crabe.

Mais la soirée était loin d’être terminée car nous avions un spectacle qui nous attendait à  l'auberge.  Ce fût un privilège que d’assister à un spectacle en privé de la conteuse des îles, Tante Emma.  D'origine madelinienne, cette dame incomparable nous a fait découvrir en humour et en chansons son petit coin de paradis.  Quelle soirée nous avons passée en sa compagnie!  Empruntant le rôle de guide touristique, c'est sur les chapeaux de roues qu'elle nous a fait parcourir l'ensemble de sa région.  Elle a su, avec ses anecdotes hilarantes sur les originalités culturelles et touristiques, nous faire découvrir tous les petits villages de ces superbes îles.  À la fin du spectacle, tous s’entendaient pour dire que cela faisait du bien de rire autant.  Après tous ces rires, il est maintenant temps d’aller au lit après une autre belle journée de détente et découvertes.

À demain!   Ehoui il nous reste encore des choses à voir!  Dire que j’ai déjà entendu qu’il n’y a rien à voir aux Îles....  Ceux qui affirmebt ça n’ont jamais voyagé avec Monique, ma spécialiste des îles entourée de ses amis madelinots!

Bonne nuit!

Louise

Photos

Voir plus

Vidéos

YouTube
YouTube