Madrid-Barcelone (624 km)
Tel que prévu, nous quittons Madrid avec nos valises ce matin, en route pour Barcelone.
Nous passons rapidement le contrôle et sommes en attente pour l’heure d’embarquement de notre train. Ici, ce moyen de transport est beaucoup utilisé, pour aller de Barcelone à Madrid, cela prend 3h20 tandis que par l’autobus cela prendra 7h00 minimum plus les pauses pour notre chauffeur Paolo.
Nous faisons un agréable voyage à bord d’un train haute vitesse, le train AVE. Ce type de train circule sur le réseau à grande vitesse le plus long d’Europe, soit 3 100 km. La vitesse de pointe est de 310 km/h. Nous profitons d’un paysage extraordinaire. Oui, c’est un milieu semi-désertique mais, les oliviers se démarquent dans le décor de même que les champs de tournesols, les montagnes au loin, les petits villages avec ses châteaux, les forêts verdoyantes. Un décor magnifique. Pendant le trajet certains en profiterons pour faire une sieste ou d’autres à regarder ce paysage grandiose qui défile sous nos yeux. Ce matin, était un matin de levée tôt; on quittait l’hôtel pour 8h00 sans fautes pour ne pas rater notre train!
Il faisait 13 degrés ce matin lorsque nous sommes partis et 17 degrés lorsque nous sommes arrivés à Barcelone vers 12h40. Nous rejoignons notre nouveau guide local pour la région de Barcelone Miguel (que l’on prononce Miquel) et montons à bord de notre bus temporaire pour la journée, le temps que Paolo vienne nous rejoindre à Barcelone.
Le voyage nous a ouvert l’appétit. On se dirige donc vers le lieu de notre lunch au restaurant Tapa Tapa sur le bord de la mer dans le port de Barcelone. Mais bien sûr en s’y rendant, nous avons eu la chance de découvrir doucement les nombreux monuments de cette ville avec les informations de notre guide sur le long de notre trajet. 16 millions de personnes ont fait une visite de Barcelone en 2024 ! ville très visitée disons-le ! à la quantité de taxi, (plus de 11 000 taxis !), je crois que je n’en doute pas une seconde que celle-ci est une ville prisée des voyageurs de ce monde! De l’avis général, notre repas fut un festin. Les assiettes n’arrêtaient pas de se succéder sur nos tables. Plein de tapas pour tous les goûts. C’était un vrai délice. Petite promenade sur le bord de la mer avant de revenir à l’autobus. Nous avons un autre petit aperçu de cette magnifique ville et avons fait un arrêt au Mirador du palais National sur la montagne du Montjuic. Cette colline qui était habitée par les juifs au 15e siècle, d’où son nom : mont Juif, qui est devenue un parc public et un centre culturel. En 1929, elle reçut la 2e exposition internationale de Montjuic. Je vous le dis, ce voyage est un véritable cours d’histoire, on écoute religieusement les guides qui nous racontent l’Espagne. Cette colline domine l’ancienne ville et son vieux port qui est un des ports les plus importants en Europe, il peut recevoir neuf navires de croisière en même temps.
Nous arrivons à notre l’hôtel Barcelona Universal 4* pour trois nuits et prenons possessions des valises qui furent transporter par autobus par notre chauffeur ainsi que de notre chambre. Le bonheur ! Grande chambre et grande salle de bain en plein dans le feu de l’action. Elle possède une terrasse au 10 eme étage avec bar et piscine; offrant une superbe vue sur la mer.
Barcelone : capitale cosmopolite de la région Espagnole de Catalogne. Elle compte 1,628 million d’habitants. La ville est réputée pour son art et son architecture. Nous sommes tout près de la mer des Baléares. Ça y’est! Nous sommes près de la Méditerranée d’ailleurs, un vent doux nous le confirme, nous le sentons. La ville fait partie des top 10 en Espagne, c’est la 2e ville en importance, pour les congrès. Il y a beaucoup de pistes cyclables (la ville est dotée d’un service de vélos en libre-service et propose 6000 vélos répartis sur 401 stations situées dans la partie de basse de la ville), les routes sont très larges, six voies, séparées par un terre-plein central sur lequel il y a beaucoup d’arbres et une voie piétonnière. C’est humide ici et, il neige une fois par cinq ans. Ne cherchez pas de gratte-ciel dans la ville, les plus grands édifices ont neuf étages ! Pas plus !
