Bonjours chers Familles, Amis et Lecteurs,
Une journée ensoleillée avec un 23C nous accueille pour notre première visite culturelle de cette croisière. Sitka a été la scène d’affrontements entre Russes et la tribu Tlingit. Bien que les Russes en sortent gagnants, aujourd’hui les Russes sont partis, mais les Tlingits y demeurent plus forts que jamais.
On avait bien tenté d’éliminer cette culture unique du sud-ouest de l’Alaska, mais après 70 ans à être empêchés de pratiquer leur culture et parler leur langue, en 1972 les Tlingits obtiennent le droit de faire revivre leur très ancienne culture distincte. La langue ancestrale est enseignée et la tradition verbale est pratiquée. Cette dernière est définie par la transmission de l’histoire ancestrale via les ainés, nommés respectueusement les « pionniers ». Il est évident que l’histoire transmise de génération en génération de cette manière apporte des interprétations au fil des générations. Néanmoins, la culture est certainement plus vivante aujourd’hui. Nous avons assisté à quelques danses traditionnelles définissant l’origine des clans du corbeau et de l’aigle. Elles étaient chantées en Tlingit et dansées par des plus anciens aux plus jeunes. C’est rassurant de voir que cette culture distincte est vivante.
Une visite du Native Cultural, Historical and Raptor Experience nous a permis de voir un centre de réhabilitation de rapaces tel l‘aigle à tête banche. Cette espèce était en voie de disparition et maintenant grâce à ces centres l’espèce est maintenat florissante.
On ne peut rester stoïque devant la pureté et le raffinement naturel de cet oiseau. Avec une envergure d’ailes de près de 2 mètres, ne pesant qu’au maximum 8 kg pour une femelle et 6 kg pour un mâle et ayant une acuité visuelle remarquable, en fait un prédateur des plus redoutables. Une véritable perfection de la nature. Lorsque pris entre ses serres et griffes, la proie avait peu de chance.
Ce centre offre une réhabilitation à des aigles accidentés ou blessés par des chasseurs ou autres incidents incluant les accidents de la route qu’ils auraient subis. Plusieurs sont relâchés dans la nature tanids que d’autres ne pourront jamais retourner dans un habitat sauvage, ils ne pourraient survivre.
Je vous invite à regarder les photos de ces chefs-d’œuvre naturels.
Bonne fin de journée et à demain !
Dino.