Bonjour à vous mes chers lecteurs,
15 degrés au réveil ce matin, il fait un soleil radieux, on est vraiment chanceux côté température ça va super bien.
Quatre de mes voyageurs ont pris congé aujourd’hui, question de se reposer un peu.
Nous partons à 8 heures en direction de Salzkammergut, région autrichienne -comportant 76 lacs- rendue célèbre par le film « La mélodie du bonheur », suite logique de notre agréable dîner d’hier, nous rencontrons le paysage bucolique de l´extraordinaire lac Fuschl See. Nous passons devant la maison-mère de l’entreprise RedBull!
Ici on chasse le daim, le chevreuil, le faisan.
Un petit mot sur les terrasses extérieures qui sont présentes partout. Les commerçants utilisent chaque pouce carré pour recevoir les touristes et selon que l’on prenne le café à l’intérieur ou sur la terrasse, le prix est ajusté en conséquence, c’est-à-dire que la consommation est plus dispendieuse, question de payer la terrasse et les parasols. Ils ont même conçu un canal en tissu reliant deux parasols afin d’éviter que la pluie nous incommode. Ils prennent soin de nous.
Les toits des maisons sont majoritairement construits en ardoise ou en tôle, munis de stoppeurs. Il est rare de voir un toit en bardeau d’asphalte. Évidemment, comme nous vous l’avons déjà mentionné, plusieurs toits ont des panneaux solaires. L’énergie renouvelable compte pour seulement 2% des sources d’énergie mais on en voit beaucoup. La principale source d’énergie est l’hydroélectricité, très dispendieuse, suivie par l’énergie nucléaire à 35% et enfin l’énergie thermique pour 4%.
L’Allemagne et l’Autriche sont très orientées vers la protection de l’environnement. Au niveau de l’industrie, le sel, les produits pharmaceutiques, le bois, la mini-mécanique (les montres), le chocolat et la chimie sont dans l’ordre les forces de ces régions.
Nous arrivons, pour un tour de ville pédestre, à Hallstaff au pied du massif du Dartcheinstein. Cette petite ville, reconnue patrimoine mondial de l’UNESCO pour ses maisons aux couleurs pastel et son paysage culturel, où le soleil manque aux habitants quatre mois par année, cache la plus ancienne mine de sel du monde. La ville en compte trois. Il fut un temps où ce sont les femmes qui travaillaient dans ces mines, les mineures et mineurs y travaillaient 40 ans avant de prendre leur retraite. Maintenant, la retraite est fixée à 55 ans. On extrait 250 millions de tonnes de sel par année. Le sel avalisé est le résultat du retrait de glaciers datant de près de 250 millions d’année. Les mines étaient la propriété de l’état mais sont privatisées depuis plus de 25 ans.
Nous profitons de Hallstaff pour une petite collation le site est si beau.
Lors des premiers travaux de forage du sel, on découvrit des tombes contenant de véritables trésors : bijoux, céramique, etc. Plus de 2 000 tombes Celtes et Romaines du côté du lac furent découvertes. Le sel de la région est vendu partout dans le monde.
L’église du village date du 15e siècle. En 2012, une compagnie minière chinoise construit une réplique à l’échelle à Huizhou. On dit que certains asiatiques entraient, sans demander la permission, dans les maisons de Hallstaff.
Cette marche nous donne faim. Nous nous rendons à St-Wolfgang pour dîner dans un restaurant haut de gamme qu’on appelle le Cheval Blanc, nous avons une salle réservée pour nous avec vue sur le lac, on est privilégié. Au menu : un demi-poulet, c’est beaucoup. Par la suite, une petite visite de l’église de la ville. Un arrêt pour admirer le retable de Michael Pacher, chef-d’œuvre de l’art gothique, puis croisière sur le Wolfgangsee jusqu’à Saint-Gilgen. Une vue magnifique sur la rive du lac.
Retour à Salzbourg et petit repos question de se mettre sur notre « 36 » pour aller souper à l’opéra de Mozart situé au cœur de la vieille ville. Nous avons droit à différents extraits de l’opéra à l’Abbaye de Saint-Pierre, c’est la plus ancienne des pays germanophones, elle fut construite en 696 avant J.-C. C’est là que Mozart joua pour la 1re fois en 1783, avec son épouse Constance, la messe en ut mineur.
Je dois vous dire qu’il n’est pas nécessaire d’être un amateur de musique classique pour apprécier le spectacle auquel nous avons assisté. Costumes d’époque, chanteuses et chanteurs, musiciens le tout diffusé dans une salle d’époque, faut le vivre pour l’apprécier.
Une autre magnifique journée qui se termine.
Capitaine Georges