Nous nous imprégnons de Barcelone, découvrons ses ruelles étroites, l’église Sainte-Marie de la Mer, la Cathédrale de Barcelone, admirons les innombrables gargouilles. Notre guide nous rappelle que Barcelone a été fondée par les Romains et nous mène aux fondations du temple d’Auguste. C’est très impressionnant !
La ville compte plusieurs musées; il y en a 34 musées ! nous entrons, sans les visiter, dans deux de ceux-là : celui consacré à Picasso, ouvert en 1968 dont celui consacré à Pablo Picasso né au sud de l’Espagne, il y arrive à 14 ans avec son père qui était enseignant d’art. On voit de superbes églises construites au 14e siècle; la promenade Christophe Colomb dont le monument a été inauguré en 1888, qui mène dans le quartier gothique et celui de Frédéric Mares que je compare à Robert-Lionel Séguin parce qu’il a su collectionner et préserver différents objets du patrimoine.
Nous circulons sur la Gran Via, avenue principale qui traverse la ville d’Ouest en Est. En 1857, on démolit les murailles qui ceinturent la ville afin de donner plus d’espace à la ville, d’amener une brise de la mer, d’enrayer la maladie et de voir un peu plus au loin! On construit, déjà en ces temps, ces grandes avenues que les Catalans empruntent régulièrement aujourd’hui. À cette époque, on trace les rues perpendiculaires de la mer vers les collines et des collines vers la mer (des « one way »). Facile de s’y retrouver, comme à New York!
Après avoir installé nos valises dans nos chambres, nous reprenons l’autobus afin de nous diriger vers le parc Guell d’Antoni Gaudi.
Nous faisons la visite d’un bijou de l’architecture moderniste, cet œuvre est commandé par Eusibie Güell, entrepreneur, homme politique et homme d’affaires. Il a été anobli en 1908 et fut maire de la ville de Barcelone. Il demande donc à Gaudi, architecte catalan et principal représentant du modernisme, de lui construire une cité-jardin, le parc Guëll, sur le mont Carmelo. Conçu pour des familles aisées sur une grande propriété qu’il avait achetées, son emplacement était sans égal, situé dans un environnement sain et avec des vues splendides sur la mer et la plaine de Barcelone. Inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco pour sa contribution au développement de l’architecture et des techniques de construction, le parc devait être à l’origine une cité-jardin devant comporter une chapelle et 60 maisons. Toutefois, le fort coût de construction limita à quatre le nombre de maisons dont deux en forme de champignon. On y retrouve, au centre, des escaliers avec des îlots-fontaine, en particulier l’emblématique fontaine en forme de salamandre. La dénivellation des escaliers est de 8,10 m. Une fontaine avec tête de dragon sortant du drapeau catalan règne en roi et maître au centre du parc. Une balade féérique dans une interprétation singulière de la nature dans un espace social où pavillons ajourés de faïences et végétation luxuriante forment une symbiose parfaite. Cet homme était un visionnaire, Gaudi a réalisé une réflexion urbanistique profonde pour donner forme à l’ensemble, entreprenant alors un processus insolite de création artistique. Le parc est devenu propriété de l’état en 1922 et ouvert au public en 1928.
Nous avons eu de la pluie pendant notre visite mais cela ne nous a pas empêché de contempler la beauté de ce lieu! Un œuvre d’art en plein air!
Nous prenons notre souper à l’hôtel assez tard car nous avions eu un repas très copieux au diner qui se termina vers 15h45! Alors, le souper fut un peu plus tard après notre visite du parc Guell. Ce fut encore délicieux. Au menu : entrée d’aubergine tomates et fromage, tournedos de bœuf et légumes grillés et pour dessert un tiramisu. Mais, ce qui l’est plus encore, c’est la qualité de nos relations. J’espère que votre voyage avec nous vous comble.
Demain, nous allons découvrir le quartier Gothique et la Sagrada Familia du célèbre architecte Gaudi.
À demain. Nancy