Accompagnée par
Martine Bélanger
Villes visitées
Le Caire, Abou Simbel, Kasr Ibrim, Wadi El Seboua, Assouan, Kom Ombo, Edfou, Louxor, Hurghada

Bonjour! C’est déjà venu le temps de quitter notre paradis, mais nous savons bien que d’autres belles aventures nous attendent et que nous allons en profiter. Dernier déjeuner dans notre magnifique restaurant de notre hôtel et c’est un départ.

Notre visite de ce matin consistait à retourner à la clarté du jour, au superbe temple de Philae où nous sommes allés hier soir pour le Son & Lumière. C’est dans une ambiance très différente que nous faisons cette visite, toujours bien commentée par Hazem. Le temple fût englouti pendant plusieurs décennies après la construction du premier barrage. La construction du Haut Barrage le vouait à sa disparition totale. Sous l’égide de l’Unesco, le temple fut découpé en blocs et reconstruit sur l’île voisine. Cela aurait été bien triste de ne pas pouvoir admirer ce temple qui est, jusqu’à présent, l’un des plus beaux depuis notre arrivée.

Après cette visite, nous avons repris une barque pour retourner sur la côte. C’est amusant de voir tous ces transports maritimes qui se font sur le Nil. Les chaloupes ne sont pas de facture récente, par contre, elles sont toutes colorées.

Notre prochain arrêt se fait au Haut Barrage, il est bien impressionnant par sa dimension : 3 800 m de long et 111 m de haut à son point le plus élevé. Le barrage contient suffisamment de béton et de pierre pour ériger 18 fois la Grande Pyramide. Le Haut Barrage d’Assouan a été construit entre 1960 et 1970, à sept kilomètres en amont de l'ancien barrage d'Assouan, et environ dix kilomètres de la ville d'Assouan, sur le Nil. Il est considéré comme l'un des plus importants au monde. Il a été construit en complément de l'ancien barrage (lui-même surélevé deux fois) qui ne donnait pas satisfaction en matière d'efficacité et de sécurité. Ce dernier est toutefois toujours en fonctionnement et continue de produire de l'énergie hydroélectrique. Avant la construction de ce barrage, le Nil inondait chaque été les plaines fertiles de la vallée, en raison de l'affluence d'eaux provenant de toute l'Afrique de l'Est. Ces inondations apportaient des nutriments et des minéraux (limon) qui rendaient fertile le sol de la vallée du Nil et permettaient l'agriculture. Mais l'augmentation de la population dans la vallée rendait nécessaire le contrôle des eaux pour protéger les installations agricoles et les exploitations de coton. Les années de « grandes crues », des récoltes entières étaient perdues, alors que les années où la crue était moindre, la population souffrait de la sécheresse et de famine. Le but de ce projet était de réguler les crues, de produire de l'électricité pour le pays, et de constituer un réservoir d'eau pour l'agriculture.

Voilà, c’est maintenant le temps de rejoindre notre navire, le Jaz Viceroy 5* pour les 3 prochaines nuits. Encore un gros WOW lorsqu’on arrive dans notre cabine. Après le Old Cataract des 2 derniers jours, je me disait que ce serait difficile d’avoir un coup de coeur pour notre prochain hébergement. Mais nos suites du Jaz Viceroy sont incroyables! Le double de la grandeur d’une cabine normale. Le mobilier est très joli dans des tons neutres, au goût du jour. On commence par dîner à la salle à manger, ça promet car tout est délicieux! Puis on s’installe dans nos chambres avec tout l’après-midi libre. Une autre belle découverte que ce navire ! À 16h, certains voyageurs avaient émis le désir de visiter une bijouterie. Hazem a répondu avec plaisir à leur besoin. Les autres se sont retrouvés pour le thé de 16h ou à la piscine pour discuter ensemble.

Le souper est servi à 19h30. Nous sommes très heureux car le soir, c’est un souper à la carte que l’on nous offre à la table. Nous apprécions vraiment cette façon de faire. Un autre souper en belle compagnie…

Notre navire demeurera accosté sur la rive d’Assouan avant de commencer sa navigation cette nuit vers Edfou.

À demain pour d’autres aventures.

Martine et ses amis voyageurs